




Médée Kali
de Laurent Gaudé, Emilie Faucheux
Mise en scène de Émilie Faucheux, Jean Waché, Jonathan Chamand
Avec Émilie Faucheux, Jean Waché, Jonathan Chamand
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Du 07/07/2017 au 30/07/2017
22h.
Présence Pasteur
13, rue du Pont Trouca
84000 AVIGNON
04 32 74 18 54
Les mythes, ce réservoir de fictions inépuisable qu’il suffit d’ouvrir pour faire surgir les images… et pourquoi pas les associer ?
Médée Kali reprend le mythe de Jason et Médée. Il écrit la suite du mythe, après que Médée a tué ses deux fils par vengeance envers son amant qui l’a trahi. Médée parcourt les routes et pétrifie tous les hommes qu’elle croise sur son passage, telle la Gorgonne. Elle retourne sur la tombe de ses fils, refusant qu'ils reposent en terre grecque. Un homme (Persée) la suit dans son chemin, à distance. Sa présence et la menace qu’il constitue apaise Médée, qui décide d’amener les dépouilles de ses fils dans le Gange, le fleuve où son peuple jette les cadavres.
Médée prend alors la figure de Kali, la déesse de la mort hindoue. Elle tue les hommes sur son passage, envoûte par sa danse, naît au milieu des parias . Elle ne vient plus du royaume de Colchide mais d’Inde. Ce chemin que Médée Kali parcourt nous est raconté par elle seule. Ses fils décédés prennent parfois la "parole", du fond de la terre ou en cendres. Médée les aime, tout comme eux l’aime encore. Elle ne regrette pas sa vengeance, mais tente d’offrir à ses fils le repos éternel dans le lieu qui doit être leur dernière demeure : le Gange.
Le texte de Laurent Gaudé est d’une grande force. Les mots expriment des émotions – l’amour, la vengeance, l’attente, le désir, la folie – d’une manière très puissante. Le monologue est écrit de sorte que chaque mot, chaque groupe de mots, prend toute son importance et tout son sens. Une aura de mystère les entoure parfois, propre à la magie du personnage et à la force de ses sentiments.
La comédienne Emilie Faucheux couverte de "sang" dans un costume de danseuse incarne cette Médée avec insolence et sensualité. Nous la suivons dans son parcours, nous voyons les hommes qu'elle séduit, nous sommes Médée, nous sommes Kali, et dans un sursaut de réalisme, nous refusons de nous identifier à cet amour maternel mortel. Accompagné d'un contrebassiste (Persée) qui ne parle pas, mais répond par des notes, intensifie cette traversée des continents.
Un beau spectacle à voir.
Médée prend alors la figure de Kali, la déesse de la mort hindoue. Elle tue les hommes sur son passage, envoûte par sa danse, naît au milieu des parias . Elle ne vient plus du royaume de Colchide mais d’Inde. Ce chemin que Médée Kali parcourt nous est raconté par elle seule. Ses fils décédés prennent parfois la "parole", du fond de la terre ou en cendres. Médée les aime, tout comme eux l’aime encore. Elle ne regrette pas sa vengeance, mais tente d’offrir à ses fils le repos éternel dans le lieu qui doit être leur dernière demeure : le Gange.
Le texte de Laurent Gaudé est d’une grande force. Les mots expriment des émotions – l’amour, la vengeance, l’attente, le désir, la folie – d’une manière très puissante. Le monologue est écrit de sorte que chaque mot, chaque groupe de mots, prend toute son importance et tout son sens. Une aura de mystère les entoure parfois, propre à la magie du personnage et à la force de ses sentiments.
La comédienne Emilie Faucheux couverte de "sang" dans un costume de danseuse incarne cette Médée avec insolence et sensualité. Nous la suivons dans son parcours, nous voyons les hommes qu'elle séduit, nous sommes Médée, nous sommes Kali, et dans un sursaut de réalisme, nous refusons de nous identifier à cet amour maternel mortel. Accompagné d'un contrebassiste (Persée) qui ne parle pas, mais répond par des notes, intensifie cette traversée des continents.
Un beau spectacle à voir.
Geneviève Brissot
24/07/2017

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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Solitude d'un ange gardien
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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