




Juste la fin du monde
de Jean-Luc Lagarce
Mise en scène de Jean-Charles Mouveaux
Avec Vanessa Cailhol, Philippe Calvario, Jil Caplan, Jean-Charles Mouveaux, Chantal Trichet, Esther Ebbo
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Du 07/07/2017 au 30/07/2017
19h35.
Le Petit Louvre
23, rue Saint Agricol
84000 AVIGNON
(0)4 32 76 02 79
J'avais vu le film, je voulais voir la pièce. Aucune déception, une vraie découverte du texte de Jean Luc Lagarce.
La pièce aborde la question de l'absence du fils et de son retour auprès de sa famille. Dans ses premières œuvres, Retour à la citadelle et Les Orphelins, avant d’apprendre sa séropositivité, Jean-Luc Lagarce s’était déjà intéressé au sujet du retour.
La pièce s'inspire non seulement de la parabole du fils prodigue, mais aussi du mythe de Caïen et d’Abel. Antoine s’offusque du retour de son frère qu’il jalouse, il ne veut pas que Suzanne se réjouisse de sa visite. Selon Antoine, Louis ne mérite pas qu’on l’accueille avec joie ; il a failli à ses responsabilités et a mené une existence qu’Antoine n’a jamais connue. Les rapports entre la mère et Antoine sont difficiles, d’autant plus que Louis est le fils favori.
La pièce est également dominée par les thèmes de la solitude, de la difficulté de communication entre les hommes. Enfin face à la mort inéluctable, le personnage cherche à rassembler des éléments de sa vie et à donner de la cohésion à son existence.
Les cinq comédiens s'investissent totalement dans leur personnage respectif, ils ne jouent plus, ils sont. Le décor des tables empilées montre la famille qui s'imbrique et qui reste ce qu'elle est. Même l'unisson n'existe pas.
Le film est beau, la pièce est belle. Un bonheur !
La pièce s'inspire non seulement de la parabole du fils prodigue, mais aussi du mythe de Caïen et d’Abel. Antoine s’offusque du retour de son frère qu’il jalouse, il ne veut pas que Suzanne se réjouisse de sa visite. Selon Antoine, Louis ne mérite pas qu’on l’accueille avec joie ; il a failli à ses responsabilités et a mené une existence qu’Antoine n’a jamais connue. Les rapports entre la mère et Antoine sont difficiles, d’autant plus que Louis est le fils favori.
La pièce est également dominée par les thèmes de la solitude, de la difficulté de communication entre les hommes. Enfin face à la mort inéluctable, le personnage cherche à rassembler des éléments de sa vie et à donner de la cohésion à son existence.
Les cinq comédiens s'investissent totalement dans leur personnage respectif, ils ne jouent plus, ils sont. Le décor des tables empilées montre la famille qui s'imbrique et qui reste ce qu'elle est. Même l'unisson n'existe pas.
Le film est beau, la pièce est belle. Un bonheur !
Geneviève Brissot
24/07/2017

AVIGNON
Fabrik Théâtre
de Michael Morpurgo
Mise en scène de Jean-Louis Kamoun
Juste le titre entraîne la question "Pourquoi" ?Oui pourquoi le grand violoniste Paolo Levi refuse de jouer du Mozart et aussi pourquoi se braque-t-il en entendant du Mozart même dans la rue. Si un journaliste, un reporter lui pose la question interdite, le Maître se ferme, se fâche,...
L'avis de Geneviève Brissot
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AVIGNON





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PARIS
Studio Hébertot
“La Marraine amoureuse” : un écrin d'émotion et d'intelligence
de Benoît Marbot
Mise en scène de Benoît Marbot
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de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
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