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Un Mec (presque) Parfait
de Joseph Agostini
Mise en scène de Joseph Agostini
Avec Fabien Tucci, Johanna Berrebi
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Du 10/03/2017 au 13/05/2017
Les vendredis et samedis à 21h30.
Théâtre Clavel
3, rue Clavel
75019 PARIS
Métro Pyrénées
09 75 45 60 56
Site Internet
Un humour sournois et décapant. L’amour (im)possible d’un gay avec une bombe sexuelle et, en filigrane, toutes les fantasmes de notre époque, par facebook et smartphone interposés. On en rit et l’on rit sur soi.
Tressia, belle brune à la silhouette de rêve et à la chevelure digne de Dalida, fait les cent pas dans un salon où, à droite d’un fauteuil, un cochon de porcelaine prend la pose ébahie d’un Miloud qui aurait perdu son Tintin. Mais la jeune femme n’engendre pas la tristesse, bien au contraire. Elle est volubile, passablement nerveuse car dans la joie il y a toujours un arrière-goût d’inquiétude. Madame est amoureuse. Et pas de n’importe qui ! Amoureuse d’un footballeur, promis au plus grand avenir et hétéro, comme il se doit. D’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement… malgré ce qu’osent affirmer les mauvaises langues dans les après-matchs sous la douche. L’auteur, Joseph Agostini, va très vite crever cette baudruche, puis, un à un, tous les poncifs de cette société-spectacle où chacun ne pense qu’à se mettre en scène. Après tout, les réseaux sociaux sont là pour ça ! L’utilisateur alpha, soucieux de son anonymat, progresse en général sous le pseudo d’un chanteur ou d’une personnalité marquante. Le showbiz n’est-il pas la nouvelle religion de "Hollande AN V" ? Ages et classes se confondent dans ces mails et SMS où Stone et Charden se rencontrent avec Céline Dion et Chantal Goya.
Mais revenons à notre intrigue ! La ravageuse Tressia se rendra très vite compte que son beau "footeux" n’est pas seulement amoureux de son GPS instrument indispensable pour se conduire non seulement sur les routes mais aussi dans la vie. David, disons-le tout de go, est tourné vers les garçons. C’est même un gay qui le revendique, sous la bannière des trois lettres, G,A,Y, qui signifient "good as you", c’est-à-dire "aussi bien que vous", ainsi que le revendiquaient les premiers résistants de la cause homo aux Etats-Unis.
Pour David, certes, cela n’a pas toujours été facile, d’où l’allusion rapide à son coming-out et la soupe à la grimace de toute la famille. Après en avoir pleuré, il en rit maintenant. Car l’on rit beaucoup dans cette pièce, vive, bien torchée, à peine gênante, puisqu’en dix minutes, les spectateurs deviennent les complices de ces acteurs.
Johanna Berreri secoue la salle : en plus de son charme, c’est une bombe pardonnez l’expression ! passablement couilleue, dans la lignée d’Elvire Popesco, de Rosy Varte, de Madeleine Robinson, de Sophie Desmarets et de Jacqueline Maillan. Mais, encore une fois elle est belle et c’est (presque) le sosie de Dalida. Rien d’étonnant puisque l’auteur vient de publier un livre sur cette icône (Dalida sur le divan, éditions Envolume). Lucide sur son éblouissement, il ne s’en émeut pas plus que cela, en bon psychanalyste dont il épingle avec humour la profession, avec l’apparition du praticien (ou de la praticienne) sis rue des Miroirs en colère…
Pour ce qui est du champion, il est bouffé dès les premières répliques par sa mante religieuse. Fabien Tucci est ce David, qui a bien du mal à se protéger de cette mitraillette rapide qui deviendra, en fin de partie, une amie irremplaçable. Tucci sort tout juste d’un one man-show… qui d’ailleurs en dit long puisque le titre était "Coming-outch". Personnellement, j’apprécie beaucoup la sensibilité de ce comédien. Dans ses yeux les yeux de David se profilent une calèche, des poignées de riz que l’on lance et, au fond d’une église, un prêtre joufflu qui vous marie. Beau mariage … mais plutôt avec un garçon !
Mais revenons à notre intrigue ! La ravageuse Tressia se rendra très vite compte que son beau "footeux" n’est pas seulement amoureux de son GPS instrument indispensable pour se conduire non seulement sur les routes mais aussi dans la vie. David, disons-le tout de go, est tourné vers les garçons. C’est même un gay qui le revendique, sous la bannière des trois lettres, G,A,Y, qui signifient "good as you", c’est-à-dire "aussi bien que vous", ainsi que le revendiquaient les premiers résistants de la cause homo aux Etats-Unis.
Pour David, certes, cela n’a pas toujours été facile, d’où l’allusion rapide à son coming-out et la soupe à la grimace de toute la famille. Après en avoir pleuré, il en rit maintenant. Car l’on rit beaucoup dans cette pièce, vive, bien torchée, à peine gênante, puisqu’en dix minutes, les spectateurs deviennent les complices de ces acteurs.
Johanna Berreri secoue la salle : en plus de son charme, c’est une bombe pardonnez l’expression ! passablement couilleue, dans la lignée d’Elvire Popesco, de Rosy Varte, de Madeleine Robinson, de Sophie Desmarets et de Jacqueline Maillan. Mais, encore une fois elle est belle et c’est (presque) le sosie de Dalida. Rien d’étonnant puisque l’auteur vient de publier un livre sur cette icône (Dalida sur le divan, éditions Envolume). Lucide sur son éblouissement, il ne s’en émeut pas plus que cela, en bon psychanalyste dont il épingle avec humour la profession, avec l’apparition du praticien (ou de la praticienne) sis rue des Miroirs en colère…
Pour ce qui est du champion, il est bouffé dès les premières répliques par sa mante religieuse. Fabien Tucci est ce David, qui a bien du mal à se protéger de cette mitraillette rapide qui deviendra, en fin de partie, une amie irremplaçable. Tucci sort tout juste d’un one man-show… qui d’ailleurs en dit long puisque le titre était "Coming-outch". Personnellement, j’apprécie beaucoup la sensibilité de ce comédien. Dans ses yeux les yeux de David se profilent une calèche, des poignées de riz que l’on lance et, au fond d’une église, un prêtre joufflu qui vous marie. Beau mariage … mais plutôt avec un garçon !
Pierre Breant
12/03/2017
![Affiche](./index_files/bando-alaffiche.png)
PARIS
Studio Hébertot
de Muriel Habrard
Mise en scène de Ninon Brétécher
Le tourbillon du quotidien : entre rires et larmes Muriel Habrard incarne une mère débordée, mais résiliente, affrontant les défis quotidiens avec une verve indomptable. Elle jongle entre les machines à laver, les devoirs scolaires et la recherche désespérée de baby-sitters. Ce tableau...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Studio Hébertot
![](../img-article/Cocteau_T2CSBJ.jpg)
PARIS
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« Single Mother »: L’épopée poétique d'une mère seule
de Muriel HabrardMise en scène de Ninon Brétécher
Le tourbillon du quotidien : entre rires et larmes Muriel Habrard incarne une mère débordée, mais résiliente, affrontant les défis quotidiens avec une verve indomptable. Elle jongle entre les machines à laver, les devoirs scolaires et la recherche désespérée de baby-sitters. Ce tableau...
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