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L’envol des cigognes, une tragi-comédie de quartier
de Simon Abkarian
Mise en scène de Simon Abkarian
Avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride
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Du 28/02/2017 au 04/03/2017
Du 28 février au 28 avril à Marseille, Toulouse, Nice, Toulon, Limoges, Amiens .
Théâtre du Gymnase
4 rue du Théâtre Français
13001 MARSEILLE
08 2013 2013
Site Internet
Deux monstres sacrés portés par une troupe pleine de feu, entre violence et tendresse, un spectacle à la Mnouchkine…
C’est une famille dans un quartier, quelque part en Méditerranée, meurtri par une guerre fratricide. Ça vit, ça pleure, ça rit, entre tragédie grecque et comédie italienne. Au centre de cette petite communauté, Théos, Simon Abkarian, auteur, acteur et metteur en scène, et sa femme Nouritsa, Ariane Ascaride, reine de la ruche. C’est la guerre, de rue à rue, de maison à maison, avec le bruit des armes, les morts, les coups de fil fébriles, mais aussi l’échoppe de l’épicier qui n’a plus de pain, le réconfort d’un café ou le bonheur d’une unique bière, et des histoires d’amour à la Roméo sur le toit de la maison.
C’est beau, bouillonnant, démesuré, parfois outrancier me disais -je. Mais que sais je, moi, de la guerre au jour le jour ? qui ronge les relations, détruit l’équilibre d’un quartier, d’une famille. Les hommes sont impliqués jusqu’au cou. Les femmes luttent pour que subsistent des oasis de tendresse et des moments de liesse encore et malgré tout : de courtes scènes de chant et de danse permettent de souffler et rythment tout le spectacle.
Pourtant c’est long.. Tout ce qu’il y a à dire sur cette violence, cette survie, cet espoir, cette foi dans la vie, dans l’avenir, tout est dit. Et formidablement dit. Alors pourquoi le redire ? Ca perd de sa force, parfois notre attention au texte s’émousse, d’autant qu’il n’est pas si facile ce texte. De la lave. Lyrique et trivial, tendre et brutal. Ecrit par Simon Abkarian avec ses tripes, on le sent bien. Il a treize ans au Liban quand sa vie bascule. La guerre s’insinue, s’installe dans le pays "où l’autre était un dieu". Dans une note d’intention, il dit : "Lorsque dans notre quartier, les armes automatiques crépitèrent pour la première fois, notre mère nous couvrit de ses bras. Ce soir-là, ils me semblèrent immenses."
Ces bras maternels immenses qui protègent sont sans doute au cœur de la révération que l’auteur porte aux femmes et qui irradie toute la pièce. Jusque dans le personnage qu’il incarne, assez en retrait, laissant la part belle à la belle Ariane, mais qui est aussi la pierre angulaire de la famille-tribu. Cette tribu était déjà là dans les deux autres pièces de ce qui constitue une trilogie sur les femmes : Pénélope Ô Pénélope et Le dernier jour du jeûne. Dans la démesure que j’évoquais, dans ces spectacles au long cours, on retrouve sans doute la marque du Théâtre du Soleil où Simon Abkarian fit ses preuves. Avec ses exigences et sa puissance.
La création a eu lieu au Théâtre du Gymnase à Marseille. La tournée se terminera le 28 avril à Amiens. La trilogie est éditée chez Actes Sud-Papiers.
C’est beau, bouillonnant, démesuré, parfois outrancier me disais -je. Mais que sais je, moi, de la guerre au jour le jour ? qui ronge les relations, détruit l’équilibre d’un quartier, d’une famille. Les hommes sont impliqués jusqu’au cou. Les femmes luttent pour que subsistent des oasis de tendresse et des moments de liesse encore et malgré tout : de courtes scènes de chant et de danse permettent de souffler et rythment tout le spectacle.
Pourtant c’est long.. Tout ce qu’il y a à dire sur cette violence, cette survie, cet espoir, cette foi dans la vie, dans l’avenir, tout est dit. Et formidablement dit. Alors pourquoi le redire ? Ca perd de sa force, parfois notre attention au texte s’émousse, d’autant qu’il n’est pas si facile ce texte. De la lave. Lyrique et trivial, tendre et brutal. Ecrit par Simon Abkarian avec ses tripes, on le sent bien. Il a treize ans au Liban quand sa vie bascule. La guerre s’insinue, s’installe dans le pays "où l’autre était un dieu". Dans une note d’intention, il dit : "Lorsque dans notre quartier, les armes automatiques crépitèrent pour la première fois, notre mère nous couvrit de ses bras. Ce soir-là, ils me semblèrent immenses."
Ces bras maternels immenses qui protègent sont sans doute au cœur de la révération que l’auteur porte aux femmes et qui irradie toute la pièce. Jusque dans le personnage qu’il incarne, assez en retrait, laissant la part belle à la belle Ariane, mais qui est aussi la pierre angulaire de la famille-tribu. Cette tribu était déjà là dans les deux autres pièces de ce qui constitue une trilogie sur les femmes : Pénélope Ô Pénélope et Le dernier jour du jeûne. Dans la démesure que j’évoquais, dans ces spectacles au long cours, on retrouve sans doute la marque du Théâtre du Soleil où Simon Abkarian fit ses preuves. Avec ses exigences et sa puissance.
La création a eu lieu au Théâtre du Gymnase à Marseille. La tournée se terminera le 28 avril à Amiens. La trilogie est éditée chez Actes Sud-Papiers.
Dane Cuypers
06/03/2017
Du 28 février au 28 avril à Marseille, Toulouse, Nice, Toulon, Limoges, Amiens [site] Réservations Karinne Méraud 06 11 71 57 06

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