Amok
de Stefan Zweig
Mise en scène de Caroline Darnay
Avec Alexis Moncorgé
Une nuit de mars 1912, sur le pont d’un navire qui file vers l’Europe, un homme, au secret trop lourd à porter, se confie à la faveur de l’obscurité.
Le délire mental du médecin prend sa source dans un dilemme qu’il est incapable de surmonter après avoir refusé de pratiquer un avortement demandé par une Européenne de la haute société coloniale qui repousse avec un mépris cinglant la proposition qu’il lui soumet de se donner à lui préalablement à l’opération. A la passion délirante qu’il éprouve à partir de ce jour pour cette femme hautaine, se mêlent le remords engendré par la certitude déchirante de sa culpabilité dans la mort atroce de cette dernière qui n’a en définitive d’autre recours, fatal, que de s’adresser à une faiseuse d’anges locale, et les questions en rapport avec le devoir moral, déontologique, du médecin lié envers soi-même et à l’endroit de la société par le serment d’Hippocrate qu’il a prononcé (voir l'analyse de Patryck Froissart).
De même que l’amok lancé dans sa course furieuse est incapable de s’arrêter pour reprendre haleine, de même le spectateur qui se jette dans le spectacle de cette nouvelle ne reprend son souffle qu’après en avoir écouté la dernière ligne.
Alexis Moncorgé est ce médecin fou, dévoré par cette culpabilité qu'il ne peut raisonner. Le public est scotché, aucun bruit, peut-être un sourire de temps en temps. Nous sommes le voyageur qui écoute... qui vibre avec lui, qui colère avec lui, qui culpabilise avec lui, qui aime avec lui.
Cet Alexis, a reçu l'héritage du talent. Il est somptueux, époustouflant, vrai. La mise en scène par les lumières, les déplacements, les sons colle parfaitement au texte. Nous en avons la chair de poule. Il reste trois jours. Allez-y, marchez ou courez, le principale c'est d'y être.
De même que l’amok lancé dans sa course furieuse est incapable de s’arrêter pour reprendre haleine, de même le spectateur qui se jette dans le spectacle de cette nouvelle ne reprend son souffle qu’après en avoir écouté la dernière ligne.
Alexis Moncorgé est ce médecin fou, dévoré par cette culpabilité qu'il ne peut raisonner. Le public est scotché, aucun bruit, peut-être un sourire de temps en temps. Nous sommes le voyageur qui écoute... qui vibre avec lui, qui colère avec lui, qui culpabilise avec lui, qui aime avec lui.
Cet Alexis, a reçu l'héritage du talent. Il est somptueux, époustouflant, vrai. La mise en scène par les lumières, les déplacements, les sons colle parfaitement au texte. Nous en avons la chair de poule. Il reste trois jours. Allez-y, marchez ou courez, le principale c'est d'y être.
Geneviève Brissot
27/07/2016
AVIGNON
L'Optimist
Mise en scène de Dominique Fataccioli
deux couples, qui on le suppose vont bien, sont dans la norme, auront maison, chien, enfants, voiture. et puis il y a l'invitation, et là tout est chamboulé. Plus rien n'est acquis. L'amour ? quel amour ? un dîner et tout s'écroule. La vie est ainsi, rien n'est sûre,...
L'avis de Geneviève Brissot
L'Optimist
AVIGNON
Stabilité temporaire
de Grégoire AubertMise en scène de Dominique Fataccioli
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AVIGNON
Au Coin de la Lune (La Luna)
Jeune fille cherche maison douce où pratiquer son piano
de Amandine Sroussi
Mise en scène de Amandine Sroussi
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