François d'Assise
de Joseph Delteil
Mise en scène de Adel Hakim
Avec Robert Bouvier
Robert Bouvier nous conte la vie de François d'Assise d'après l'œuvre de Joseph Delteil dans une adaptation d'Adel Hakim et Robert Bouvier.
Joseph Delteil tenait absolument à ce que le nom de François d'Assise ne soit pas précédé du mot "saint", car pour l'auteur, tout homme païen ou croyant peut devenir François d'Assise dès lors qu'il possède l'esprit "françoisier".
Donc Francesco, né vers 1180 en Italie, d'une riche famille faisant commerce de tissu, a mené une adolescence turbulente, commis le péché de chair et fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse. Il est tombé malade dans les geôles d'une prison. De retour chez son père, affaibli, la grâce le touche et une voix lui demande de réparer la chapelle Saint-Damien. Afin d'exécuter cet ordre divin, il ruine son père. Furieux, ce dernier l'assigne en justice et François perd tout et repart nu comme au premier jour de sa naissance. L'église le prend sous sa protection. François devient missionnaire et fait vœu d'extrême pauvreté. Il fonde l'ordre des frères mineurs (franciscains). Il s'en éloigne ne voulant aucun pouvoir et se montre hostile à la création d'une école. Il fait connaissance de Claire avec qui il fonde "l'ordre des pauvres dames". Pris de crises d'angoisse, il se réfugie près de la chapelle Saint-Damien et meurt dans le plus grand dénuement en 1226.
Robert Bouvier, présence flamboyante, commence le récit par une ode à la nature et aux animaux qu'il élève au rang de "frères de l'homme". Tous les antispécistes pourraient, aujourd'hui, prendre François d'Assise comme symbole... Le comédien croque le texte à pleine bouche, sensuel et passionné. Son regard lumineux découvre la vie comme un jeune enfant. Il affronte l'adversité avec fermeté et endosse son rôle d'homme libre ardemment, de sa jeunesse assumée à sa rédemption sincère. Joyeux, enthousiaste, juste, naïf, profond, il passe d'un registre à l'autre avec naturel, porté par un texte qui devient sien et une mise en scène subtile et très efficace d'Adel Hakim.
Donc Francesco, né vers 1180 en Italie, d'une riche famille faisant commerce de tissu, a mené une adolescence turbulente, commis le péché de chair et fait la guerre à la noblesse d'Assise et de Pérouse. Il est tombé malade dans les geôles d'une prison. De retour chez son père, affaibli, la grâce le touche et une voix lui demande de réparer la chapelle Saint-Damien. Afin d'exécuter cet ordre divin, il ruine son père. Furieux, ce dernier l'assigne en justice et François perd tout et repart nu comme au premier jour de sa naissance. L'église le prend sous sa protection. François devient missionnaire et fait vœu d'extrême pauvreté. Il fonde l'ordre des frères mineurs (franciscains). Il s'en éloigne ne voulant aucun pouvoir et se montre hostile à la création d'une école. Il fait connaissance de Claire avec qui il fonde "l'ordre des pauvres dames". Pris de crises d'angoisse, il se réfugie près de la chapelle Saint-Damien et meurt dans le plus grand dénuement en 1226.
Robert Bouvier, présence flamboyante, commence le récit par une ode à la nature et aux animaux qu'il élève au rang de "frères de l'homme". Tous les antispécistes pourraient, aujourd'hui, prendre François d'Assise comme symbole... Le comédien croque le texte à pleine bouche, sensuel et passionné. Son regard lumineux découvre la vie comme un jeune enfant. Il affronte l'adversité avec fermeté et endosse son rôle d'homme libre ardemment, de sa jeunesse assumée à sa rédemption sincère. Joyeux, enthousiaste, juste, naïf, profond, il passe d'un registre à l'autre avec naturel, porté par un texte qui devient sien et une mise en scène subtile et très efficace d'Adel Hakim.
Jeanne-Marie Guillou
19/07/2016
Représentations franco-italiennes les 12, 19 et 26 juillet.
PARIS
Comédie Bastille
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
Comédie Bastille
PARIS
Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
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