Pound it, Macbeth !!
de William SHAKESPEARE
Mise en scène de Myung Gu Han
Avec Shin HanWool, Kim JiWoon, Ju ChangHwan, Lee KiBok, Bae JeongWoong, Han KiHeon, Lee SeongSoo, Kim SeongJae, Jo JaeWook, Lee JiHoon, Jeon ChangGeun, Hwang SeokYong, Song GwangHo, Bae AYeong, Han JiHye
Macbeth est un homme seul, terriblement seul.
C'est le parti-pris de cette mise en scène habile et riche car le centre névralgique du spectacle est situé dans le cerveau de Macbeth, dans ses fantasmes. Car ses fantasmes sont comme une boule de feu qui exploserait en tous sens comme un miroir brisé, impossible à maîtriser, aussi comme une boîte de Pandore shakespearienne que l'on ouvrirait subrepticement et qui livrerait ses enfers... d'abord les violentes batailles où l'esprit de Macbeth, mû par une certaine "normalité" de rendre la paix au peuple et le libérer des tyrans, est vite submergé par l'obsession du pouvoir qui l'envahit et le remplit pour ne laisser place qu'à la violence, au meurtre, au déni de l'amitié, du respect et de tout ce qui fait la vie.
Toutes les formes possibles sont utilisées pour exprimer les angoisses de Macbeth, la chorégraphie sobre mais prodigieusement rythmée des tambours traditionnels coréens, digne des armées et des combats que ces instruments simulent, la dextérité subtilement physique des acteurs/danseurs/musiciens en un jeu adroit des corps, la science des arts martiaux, à tel point qu'ils peuvent jouer des princes, des rois, des serviteurs, des femmes de plaisirs, des sorcières, tous et toutes issues du cerveau dérangé de Macbeth. Sa mort est aussi comme cette boîte de Pandore dans laquelle on renfermerait à nouveau solidement cette folie meurtrière pour qu'elle ne s'échappe plus jamais... Des traits d'humour également dans la mise en scène nous permettent de souffler au milieu de cette tragédie et montrent que la vie existe quand même... La scénographie est si vivante et modbile qu'elle est diigne des grands géomètres, comme peuvent l'être certains tableaux de grands Maîtres.
Les acteurs sont absolument splendides de présence et par leur diction qui rend généreusement la beauté de la langue, de celle du texte de William Shakespeare mais en coréen, ils nous donnent l'impression d'être omniscients.... de comprendre cet idiome si loin de nos sonorités...
Quant au titre, s'agit-il du rythme du cur comme le suggèrent les tambours ? et/ou le cerveau de Macbeth qui cogne, qui est cogné car cette pièce exprime une souffrance incommensurable, celle de certains êtres vivants...???
Et quant à Shakespeare, lui qui, à Stratford-Upon-Avon, avait interdit que l'on profane sa tombe, suggérait-il alors que ce serait aussi une boîte de Pandore... ?? Et, si, d'aventure cela s'avérait être la vérité, il doit bien rire de se voir encore une fois aussi universellement bien compris...
Un spectacle plein d'intelligence, de culture et d'énergie....
Toutes les formes possibles sont utilisées pour exprimer les angoisses de Macbeth, la chorégraphie sobre mais prodigieusement rythmée des tambours traditionnels coréens, digne des armées et des combats que ces instruments simulent, la dextérité subtilement physique des acteurs/danseurs/musiciens en un jeu adroit des corps, la science des arts martiaux, à tel point qu'ils peuvent jouer des princes, des rois, des serviteurs, des femmes de plaisirs, des sorcières, tous et toutes issues du cerveau dérangé de Macbeth. Sa mort est aussi comme cette boîte de Pandore dans laquelle on renfermerait à nouveau solidement cette folie meurtrière pour qu'elle ne s'échappe plus jamais... Des traits d'humour également dans la mise en scène nous permettent de souffler au milieu de cette tragédie et montrent que la vie existe quand même... La scénographie est si vivante et modbile qu'elle est diigne des grands géomètres, comme peuvent l'être certains tableaux de grands Maîtres.
Les acteurs sont absolument splendides de présence et par leur diction qui rend généreusement la beauté de la langue, de celle du texte de William Shakespeare mais en coréen, ils nous donnent l'impression d'être omniscients.... de comprendre cet idiome si loin de nos sonorités...
Quant au titre, s'agit-il du rythme du cur comme le suggèrent les tambours ? et/ou le cerveau de Macbeth qui cogne, qui est cogné car cette pièce exprime une souffrance incommensurable, celle de certains êtres vivants...???
Et quant à Shakespeare, lui qui, à Stratford-Upon-Avon, avait interdit que l'on profane sa tombe, suggérait-il alors que ce serait aussi une boîte de Pandore... ?? Et, si, d'aventure cela s'avérait être la vérité, il doit bien rire de se voir encore une fois aussi universellement bien compris...
Un spectacle plein d'intelligence, de culture et d'énergie....
Joëlle Cousinaud
17/07/2016
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier