Assoiffés
de Wajdi Mouawad
Mise en scène de Benoît Vermeulen
Avec Mélaine Catuogno, Vivien Fedele, Alexandre Streicher
Oui, mais d'absolu !...
L'écriture de Wadji Mouawad est assurément unique au théâtre... Assoiffés, cette œuvre que nous a donnée à voir et à entendre surtout à entendre... la Cie Le Bruit de la Rouille en témoigne peut-être encore plus que d'autres. Assoiffés est un récit que l'on pourrait presque qualifier de kafkaïen... Avec quelque chose de différent tout de même... dans sa thématique : le personnage dit principal se bat et se débat en un insoluble conflit entre lui-même et le réel immédiat. Et avec le langage aussi, dans une inextinguible et inépuisable logorrhée avec comme une irrésistible envie d'en finir avec une insatisfaction vitale, celle apportée par une inapaisable soif d'absolu. Faute d'y parvenir par ce moyen et par celui de la poésie radicale, notre héros, Boon (contraction de Paul-Emile Beauregard-Nouveau) a choisi la profession d'anthropologue judiciaire. Un jour, dans les deux squelettes enlacés sortis du fleuve, il reconnaît le cadavre d'un ancien camarade de classe, Murdoch, mystérieusement disparu en 1991. Et cet événement réveille en lui toute une mémoire enfouie en lui depuis son adolescence.
Récit théâtral en train de s'écrire, d'être écrit par le personnage lui-même, Assoiffés est un perpétuel "théâtre dans le théâtre" qui se sert du texte lui-même comme matériau pour créer un monde avec ses propres personnages et décrire les événements et les situations. Le décor consiste ici en une sorte de cube à plusieurs ouvertures situé au centre du plateau scénique et qui sert aussi de coulisses. Trois comédien(ne)s, Mélaine Catuogno, Vivien Fedele et Alexandre Streicher, sous la coordination artistique de Pierrick Bressy-Coulomb, prêtent vie à différents personnages avec une forte intensité. L'écriture de Mouawad, ses consonances québécoises, la virtuosité verbale des comédiens Alexandre Streicher particulièrement nous laissent pantois... Ce spectacle en forme de poupée gigogne est sans nul doute de ceux dont ne peut sortir intact et que l'on aimerait beaucoup revoir pour en dégager toute la richesse de ses significations.
Récit théâtral en train de s'écrire, d'être écrit par le personnage lui-même, Assoiffés est un perpétuel "théâtre dans le théâtre" qui se sert du texte lui-même comme matériau pour créer un monde avec ses propres personnages et décrire les événements et les situations. Le décor consiste ici en une sorte de cube à plusieurs ouvertures situé au centre du plateau scénique et qui sert aussi de coulisses. Trois comédien(ne)s, Mélaine Catuogno, Vivien Fedele et Alexandre Streicher, sous la coordination artistique de Pierrick Bressy-Coulomb, prêtent vie à différents personnages avec une forte intensité. L'écriture de Mouawad, ses consonances québécoises, la virtuosité verbale des comédiens Alexandre Streicher particulièrement nous laissent pantois... Ce spectacle en forme de poupée gigogne est sans nul doute de ceux dont ne peut sortir intact et que l'on aimerait beaucoup revoir pour en dégager toute la richesse de ses significations.
Henri Lepine
11/07/2016
AVIGNON
Pierre de Lune
Mise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot
Pierre de Lune
AVIGNON
Le carnet rouge
de Dorothée LeveauMise en scène de Laurent Montel
Une histoire d'amour banale, comme il peut en exister tous les jours. Un homme remarque une jeune femme et en tombe amoureux. Elle Anna, tient un journal quotidien. Lui, Nicolas est fou amoureux C'est une histoire vraiment banale. Mais comme un train qui en cache un autre, et bien...
L'avis de Geneviève Brissot