


Page en construction
de Fabrice Melquiot
Mise en scène de Kheireddine Lardjam
Avec Kheireddine Lardjam, les acteurs-musiciens Larbi Bestam, Romaric Bourgeois, Sacha Carmen
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Du 10/05/2016 au 22/05/2016
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h.
La Cartoucherie - Théâtre de l'Aquarium
La Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75020 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 74 99 61 du mardi au samedi de 14h à 19h
Site Internet
Page en construction, un livre animé ouvert au chapitre des belles rencontres entre la Méditerranée et la France.
Algérie - France, France - Algérie, un aller-retour culturel qui évoque des hommes désireux d'écrire dans leur calligraphie respective des histoires qui leur appartiennent, mais pas seulement. Les récents évènements tragiques qui ont bouleversé la France, de janvier à novembre 2015, auraient pu laisser croire que les relations entre les deux pays se seraient enlisées dans un silence obscur. Absurde ! Jamais depuis la signature des accords d'Evian en mars 1962, Algériens et Français de souche ou non n'ont été aussi proches. Fabrice Melquiot a écrit un texte simple et humain raconté avec les yeux et les souvenirs de Kheireddine Lardjam. Un texte construit comme une passerelle érigée entre deux cultures soudées à la vie de l'Algérie et de la France. Une histoire portée à fleur d'eau entre la Méditerranée et la Seine par des courants politiques, économiques, sociaux et artistiques séculaires.
La scène de L'Aquarium ressemble à un terrain vague où les hommes se donnent rendez-vous pour parler avec les poings. La violence ne se mesure pas à la force des coups portés, mais à la façon d'échanger, d'écouter et de respecter. La musique s'accorde au ton imposé entre l'auteur et le metteur en scène. Une voix féminine semble venir de loin, des roulements mélodieux s'en échappent et essaient de faire oublier aux protagonistes concernés le pourquoi du comment de leurs désaccords.
La narration, un concentré de chansons orchestrées par la guitare électrique ou acoustique et l'oud. Les paroles ont l'écoute arabisante et emportent l'esprit vers un ailleurs parfumé aux essences de la poésie orientale. Entre Lardjam et Melquiot, les secousses d'hier laissent poindre une complicité sincère dans une succession de propos animés par une flambée de mémoires, pour reprendre l'expression de Jacques Chirac en 1999.
La mise en scène de Kheireddine Lardjam, une page ouverte sur la mémoire d'un homme né en Algérie qui a vécu avec sa mère et son frère à Lons-le Saunier. Un passeport vert pour passer la Méditerranée, un passeport couleur bordeaux pour remonter dans le Jura. Une double nationalité synonyme d'une culture sable et neige, désert et montagne. Des souvenirs qui remontent en cordée guidée par la nostalgie mêlée d'incompréhension du père parti. Le présent, des portes qui s'ouvrent sur la nécessité d'être soi pour vivre et avancer dans le commun des vivants. La vidéo apporte son effet dans la mise en scène, un cœur qui bat pour l'harmonie des hommes.
Les acteurs-musiciens Larbi Bestam et Romaric Bourgeois sont simplement bons car ils revendiquent une musique qui s'accroche à l'histoire de Kheireddine Lardjam, la sienne et celle de ses frères d'Algérie. Sacha Carmen se révèle une artiste à la voix éblouissante et soudain l'Orient se décline au féminin-pluriel.
Page en construction, un rendu artistique intelligent sur la réciprocité culturelle et l'engagement des hommes à se respecter.
La scène de L'Aquarium ressemble à un terrain vague où les hommes se donnent rendez-vous pour parler avec les poings. La violence ne se mesure pas à la force des coups portés, mais à la façon d'échanger, d'écouter et de respecter. La musique s'accorde au ton imposé entre l'auteur et le metteur en scène. Une voix féminine semble venir de loin, des roulements mélodieux s'en échappent et essaient de faire oublier aux protagonistes concernés le pourquoi du comment de leurs désaccords.
La narration, un concentré de chansons orchestrées par la guitare électrique ou acoustique et l'oud. Les paroles ont l'écoute arabisante et emportent l'esprit vers un ailleurs parfumé aux essences de la poésie orientale. Entre Lardjam et Melquiot, les secousses d'hier laissent poindre une complicité sincère dans une succession de propos animés par une flambée de mémoires, pour reprendre l'expression de Jacques Chirac en 1999.
La mise en scène de Kheireddine Lardjam, une page ouverte sur la mémoire d'un homme né en Algérie qui a vécu avec sa mère et son frère à Lons-le Saunier. Un passeport vert pour passer la Méditerranée, un passeport couleur bordeaux pour remonter dans le Jura. Une double nationalité synonyme d'une culture sable et neige, désert et montagne. Des souvenirs qui remontent en cordée guidée par la nostalgie mêlée d'incompréhension du père parti. Le présent, des portes qui s'ouvrent sur la nécessité d'être soi pour vivre et avancer dans le commun des vivants. La vidéo apporte son effet dans la mise en scène, un cœur qui bat pour l'harmonie des hommes.
Les acteurs-musiciens Larbi Bestam et Romaric Bourgeois sont simplement bons car ils revendiquent une musique qui s'accroche à l'histoire de Kheireddine Lardjam, la sienne et celle de ses frères d'Algérie. Sacha Carmen se révèle une artiste à la voix éblouissante et soudain l'Orient se décline au féminin-pluriel.
Page en construction, un rendu artistique intelligent sur la réciprocité culturelle et l'engagement des hommes à se respecter.
Philippe Delhumeau
12/05/2016

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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Solitude d'un ange gardien
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Mise en scène de Antoine Courtray
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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