




Je l'appelais Monsieur Cocteau
de Carole Weisweiller
Mise en scène de Pascal Vitiello
Avec Bérengère Dautun, Guillaume Bienvenu
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Du 24/03/2016 au 29/05/2016
Du mardi au samedi à 19h, dimanche à 17h.
Studio Hébertot
78 bis bd des Batignolles
75017 PARIS
Métro Villiers (2/3)
01 42 93 13 04
Site Internet
Je l'appelais Monsieur Cocteau, un spectacle intimiste sur la vie et l'œuvre d'un artiste vu par une jeune fille, Carole Weisweiller, qui voyait en Cocteau un génie intemporel.
Jean Cocteau, le trait de l'originalité, le propos esthétique, l'art pour influence, l'il rieur, le souci d'être aimé et d'aimer, la simplicité du bonheur. Sa famille, il l'a trouva chez Francine Weisweiller qui l'accueillit chez elle au n°4 de la Place des Etats-Unis à Paris. Hôtel particulier où furent reçus des invités de renom, tels Jean Marais, François Truffaut, Picasso... Une amitié profonde lia Francine Weisweiller à Cocteau et Carole, sa fille, grandit au contact de l'artiste protéiforme.
Carole Weisweiller mit en mots ses années passées aux côtés de l'artiste dans un livre publié aux éditions Michel de Maule, Je l'appelais Monsieur Cocteau. Un hommage littéraire traduit sur la scène du Studio Hébertot par Pascal Vitiello, responsable culturel pour la Principauté de Monaco, lequel voue une passion pour l'art lyrique, après avoir étudié à l'Opéra de Rome. Metteur en scène de théâtre de la Comtesse de Ségur née Rostopchine en 2014 et actuellement Jean-Paul II - Antoine Vitez, Rencontre à Castelgandolfo interprété au Théâtre la Bruyère.
La scénographie s'ouvre sur deux univers, un plan de travail sur tréteaux où sont disposés pêle-mêle livres, feuilles de papier et pots à crayons appartenant à Cocteau et une table basse couverte de livres anciens agrémentée d'un fauteuil, une parenthèse du confort de la famille Weisweiller.
Je l'appelais Monsieur Cocteau débute comme un conte, la rencontre d'un ange et d'une petite fille. Bérengère Dautun interprète Carole Weisweiller de l'enfance à l'année de ses vingt et un ans. Une complicité de tous les instants se tissa entre eux, une amitié sincère. Cocteau détestait la haine et aimait être aimé. Guillaume Bienvenu intervient dans les souvenirs évoqués par Bérengère Dautun, tel le fantôme de Cocteau. Une présence marquée par l'irréprochabilité du comédien, élégant dans son costume et éloquent dans le verbe. Sa vie durant, Carole éprouva de l'émerveillement pour son ami qui la mit en scène à chaque fois qu'il entamait une épreuve artistique, le tournage d'un film, l'écriture de quelques vers, des esquisses dessinées d'un trait sur le papier ou sur un mur. Les images défilent sur le voile blanc installé au milieu du plateau, des extraits en noir et blanc du film Les Enfants terribles, les fresques réalisées en la Villa Santo Sospir et en la chapelle de Villefranche-sur-Mer par l'artiste éponyme.
Cocteau vécut dans une aisance matérielle assurée par Francine Weisweiller. L'argent lui était étranger car ses parents étaient issus de la grande bourgeoisie parisienne. Jean hérita d'un bien-vivre qui lui permit de s'exprimer en toute liberté. Du n°4 de la Place des Etats-Unis à Paris à la Villa Santo Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat, Francine et Carole partagèrent d'intenses moments de convivialité avec Cocteau et Doudou, son ami intime. Cocteau revisita chaque pièce de la Villa en dessinant des fresques inspirées de la mythologie. Surnommé le 'touche-à-tout', il était considéré comme un génie respecté par le commun des vivants. C'est ainsi qu'il lui fut demandé de revoir la décoration de la Chapelle de Villefranche-sur-Mer où il réalisa des fresques mémorables.
Bérengère Dautun se révèle merveilleuse en l'interprétation de Carole Weisweiller. Elle tend une main enfantine à son ami Jean et Cocteau lui tiendra jusqu'à ses vingt et un ans. L'évocation des souvenirs entre Carole et Cocteau, un livre de vie dont les pages tournent avec les influences du temps calligraphié et esquissé.
Guillaume Bienvenu rentre de corps avec intensité et subtilité dans l'homme et l'artiste Cocteau. La mise en scène de Pascal Vitiello, une invitation à écouter le récit passionnant de Carole Weisweiller.
Carole Weisweiller mit en mots ses années passées aux côtés de l'artiste dans un livre publié aux éditions Michel de Maule, Je l'appelais Monsieur Cocteau. Un hommage littéraire traduit sur la scène du Studio Hébertot par Pascal Vitiello, responsable culturel pour la Principauté de Monaco, lequel voue une passion pour l'art lyrique, après avoir étudié à l'Opéra de Rome. Metteur en scène de théâtre de la Comtesse de Ségur née Rostopchine en 2014 et actuellement Jean-Paul II - Antoine Vitez, Rencontre à Castelgandolfo interprété au Théâtre la Bruyère.
La scénographie s'ouvre sur deux univers, un plan de travail sur tréteaux où sont disposés pêle-mêle livres, feuilles de papier et pots à crayons appartenant à Cocteau et une table basse couverte de livres anciens agrémentée d'un fauteuil, une parenthèse du confort de la famille Weisweiller.
Je l'appelais Monsieur Cocteau débute comme un conte, la rencontre d'un ange et d'une petite fille. Bérengère Dautun interprète Carole Weisweiller de l'enfance à l'année de ses vingt et un ans. Une complicité de tous les instants se tissa entre eux, une amitié sincère. Cocteau détestait la haine et aimait être aimé. Guillaume Bienvenu intervient dans les souvenirs évoqués par Bérengère Dautun, tel le fantôme de Cocteau. Une présence marquée par l'irréprochabilité du comédien, élégant dans son costume et éloquent dans le verbe. Sa vie durant, Carole éprouva de l'émerveillement pour son ami qui la mit en scène à chaque fois qu'il entamait une épreuve artistique, le tournage d'un film, l'écriture de quelques vers, des esquisses dessinées d'un trait sur le papier ou sur un mur. Les images défilent sur le voile blanc installé au milieu du plateau, des extraits en noir et blanc du film Les Enfants terribles, les fresques réalisées en la Villa Santo Sospir et en la chapelle de Villefranche-sur-Mer par l'artiste éponyme.
Cocteau vécut dans une aisance matérielle assurée par Francine Weisweiller. L'argent lui était étranger car ses parents étaient issus de la grande bourgeoisie parisienne. Jean hérita d'un bien-vivre qui lui permit de s'exprimer en toute liberté. Du n°4 de la Place des Etats-Unis à Paris à la Villa Santo Sospir à Saint-Jean-Cap-Ferrat, Francine et Carole partagèrent d'intenses moments de convivialité avec Cocteau et Doudou, son ami intime. Cocteau revisita chaque pièce de la Villa en dessinant des fresques inspirées de la mythologie. Surnommé le 'touche-à-tout', il était considéré comme un génie respecté par le commun des vivants. C'est ainsi qu'il lui fut demandé de revoir la décoration de la Chapelle de Villefranche-sur-Mer où il réalisa des fresques mémorables.
Bérengère Dautun se révèle merveilleuse en l'interprétation de Carole Weisweiller. Elle tend une main enfantine à son ami Jean et Cocteau lui tiendra jusqu'à ses vingt et un ans. L'évocation des souvenirs entre Carole et Cocteau, un livre de vie dont les pages tournent avec les influences du temps calligraphié et esquissé.
Guillaume Bienvenu rentre de corps avec intensité et subtilité dans l'homme et l'artiste Cocteau. La mise en scène de Pascal Vitiello, une invitation à écouter le récit passionnant de Carole Weisweiller.
Philippe Delhumeau
03/04/2016

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