




Polyeucte
de Corneille
Mise en scène de Brigitte Jacques-Wajeman
Avec Pascal Bekkar, Pauline Bolcatto, Clément Bresson, Timothée Lepeltier, Aurore Paris, Marc Siemiatycki, Bertrand Suarez-Pazos
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Du 04/02/2016 au 20/02/2016
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 15h.
Théâtre de la Ville - Les Abbesses
31 rue des Abbesses
75018 PARIS
Location au guichet 2 place du Châtelet (4e)
01 42 74 22 77
Site Internet
Polyeucte, une tragédie cornélienne intense et magnifique ainsi mise en scène par Brigitte Jacques-Wajeman.
Qu'il est appréciable d'être le témoin d'une tragédie de Corneille qui bouleverse l'entendement humain. Brigitte Jacques-Wajeman impose une nouvelle écriture de l'auteur du XVIIe siècle en insistant sur la transversalité des rapports entre l'amour humain et l'amour des dieux. La nature de l'homme se décline au pluriel selon l'importance qu'il accorde à l'objet de ses désirs, la femme, et à la volonté d'exercer le pouvoir qui lui est conféré par les dieux. Néarque, seigneur arménien, influence Polyeucte dans l'attention inconsidérée que ce dernier porte à sa femme, Pauline. La noblesse du langage élargi à guillemets ouverts de Néarque se révèle incisif. A son épouse, Polyeucte préfère suivre les recommandations de son ami et faire usage de ses propos pour la suite à venir.
Pauline est au centre d'un conflit d'intérêt. Son père, Félix a contrarié la relation passionnelle entre sa fille et Sévère, chevalier romain, favori de l'Empire. De facto, Félix s'est dépêché de marier Pauline à Polyeucte, seigneur arménien.
La scénographie s'ouvre sur un lit défait dans lequel Pauline se laisse tendrement caresser par son mari. L'arrivée de Néarques mettra un terme à cette parenthèse romantique. Le décor se manifeste par deux imposants panneaux représentant des murs derrière lesquels naissent les tensions nourries par la tragédie. Des parois qui s'ouvrent et se ferment selon l'intensité des mises en situation.
La mise en scène se concentre autour de Polyeucte, Clément Bresson, Sévère, Bertrand Suarez-Pazos, Pauline, Aurore Paris, et Félix, Marc Siemiatycki. Tels les piliers d'un royaume déstabilisé, ils s'affrontent dans un face à face ouvert à crier des vérités et entrouvert sur des empoignements physiques, des renoncements à Dieu et à la vie.
La tragédie de Corneille est peuplée d'évènements aussi soudains qu'irréversibles, lesquels alimentés par des excès de zèle et des passions destructrices élèvent les flambeaux de l'Hymen vers les cieux de la mythologie et de la chrétienté. Vivre pour s'épanouir, souffrir pour renoncer, mourir en martyr, ainsi sont exécutés les mouvements de cette tragédie de Corneille arrachée au temps par Brigitte Jacques-Wajeman qui en propose une version contemporaine riche, intense, aux accents puissants.
Aurore Paris est criante d'amour et de beauté. Clément Bresson est impeccable dans le registre de l'homme bouleversé entre l'amour humain et l'amour des dieux. Bertrand Suarez-Pazos rentre en scène tel un chevalier qui part à la conquête d'un nouveau royaume. Marc Siemiatycki joue un père pris à son propre piège et le destin ne lui sera pas favorable. Pascal Bekkar est un seigneur entreprenant dans le propos et il en jouera jusqu'à l'ultime seconde de sa vie. Pauline Bolcatto suit le moindre mouvement de Pauline, sa présence est indissociable du jeu d'Aurore Paris. Timothée Lepeltier joue le précieux conseiller de Félix, d'où une faculté d'adaptation subtile et habilement construite.
Polyeucte de Brigitte Jacques-Wajeman, une magnifique page de la littérature classique mise en scène au Théâtre des Abbesses.
Pauline est au centre d'un conflit d'intérêt. Son père, Félix a contrarié la relation passionnelle entre sa fille et Sévère, chevalier romain, favori de l'Empire. De facto, Félix s'est dépêché de marier Pauline à Polyeucte, seigneur arménien.
La scénographie s'ouvre sur un lit défait dans lequel Pauline se laisse tendrement caresser par son mari. L'arrivée de Néarques mettra un terme à cette parenthèse romantique. Le décor se manifeste par deux imposants panneaux représentant des murs derrière lesquels naissent les tensions nourries par la tragédie. Des parois qui s'ouvrent et se ferment selon l'intensité des mises en situation.
La mise en scène se concentre autour de Polyeucte, Clément Bresson, Sévère, Bertrand Suarez-Pazos, Pauline, Aurore Paris, et Félix, Marc Siemiatycki. Tels les piliers d'un royaume déstabilisé, ils s'affrontent dans un face à face ouvert à crier des vérités et entrouvert sur des empoignements physiques, des renoncements à Dieu et à la vie.
La tragédie de Corneille est peuplée d'évènements aussi soudains qu'irréversibles, lesquels alimentés par des excès de zèle et des passions destructrices élèvent les flambeaux de l'Hymen vers les cieux de la mythologie et de la chrétienté. Vivre pour s'épanouir, souffrir pour renoncer, mourir en martyr, ainsi sont exécutés les mouvements de cette tragédie de Corneille arrachée au temps par Brigitte Jacques-Wajeman qui en propose une version contemporaine riche, intense, aux accents puissants.
Aurore Paris est criante d'amour et de beauté. Clément Bresson est impeccable dans le registre de l'homme bouleversé entre l'amour humain et l'amour des dieux. Bertrand Suarez-Pazos rentre en scène tel un chevalier qui part à la conquête d'un nouveau royaume. Marc Siemiatycki joue un père pris à son propre piège et le destin ne lui sera pas favorable. Pascal Bekkar est un seigneur entreprenant dans le propos et il en jouera jusqu'à l'ultime seconde de sa vie. Pauline Bolcatto suit le moindre mouvement de Pauline, sa présence est indissociable du jeu d'Aurore Paris. Timothée Lepeltier joue le précieux conseiller de Félix, d'où une faculté d'adaptation subtile et habilement construite.
Polyeucte de Brigitte Jacques-Wajeman, une magnifique page de la littérature classique mise en scène au Théâtre des Abbesses.
Philippe Delhumeau
11/02/2016

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