EN TOURNÉE
MONDIALE

Notre peur de n'être
de Fabrice Murgia
Mise en scène de Fabrice Murgia
Avec Clara Bonnet, Nicolas Buysse, Anthony Foladore, Cécile Maidon, Magali Pinglaut, Ariane Rousseau
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Du 02/02/2016 au 03/02/2016
Hexagone Scène Nationale
24 rue des Aiguinards
38242 MEYLAN
04 76 90 09 80
Site Internet
Monde virtuel
Créé en 2014 au festival d’Avignon, ce spectacle met en scène quatre personnages au mal de vivre plus ou moins marqué. Un homme en deuil, une mère dépassée par la volonté de son fils, adulte, de vivre enfermé dans sa chambre, ainsi qu’une jeune femme ambitieuse, dynamique mais effrayée par la mort. Le fils rappelle les hikikomori, jeunes adultes japonais qui vivent coupés du monde, retranchés derrière leur écran ; ce sont d’ailleurs ces personnes qui ont donné l’idée de la pièce Notre peur de n’être à Fabrice Murgia. Le metteur a voulu ainsi explorer le thème de la solitude, accentuée dans la société actuelle par le développement des nouvelles technologies et des écrans qui font rempart entre les individus. Mais il traite aussi de la peur ancestrale de la mort et de toutes les angoisses qu’elle génère : notre peur d’être, de n’être jamais qui l’on aimerait, de naître, de donner la vie…
Si le propos, dans l’air du temps, n’apporte malheureusement pas de nouvel éclairage sur la question, la scénographie, elle, séduit incontestablement. Le dispositif est composé de trois cellules qui pivotent autour d’un axe ; on découvre ainsi tour à tour les personnages, cloisonnés. Un écran de tulle entre eux et nous rappelle l’isolement dont il est question. Lorsqu’enfin certains des protagonistes se croisent, leur rencontre est médiatisée par une caméra. Nous assistons aux scènes réelles et virtuelles en même temps, puisque le dispositif vidéo est utilisé en direct ; les visages se découvrent alors en transparence sur l’écran, superposés aux corps de chair et d’os, bien présents sur la scène. C’est tout simplement beau. Il est dommage que ce bel écrin renferme quatre destinées qui ne nous passionnent jamais vraiment. Les comédiens n’y sont pour rien ; ils jouent leur partition avec justesse. Mention spéciale d’ailleurs à Ariane Rousseau et son interprétation a cappella de la jolie chanson d’Adriano Celentano « Il Ragazzo Della Via Gluck » ; on est touché par la sincérité de cette scène où une mère se désespère de la folie de son fils. Cette image et bien d’autres seront imprimées dans nos mémoires, mais de la trame narrative il ne nous restera pas grand-chose.
Si le propos, dans l’air du temps, n’apporte malheureusement pas de nouvel éclairage sur la question, la scénographie, elle, séduit incontestablement. Le dispositif est composé de trois cellules qui pivotent autour d’un axe ; on découvre ainsi tour à tour les personnages, cloisonnés. Un écran de tulle entre eux et nous rappelle l’isolement dont il est question. Lorsqu’enfin certains des protagonistes se croisent, leur rencontre est médiatisée par une caméra. Nous assistons aux scènes réelles et virtuelles en même temps, puisque le dispositif vidéo est utilisé en direct ; les visages se découvrent alors en transparence sur l’écran, superposés aux corps de chair et d’os, bien présents sur la scène. C’est tout simplement beau. Il est dommage que ce bel écrin renferme quatre destinées qui ne nous passionnent jamais vraiment. Les comédiens n’y sont pour rien ; ils jouent leur partition avec justesse. Mention spéciale d’ailleurs à Ariane Rousseau et son interprétation a cappella de la jolie chanson d’Adriano Celentano « Il Ragazzo Della Via Gluck » ; on est touché par la sincérité de cette scène où une mère se désespère de la folie de son fils. Cette image et bien d’autres seront imprimées dans nos mémoires, mais de la trame narrative il ne nous restera pas grand-chose.
Caroline Vernisse
09/02/2016
Autres dates : Saint-Denis (Île de la Réunion), Théâtre du Grand Marché, centre dramatique Océan indien, le 31 mars, 1er et 2 avril 2016.

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