




Kiki de Montparnasse
Mise en scène de Jean-Jacques Beineix
Avec Héloïse Wagner, accompagnée par Rémi Oswald ou Jean-Yves Dubanton, Rodrigue Fernandes
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Du 07/01/2016 au 06/03/2016
Du mardi au samedi à 21h, 21h. dimanche à 19h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Kiki de Montparnasse, la reine de la nuit se dévoile sans dessus-dessous avec une liberté artistique signée Jean-Jacques Beineix.
Deux bouquets de bohème fleurissaient le Paris artistique des années 20, Montmartre avec le Lapin Agile et les cabarets sur le boulevard de Clichy fréquentés par les Picasso, Aristide Bruant, Mac Orlan, etc., et Montparnasse avec Modigliani, Foujita, Man Rey... dans les belles brasseries du carrefour Vavin et dans les ateliers d'expression. Une influence artistique adoptée par des peintres, des musiciens, des écrivains sans le sou, mais pour qui la vie avait un parfum poivrée d'inconnu.
Dans les tourbillons d'un Montparnasse en ébullition, Gilles Schlesser a livré entre deux bulles, Rose de Paris, une jeune et jolie standardiste qui s'est mêlée à la vie trépidante des nuits de fête et Jean-Jacques Beineix s'est inspiré de l'histoire de Kiki de Montparnasse pour mettre en scène une femme à la plastique parfaite et un entrain à arc-bouter plus d'un homme sur son passage.
Beineix, c'est 37°2 le matin en 1986 avec la sulfureuse Béatrice Dalle. Quel film, trente ans encore après sa sortie ! Au théâtre, il réalise sa première sortie... enfin son entrée par la grande porte avec la mise en scène de Kiki de Montparnasse. Quelle pièce avec Héloïse Wagner dans le rôle éponyme !
Le Lucernaire se souviendra longtemps de Kiki de Montparnasse, la p'tiote de seize ans qui a quitté sa Bourgogne natale pour venir se frotter à la vie parisienne. Alice Prin de son vrai nom, c'est mignon, mais ça ne le fait pas quand la môme va poser seins nus, le sexe imberbe et les fesses fraîches comme un rosée des prés chez les peintres du moment, Modigliani, Foujita, Soutine. Pour un p'tit billet, elle pose. Pour une p'tite soupe et un ballon de vin, elle pousse la goualante. Pour une nuit, elle s'introduit dans un lit. Pour l'amour, elle se donne à ses amants, le photographe américain Man Ray, dont elle fut éprise jusqu'à plus prise, en fut. Son quartier, c'est Vavin avec La Coupole d'un côté et La Rotonde de l'autre. Les jours de p'tites misères, elle va chercher le réconfort rue Campagne première dans le resto de Rosalie.Kiki s'est trouvée une nouvelle famille avec les artistes qui vivent dans le quartier, elle a un penchant pour Amedeo. Modigliani l'absorbe toute entière dans ses tableaux, il est le maitre du nu des années 20.
Kiki aime cette vie où les bulles de champagne trinquent avec liberté et frivolité. The Jockey, le bal Blomet, le Dingo Bar, des lieux fréquentés par les Américains vivant à Paris, les artistes de tout bord, la jeunesse délurée, dont Kiki était. Elle s'y amusait, dansait, chantait, rencontrait des hommes qui l'invitaient à boire un verre et un jour, un Yankee lui promit de caresser une belle carrière aux USA. Un court séjour à New York la décevra, un contrat emportera quelques temps Fräulein Kiki à Berlin jusqu'à l'annonce du décès de sa mère. Le retour à Paris lui réservera des lendemains qui déchantent. Héloïse Wagner prend la pose avec l'aisance d'une midinette qui n'a pas froid aux yeux, ni aux seins. Héloïse Wagner pousse la chanson accompagnée par un guitariste et un accordéoniste talentueux. La voix ne tremble pas, les paroles sont simples et belles, sincères et nuancées. Héloïse Wagner est impressionnante dans l'interprétation de l'égérie des artistes du 14e arrondissement. Héloïse et Kiki font corps commun, vivent des insouciances confondues, respirent les parfums envoûtants des hommes qui les séduisent, s'assoient à la même table à La Coupole ou à La Rotonde, s'enivrent des alcools qui font tourner la tête, s'oublient dans la cocaine et l’héroïne. Héloïse Wagner sublime Kiki, le plateau s'embrase de la présence de Héloïse comme Kiki embrasait le quartier Vavin, la comédienne se voue dans le personnage avec une aisance artistique et humaine généreuse. Héloïse Wagner est simplement BELLE et GRANDE.
La mise en scène de Jean-Jacques Beineix, c'est une chronologie en pop-up de Kiki de Montparnasse qui s'élève et se replie selon l'étourdissement et les palpations partagés par la comédienne. La scénographie invite à pousser la porte d'un pan de l'existence de Kiki et à s'assoir dans l'ombre des musiciens, lesquels excellent dans leur registre respectif. Jean-Jacques Beineix emporte le public dans un spectacle vivant qui fera date demain, après-demain et... MERCI Monsieur Beineix pour ce magnifique moment de théâtre.
Un mot à Kiki de Montparnasse, le public vous adore dans ce p'tit coin du 14e, le Lucernaire.
Dans les tourbillons d'un Montparnasse en ébullition, Gilles Schlesser a livré entre deux bulles, Rose de Paris, une jeune et jolie standardiste qui s'est mêlée à la vie trépidante des nuits de fête et Jean-Jacques Beineix s'est inspiré de l'histoire de Kiki de Montparnasse pour mettre en scène une femme à la plastique parfaite et un entrain à arc-bouter plus d'un homme sur son passage.
Beineix, c'est 37°2 le matin en 1986 avec la sulfureuse Béatrice Dalle. Quel film, trente ans encore après sa sortie ! Au théâtre, il réalise sa première sortie... enfin son entrée par la grande porte avec la mise en scène de Kiki de Montparnasse. Quelle pièce avec Héloïse Wagner dans le rôle éponyme !
Le Lucernaire se souviendra longtemps de Kiki de Montparnasse, la p'tiote de seize ans qui a quitté sa Bourgogne natale pour venir se frotter à la vie parisienne. Alice Prin de son vrai nom, c'est mignon, mais ça ne le fait pas quand la môme va poser seins nus, le sexe imberbe et les fesses fraîches comme un rosée des prés chez les peintres du moment, Modigliani, Foujita, Soutine. Pour un p'tit billet, elle pose. Pour une p'tite soupe et un ballon de vin, elle pousse la goualante. Pour une nuit, elle s'introduit dans un lit. Pour l'amour, elle se donne à ses amants, le photographe américain Man Ray, dont elle fut éprise jusqu'à plus prise, en fut. Son quartier, c'est Vavin avec La Coupole d'un côté et La Rotonde de l'autre. Les jours de p'tites misères, elle va chercher le réconfort rue Campagne première dans le resto de Rosalie.Kiki s'est trouvée une nouvelle famille avec les artistes qui vivent dans le quartier, elle a un penchant pour Amedeo. Modigliani l'absorbe toute entière dans ses tableaux, il est le maitre du nu des années 20.
Kiki aime cette vie où les bulles de champagne trinquent avec liberté et frivolité. The Jockey, le bal Blomet, le Dingo Bar, des lieux fréquentés par les Américains vivant à Paris, les artistes de tout bord, la jeunesse délurée, dont Kiki était. Elle s'y amusait, dansait, chantait, rencontrait des hommes qui l'invitaient à boire un verre et un jour, un Yankee lui promit de caresser une belle carrière aux USA. Un court séjour à New York la décevra, un contrat emportera quelques temps Fräulein Kiki à Berlin jusqu'à l'annonce du décès de sa mère. Le retour à Paris lui réservera des lendemains qui déchantent. Héloïse Wagner prend la pose avec l'aisance d'une midinette qui n'a pas froid aux yeux, ni aux seins. Héloïse Wagner pousse la chanson accompagnée par un guitariste et un accordéoniste talentueux. La voix ne tremble pas, les paroles sont simples et belles, sincères et nuancées. Héloïse Wagner est impressionnante dans l'interprétation de l'égérie des artistes du 14e arrondissement. Héloïse et Kiki font corps commun, vivent des insouciances confondues, respirent les parfums envoûtants des hommes qui les séduisent, s'assoient à la même table à La Coupole ou à La Rotonde, s'enivrent des alcools qui font tourner la tête, s'oublient dans la cocaine et l’héroïne. Héloïse Wagner sublime Kiki, le plateau s'embrase de la présence de Héloïse comme Kiki embrasait le quartier Vavin, la comédienne se voue dans le personnage avec une aisance artistique et humaine généreuse. Héloïse Wagner est simplement BELLE et GRANDE.
La mise en scène de Jean-Jacques Beineix, c'est une chronologie en pop-up de Kiki de Montparnasse qui s'élève et se replie selon l'étourdissement et les palpations partagés par la comédienne. La scénographie invite à pousser la porte d'un pan de l'existence de Kiki et à s'assoir dans l'ombre des musiciens, lesquels excellent dans leur registre respectif. Jean-Jacques Beineix emporte le public dans un spectacle vivant qui fera date demain, après-demain et... MERCI Monsieur Beineix pour ce magnifique moment de théâtre.
Un mot à Kiki de Montparnasse, le public vous adore dans ce p'tit coin du 14e, le Lucernaire.
Philippe Delhumeau
13/01/2016

AVIGNON
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de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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