EN TOURNÉE
EN FRANCE
EN FRANCE
Le Conte d'hiver
de William Shakespeare
Mise en scène de Philippe Car
Avec Valérie Bournet, Francisco Cabello, Philippe Car, Nicolas Delorme, Susanna Martini, Vincent Trouble
Voyage au pays imaginaire de Shakespeare
Leontes, roi de Bohème et Polixènes, roi de Sicile sont amis d’enfance. Alors que Polixènes est en visite officielle en Bohème, Leontes, fou de jalousie, soupçonne à tort sa femme Hermione d’avoir une relation adultère avec lui et de porter l’enfant né de cette trahison. Il la fait donc enfermer et donne l’ordre d’empoisonner Polixènes. Ce dernier réussit à s’enfuir grâce à Camillo, fidèle serviteur de Leontes, qui se rend compte de la folie de son roi. En prison, Hermione accouche de Perdita, qui, sur ordre du roi, est abandonnée loin de là. Bien évidemment, comme souvent dans les contes ou les mythes, elle est recueillie par un vieux berger et son fils. On la retrouve ainsi seize ans plus tard, en Sicile, devenue une magnifique bergère, sur le point de se marier à Florizel, déguisé en simple berger mais qui n’est autre que le fils de Polixènes…
Rien de très original a priori dans cette histoire de comédie. Sauf qu’on la doit au maître Shakespeare (dont on fêtera le 400ème anniversaire de la mort en 2016) et qu’avec le dramaturge anglais l’entremêlement des tons et l’exacerbation des sentiments donnent toujours du sel à l’intrigue. Comédie et tragédie se côtoient ainsi pour nous donner ensemble une réflexion sur la jalousie (dont Othello est resté l’exemple type dans le théâtre shakespearien) et un divertissement léger. La compagnie de Philippe Car, l’Agence de Voyages imaginaires, a bien su faire ressortir ces changements de registres puisque les deux parties du spectacle, séparées par seize années (que le Temps fait passer d’un coup de baguette magique et à grand renfort de jeux de mots), présentent deux ambiances très différentes. A la tragédie correspond une musique gitane grave et triste ; à la comédie de joyeux airs siciliens. Grâce aux comédiens-musiciens, on assiste presque à deux pièces en une. Que dis-je ? On a quatre spectacles pour le prix d’un : au théâtre s’associent la musique, la pantomime clownesque et le one-man-show du Temps !
L’ambiance de fête foraine typique de l’Agence de Voyages imaginaires sied parfaitement à l’univers de Shakespeare, souvent grotesque, toujours haut en couleurs et théâtral, puisque le monde est un théâtre pour lui. Voilà pourquoi les costumes bigarrés, le foisonnement du décor et des accessoires sont judicieux. Voilà pourquoi le jeu outré des comédiens est pertinent (et drôle !). Voilà pourquoi la plongée dans le spectacle à l’entrée dans la salle, où nous sommes accueillis en musique, et le prolongement des festivités à la sortie, avec le philtre d’amour partagé, est tout-à-fait dans l’esprit du maître. Tout est théâtre chez Philippe Car, comme chez Shakespeare, et son philtre d’amour fait effet : le public repart conquis !
Rien de très original a priori dans cette histoire de comédie. Sauf qu’on la doit au maître Shakespeare (dont on fêtera le 400ème anniversaire de la mort en 2016) et qu’avec le dramaturge anglais l’entremêlement des tons et l’exacerbation des sentiments donnent toujours du sel à l’intrigue. Comédie et tragédie se côtoient ainsi pour nous donner ensemble une réflexion sur la jalousie (dont Othello est resté l’exemple type dans le théâtre shakespearien) et un divertissement léger. La compagnie de Philippe Car, l’Agence de Voyages imaginaires, a bien su faire ressortir ces changements de registres puisque les deux parties du spectacle, séparées par seize années (que le Temps fait passer d’un coup de baguette magique et à grand renfort de jeux de mots), présentent deux ambiances très différentes. A la tragédie correspond une musique gitane grave et triste ; à la comédie de joyeux airs siciliens. Grâce aux comédiens-musiciens, on assiste presque à deux pièces en une. Que dis-je ? On a quatre spectacles pour le prix d’un : au théâtre s’associent la musique, la pantomime clownesque et le one-man-show du Temps !
L’ambiance de fête foraine typique de l’Agence de Voyages imaginaires sied parfaitement à l’univers de Shakespeare, souvent grotesque, toujours haut en couleurs et théâtral, puisque le monde est un théâtre pour lui. Voilà pourquoi les costumes bigarrés, le foisonnement du décor et des accessoires sont judicieux. Voilà pourquoi le jeu outré des comédiens est pertinent (et drôle !). Voilà pourquoi la plongée dans le spectacle à l’entrée dans la salle, où nous sommes accueillis en musique, et le prolongement des festivités à la sortie, avec le philtre d’amour partagé, est tout-à-fait dans l’esprit du maître. Tout est théâtre chez Philippe Car, comme chez Shakespeare, et son philtre d’amour fait effet : le public repart conquis !
Caroline Vernisse
13/12/2015
Les dates : 3, 4 décembre 2015 La Vence Scène / Saint-Egrève (38) ; 8, 9, 10, 11 décembre 2015 Le Cratère / Alès (30) ; 17, 18 décembre 2015 Espace Diamant / Ajaccio (2A) ; 2 février 2016 Le Sémaphore / Cébazat (63) ; 4 février 2016 Théâtre de Cusset / Cusset (03) ; 9 février 2016 Théâtre d’Aurillac / Aurillac( 15) ; 23 février 2016 Espace Nova / Velaux (13) ; 21, 22 avril 2016 La Faiencerie / Creil (60).
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
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PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
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Mise en scène de Philippe Mercier