


Occident
de Rémy De Vos
Mise en scène de Serge Lipszyc
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Du 01/10/2015 au 18/10/2015
Jeudi, vendredi à 20h30. Samedi à 16h et 20h30.
Théâtre de l'Epée de bois
Cartoucherie
Route du Champ-de-manoeuvre
75012 PARIS
Métro Château de Vincennes / Bus 112
01 48 08 39 74
Occident, l'histoire d'un couple en proie au vide laissé des années de vie commune qui se nourrit d'insultes et d'envie de tuer l'autre.
Rémy De Vos, une écriture de territoire, des destins qui se confondent dans des huis-clos intenses et tragiques. Serge Lipszyc, des mises en scène de terrain qui vont à la rencontre d'un public soucieux de voir un théâtre dont le travail se désincarne de la réalité. De Vos - Lipszyc, un langage partagé entre psychologie et conscience sociale. La violence ordinaire en fil d'Ariane, des personnages en perdition, deux points de rupture identifiés par un mari alcoolique et une épouse frustrée.
Occident se mure dans un décor minimalisé à deux chaises. Assise, la femme attend tous les soirs son mari. Le regard est inexpressif, les yeux fixent le néant, le corps semble figer à la chaise par un lien invisible. L'époux rentre, pose les deux mains sur le dossier de la chaise, regarde sa femme, l'insulte jusqu'à la faire réagir. Putain, salope, des uppercuts en pleine face, il est ainsi tous les soirs. La femme prend le dessus quand putain et salope muent en grosse salope et vieille putain. La tension monte d'un cran sous la ceinture quand elle lui balance : "Tu ne bandes plus" et d'autres images liées à l'impuissance.
Le ton est lancé, la poésie se pare d'une langue exprimée avec peu de mots, lesquels vont droit au but, blessent, affligent, provoquent. L'intensité de la situation se veut tour à tour cynique, pitoyable, drôle et agressive. Huis-clos dramatique sur fond de misère humaine, le racisme s'installe dans le foyer. Le verbe s'engage sur des terrains minés d'extrémisme et d'intolérance.
Juliane Corre et Lionel Muzin incarnent un couple ordinaire dont le quotidien est cadencé avec des futilités, des propos à deux balles. Des vies de merde dont l'odeur se répand jusque dans les affronts. A qui revient la faute ? A celui qui se bourre la tronche tous les soirs ? Ou à celle qui ne se fait plus mettre par son poivrot de bonhomme ?
La mise en scène d'Occident, un jeu de chaises pervers entre Amour et Trahison de Pinter, la solitude de La Femme seule de Dario Fo, le propos inversé de Couple en danger d'Eric Assous car, in situ, le bonheur a le goût du bouchon. Serge Lipszyc réalise une mise en scène à la fois vertigineuse dans cette chorégraphie de vie conjugale balayée par le jeu de deux comédiens hors norme et subtile avec son approche personnelle de ce théâtre de terrain intimiste et bouleversant.
Occident se mure dans un décor minimalisé à deux chaises. Assise, la femme attend tous les soirs son mari. Le regard est inexpressif, les yeux fixent le néant, le corps semble figer à la chaise par un lien invisible. L'époux rentre, pose les deux mains sur le dossier de la chaise, regarde sa femme, l'insulte jusqu'à la faire réagir. Putain, salope, des uppercuts en pleine face, il est ainsi tous les soirs. La femme prend le dessus quand putain et salope muent en grosse salope et vieille putain. La tension monte d'un cran sous la ceinture quand elle lui balance : "Tu ne bandes plus" et d'autres images liées à l'impuissance.
Le ton est lancé, la poésie se pare d'une langue exprimée avec peu de mots, lesquels vont droit au but, blessent, affligent, provoquent. L'intensité de la situation se veut tour à tour cynique, pitoyable, drôle et agressive. Huis-clos dramatique sur fond de misère humaine, le racisme s'installe dans le foyer. Le verbe s'engage sur des terrains minés d'extrémisme et d'intolérance.
Juliane Corre et Lionel Muzin incarnent un couple ordinaire dont le quotidien est cadencé avec des futilités, des propos à deux balles. Des vies de merde dont l'odeur se répand jusque dans les affronts. A qui revient la faute ? A celui qui se bourre la tronche tous les soirs ? Ou à celle qui ne se fait plus mettre par son poivrot de bonhomme ?
La mise en scène d'Occident, un jeu de chaises pervers entre Amour et Trahison de Pinter, la solitude de La Femme seule de Dario Fo, le propos inversé de Couple en danger d'Eric Assous car, in situ, le bonheur a le goût du bouchon. Serge Lipszyc réalise une mise en scène à la fois vertigineuse dans cette chorégraphie de vie conjugale balayée par le jeu de deux comédiens hors norme et subtile avec son approche personnelle de ce théâtre de terrain intimiste et bouleversant.
Philippe Delhumeau
04/10/2015

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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