Don Quichotte et Don Juan
de René Escudié
Mise en scène de Claude Pelopidas
Avec Claude Pelopidas, Mathieu Lisart
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Du 08/07/2004 au 31/07/2004
18 heures.
Lucernaire
2 place des Carmes
84000 AVIGNON
04 90 80 42 30
Don Quichotte et Don Juan, immortels, entrés dans le 21e siècle, partagent un loft à Paris, Moscou ou ailleurs...
Un auteur est tiraillé entre ses personnages et la popote qui menace de déborder de la casserole. Cet agité à la voix suraiguë est en fait le survivant de ce que fut le grand Don Quichotte. Ayant choisi l’immortalité, il se retrouve aujourd’hui à publier des romans d’espionnage et partage son appartement avec les restes de Don Juan, lui aussi devenu éternel depuis 1697, date à laquelle ils ont signé une sorte de PACS avant l’heure. Depuis, ce couple insolite traverse les siècles. Et tandis que l’un se laisse attaquer par le gras dans l’ennui d’un bureau, l’autre tente de cultiver sa niac et virevolte comme les moulins à vent qui l’ont rendu célèbre : si le premier évolue dans l’air du temps et s’est reconverti en mage consolant les femmes délaissées, l’autre s’accroche à son glorieux passé qu’il ne cesse de revivre à travers ses écrits. Mais ce soir-là, Don Juan a décidé de briser leur quotidien ronronnant en rompant son engagement de ne pas amener de "femelle" dans leur logement pour dépuceler son énervé d’ami. Ce qui lui vaut une crise de nerfs mémorable tant la panique de voir une femme s’empare du grand "Quiqui".
Si le texte s’engage parfois sur des analyses freudiennes souvent indigestes des comportements sexuels extrêmes des deux amis, il est sauvé par Claude Pelopidas qui compose un Don Quichotte attendrissant, gamin et humain en dépit de son immortalité. Son jeu gomme toutes les faiblesses, notamment le fait que son personnage rappelle beaucoup Sganarelle dans ses rapports à Don Juan (malgré deux démentis de l’intéressé, qui refuse d’être assimilé au célèbre serviteur) et surtout les hésitations de son partenaire qui a bien du mal à sortir une phrase sans l’accrocher. Sans doute, tel Don Juan, trop soucieu de lui-même...La mise en scène est bourrée de trouvailles telles que le malheureux Don Quichotte, enfoui dans un duvet rouge à l’idée de son prochain dépucelage, et s’extirpant brusquement de son fourreau en se dressant sur scène pour crier au monde son envie de "forniquer"... Original mais un peu brouillon.
Si le texte s’engage parfois sur des analyses freudiennes souvent indigestes des comportements sexuels extrêmes des deux amis, il est sauvé par Claude Pelopidas qui compose un Don Quichotte attendrissant, gamin et humain en dépit de son immortalité. Son jeu gomme toutes les faiblesses, notamment le fait que son personnage rappelle beaucoup Sganarelle dans ses rapports à Don Juan (malgré deux démentis de l’intéressé, qui refuse d’être assimilé au célèbre serviteur) et surtout les hésitations de son partenaire qui a bien du mal à sortir une phrase sans l’accrocher. Sans doute, tel Don Juan, trop soucieu de lui-même...La mise en scène est bourrée de trouvailles telles que le malheureux Don Quichotte, enfoui dans un duvet rouge à l’idée de son prochain dépucelage, et s’extirpant brusquement de son fourreau en se dressant sur scène pour crier au monde son envie de "forniquer"... Original mais un peu brouillon.
Hélène Chevrier
14/07/2004

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
Comédie Bastille

PARIS





Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
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