Café noir
de Agatha Christie
Mise en scène de Michel Fagadau
Avec Raymond Acquaviva, Stéphane Comby, André Debaar, Stéphanie Fagadau, Alain Feydeau, Laurent Le Doyen, Noëlle Musard, Yann Pradal, Fabienne Tricottet
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Jusqu'au 15/08/2004
Mardi, mercredi, jeudi, samedi à 21 heures,
vendredi à 18 h 30, dimanche à 15 h 30.
Comédie des Champs-Elysées
15, avenue Montaigne
75008 PARIS
Métro Alma-Marceau
01 53 23 99 19
Qui a tué Sir Amory ? Avec Café noir, Agatha Christie convie le spectateur à percer le mystère en compagnie de son célèbre détective Hercule Poirot. Un jeu de pistes qui mettra à l’épreuve "les petites cellules grises" et le sens de l’observation de chacun.
Les amateurs des intrigues diaboliques d’Agatha Christie ne seront pas déroutés par Café noir. Tous les ingrédients chers à la "reine du crime" sont en effet présents : Autour du vieux et tyrannique Sir Amory, un panel de personnages ambigus à souhait dissimule rancurs et secrets derrière les tentures d’un vieux manoir anglais. L’orage gronde dehors et bien sûr la nuit ne s’achèvera pas sans que succombe le riche patriarche. L’arme du crime ? Un café noir au goût bien amer dans lequel la main de l’assassin a versé quelques gouttes d’un puissant poison. Les mobiles et les mensonges foisonnent et il faudra toute la sagacité du fameux Hercule Poirot pour que le coupable soit démasqué, au terme d’une enquête riche en rebondissements.La forme théâtrale s’avère particulièrement adaptée aux lois du genre policier : la scène n’est-elle pas le lieu idéal pour abriter un huis clos où chacun s’avance masqué, suspect potentiel livré au regard d’un public qui se fait le témoin complaisant de cet entrelacs de faux-semblants ? Reste à savoir si la salle saura faire preuve du même talent que le fameux détective belge pour démêler les fils de cet écheveau complexe et faire émerger la vérité.La mise en scène de Michel Fagadau se met au service de l’aspect ludique de la plume d’Agatha Christie. C’est avec beaucoup de précision que chaque regard et chaque geste sont mesurés de manière à interroger le spectateur et parfois à l’égarer. La légèreté du ton qui accompagne ce chassé-croisé d’indices et de fausses pistes permet de ne jamais oublier qu’il s’agit là d’un divertissement qui ne se prend pas au sérieux. A cet égard, il est possible de regretter que tous les acteurs n’assument pas le mélange de mystère et de grotesque de leur personnage avec le même panache que Raymond Acquaviva, qui campe un Hercule Poirot truculent. Leur manque de conviction et de générosité explique peut-être en partie un certain essoufflement de la pièce vers la fin, au moment où la cascade de révélations et la succession des coups de théâtre mériteraient une énergie plus soutenue. Le dénouement tant attendu s’opère ainsi dans la précipitation et apparaît quelque peu escamoté.Mais il serait absurde de bouder son plaisir et de dédaigner ce jeu de devinettes qui, malgré ses quelques imperfections, peut se vanter de ne pas laisser le spectateur s’ennuyer une seule seconde.
Frédéric Elies
07/07/2004

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
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Le Radeau de la Méduse
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