


Pas un kopeck
de Anton Tchekhov
Mise en scène de Guillaume Dollinger
Avec Maité Schvan, Sylvain Porcher, Vincent Remoissenet
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Du 12/11/2014 au 30/11/2014
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 15h30.
Théâtre Douze
6, avenue Maurice Ravel
75012 PARIS
Métro Porte de Vincennes, Bel-Air, Porte dorée
01 44 75 60 31
Site Internet
Ces trois textes, irrésistiblement drôles, sont d'une efficacité redoutable.
Pas un kopeck, nom novateur pour trois pièces qui ne le sont pas : c’est sous ce titre que le metteur en scène Guillaume Dollinger a regroupé trois petites comédies régulièrement représentées de Tchekhov : Une Demande en mariage, Les Méfaits du tabac et L'Ours. Chronologiquement, l’idée tient admirablement la route puisque dans la première pièce ici transformé en premier acte nous assistons à la rencontre houleuse mais néanmoins concluante des deux principaux protagonistes des deux actes (ou pièces ?) à venir. Après quelques considérations bassement mercantiles, le grand amour et sa conclusion officielle, le mariage, pourront voir le jour.
Le mari fumera, et s’en plaindra (tout en se plaignant d’un autre fardeau, aussi, servant ainsi à la fois la cause misogyne et celle des associations anti-tabac) lors de son monologue. Le tabac tua-t-il déjà, au XIXe siècle ? La pièce ne l’affirme pas, mais on peut le croire, car voilà que le fumeur laisse son épouse veuve lors du dernier volet du spectacle.
Cette fin de l’histoire sera un recommencement : mêmes préoccupations bassement financières, même bisbilles (mais en plus viril aussi, cette fois-ci, les personnages auront eu le temps de grandir), et même goût pour l’amour que les disputes n’empêchent nullement et semblent même encourager.
La mise en scène tout en finesse n’oublie pas d’être diversifiée : pour preuve, le jeu de lumière du deuxième acte et tout son déroulement devant le rideau créant ainsi une nouvelle proximité avec le public. On sait qu’efficacité et simplicité font souvent bon ménage au théâtre, et la preuve nous en est redonnée ici: les quelques éléments de décor sont suffisamment mis en valeur pour prendre un réel plaisir esthétique sans pour autant que l'action se retrouve ralentie. En faisant ainsi une confiance totale au texte, les amateurs de Tchekhov seront ravis. Les autres, certes, un peu moins.
L’aisance des acteurs dans l’interprétation des personnages de cette Russie profonde d’un autre siècle est à souligner. Les trois acteurs Maïté Schvan, Sylvain Porcher et Vincent Remoissenet jouent avec beaucoup d'aisance et communiquent merveilleusement leur plaisir de jouer aux spectateurs.
Le mari fumera, et s’en plaindra (tout en se plaignant d’un autre fardeau, aussi, servant ainsi à la fois la cause misogyne et celle des associations anti-tabac) lors de son monologue. Le tabac tua-t-il déjà, au XIXe siècle ? La pièce ne l’affirme pas, mais on peut le croire, car voilà que le fumeur laisse son épouse veuve lors du dernier volet du spectacle.
Cette fin de l’histoire sera un recommencement : mêmes préoccupations bassement financières, même bisbilles (mais en plus viril aussi, cette fois-ci, les personnages auront eu le temps de grandir), et même goût pour l’amour que les disputes n’empêchent nullement et semblent même encourager.
La mise en scène tout en finesse n’oublie pas d’être diversifiée : pour preuve, le jeu de lumière du deuxième acte et tout son déroulement devant le rideau créant ainsi une nouvelle proximité avec le public. On sait qu’efficacité et simplicité font souvent bon ménage au théâtre, et la preuve nous en est redonnée ici: les quelques éléments de décor sont suffisamment mis en valeur pour prendre un réel plaisir esthétique sans pour autant que l'action se retrouve ralentie. En faisant ainsi une confiance totale au texte, les amateurs de Tchekhov seront ravis. Les autres, certes, un peu moins.
L’aisance des acteurs dans l’interprétation des personnages de cette Russie profonde d’un autre siècle est à souligner. Les trois acteurs Maïté Schvan, Sylvain Porcher et Vincent Remoissenet jouent avec beaucoup d'aisance et communiquent merveilleusement leur plaisir de jouer aux spectateurs.
Philippe Kalman
17/11/2014

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
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LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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