Les Quatre jumelles

de Copi
Mise en scène de Michel Vignaud
Avec Anouk Féral, Sarah Fuentes, Laëtitia Mas, Rébecca Stella
Une situation simple : un huis clos chez les jumelles Smith en exil forcé en Alaska pour cause de hold-up à répétition. Un événement inattendu : déboule un autre couple de jumelles en cavale, les Goldwashing, dont les têtes sont également mises à prix. Elles sont considérées par le FBI comme les serial killeuses les plus dangereuses des Etats-Unis depuis l’affaire Charles Manson. Commence alors une lutte infernale entre ces quatre êtres assoiffés de pouvoir et d’argent. La planque des quatre jumelles est désormais un ring où tous les coups sont permis...
Partis pris de mise en scène.
Mettre en scène cette pièce aussi chargée qu’un explosif, c’est tirer sur la goupille de la grenade puis ramasser les débris, les assembler et donner à voir un spécimen rare du théâtre contemporain, un cyclone tout droit venu de l’Argentine et qui rafle tout sur son passage, indistinctement public et comédiens sans leur laisser le temps de reprendre leur souffle.Nous avons choisi de considérer la drogue au sens propre comme moyen d’en aborder une autre tout aussi dangereuse mais plus vicieuse et qui envahit notre société : la chirurgie esthétique. Même symptômes, même résultats : des êtres perdus, en quête d’identité, de perfection. Une dérive d’aujourd’hui, la peur de l’autre et donc de soi-même, se vouloir parfait au risque de se transformer en monstre humain, vouloir s’oublier au risque de se perdre. Ainsi nos quatre jumelles se défoncent au silicone et à la perruque, se transforment peu à peu en toxico du botox, en pantins solitaires accumulant tous les codes d’une féminité à la dérive.D’ailleurs nos jumelles ont l’intime conviction que pour être une femme parfaite, il faut être, paraître et vivre comme Barbie : en rose ! En revanche, Copi n’a pas Les mêmes aspirations que Barbie mais plutôt celles d’un enfant cruel dont l’obsession serait de tuer et de ressusciter ces jouets préférés. Dans la pièce, la mort a une telle importance que nous lui avons attribué son propre espace, auquel le public n’aura accès que par le petit trou de la serrure. Situer la mort en coulisse, c’est donner au spectateur les clés pour accéder à son propre fantasme de la mort.D’une addiction à une autre, de la femme meurtrie au monstre du scalpel, il n’y a qu’un pas que les jumelles franchiront, toutes perdues qu’elles sont dans ce désir de perfection physique qui hante aujourd’hui notre société en mal d’amour. 20/05/2004

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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Solitude d'un ange gardien
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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