


Mais c'est absurde
de Nicolas Guillemot, Ronan Pécout
Mise en scène de Manon Boudou, Mélissa Gardet
Avec Nicolas Guillemot, Ronan Pécout
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Du 06/05/2014 au 17/08/2014
Comédie Contrescarpe
5 rue Blainville
75005 PARIS
01 43 26 25 60
Site Internet
L’absurde, où commence-t-il et où finit-t-il ? A cette double interrogation, Nicolas Guillemot et Ronan Pécout essaient d’apporter une réponse... Aussi absurde soit-elle !
Pour une fois, la compagnie du Mouton Noir ne joue pas au complet sa nouvelle création, Mais c’est absurde. A la tête du troupeau éparpillé, Manon Boudou et Mélissa Gardet assurent la mise en scène. Nicolas Guillemot et Ronan Pécout interprètent deux personnages, un patient et un psy. Le Mouton Noir vit par habitude sur les hauts plateaux balayés par un vent de surréalisme, lequel pousse dans son souffle la fantaisie, la poésie et le rire. Et l’humain dans ce méli-mélo, que devient-il ? Le Mouton Noir se livre au public pour se faire caresser le propos dans le sens de l’humour, se faire apprécier pour la qualité de sa bonne humeur... servie bleue pour sa tendreté, coupée rosie pour l’expression et fondante pour le plaisir.
Le Mouton Noir n’est pas un comédien anodin qui monte sur scène pour jouer son numéro et puis s’en va. Bien au contraire, il est de cette variété d’artiste qui vient en scène comme le public vient au théâtre pour le partage des impressions, le travail et l’attente, la maîtrise et la découverte, la finalité et la reconnaissance. Ainsi, en est-il de la philosophie de ce collectif fondé en 2011 par Manon Boudou qui véhicule une image organisée depuis Le Père Pétuel et la Mère Tume, SHAKEspeare et depuis peu avec Mais c’est absurde.
Cette nouvelle création prend racine dans le cabinet d’un psy pour le moins canalisé sur l’imprévisible et pour le plus inaccessible. Le patient peine à comprendre ce qui lui arrive après une consultation pour le moins anecdotique et pour le plus renfermée car la porte d’entrée s’est volatilisée.
Qui n’a jamais fréquenté le cabinet d’un psychologue peut laisser son imagination vagabonder sur la relation qui s’installe d’homme à homme. Si le test de la chauve-souris et du papillon existe toujours, la thérapie s’est ouverte sur de nouveaux champs de bataille. S’installe au fil de Mais c’est absurde, une relation qui fluctue comme le Cac 40, fragilité et tremblement, désinvolture et colère, stabilité et rigueur.
Mais c’est absurde, un texte écrit avec les yeux de la jeunesse sociale pour une interprétation artistique à huis clos. Nicolas Guillemot, l’anonyme, est un homme presque bien sous tout rapport qu’un rien peut très vite ébranler. Il alterne les phases de reconstitutions de personnalité à la façon d’un marin qui navigue avec la houle. Qu’est-il venu chercher chez ce psy, joué par Ronan Pécout ? Un thérapeute qui dérange les pièces du puzzle, qui improvise comme il respire, qui se révèle aussi labyrinthique que son cabinet sans porte.
Les comédiens se donnent sans compter. Ils domptent l’espace sans enfreindre les limites, lesquelles sont imperceptibles à l’œil et imaginables selon les mises en situation qui se succèdent à une cadence infernale. L’absurde se fond dans l’espace et inversement, le temps avance à l’intensité des énergies en présence. Le public est emporté dans cette création car la mise en scène de Manon Boudou et Mélissa Gardet est construite à partir des imprévus révélés par la condition humaine. Nicolas Guillemot et Ronan Pécout les déconstruisent dans un jeu où le fondamental glisse vers l’absurde et c’est ce qui fait l’intérêt de cette pièce comme des précédentes.
Le Mouton Noir n’est pas un comédien anodin qui monte sur scène pour jouer son numéro et puis s’en va. Bien au contraire, il est de cette variété d’artiste qui vient en scène comme le public vient au théâtre pour le partage des impressions, le travail et l’attente, la maîtrise et la découverte, la finalité et la reconnaissance. Ainsi, en est-il de la philosophie de ce collectif fondé en 2011 par Manon Boudou qui véhicule une image organisée depuis Le Père Pétuel et la Mère Tume, SHAKEspeare et depuis peu avec Mais c’est absurde.
Cette nouvelle création prend racine dans le cabinet d’un psy pour le moins canalisé sur l’imprévisible et pour le plus inaccessible. Le patient peine à comprendre ce qui lui arrive après une consultation pour le moins anecdotique et pour le plus renfermée car la porte d’entrée s’est volatilisée.
Qui n’a jamais fréquenté le cabinet d’un psychologue peut laisser son imagination vagabonder sur la relation qui s’installe d’homme à homme. Si le test de la chauve-souris et du papillon existe toujours, la thérapie s’est ouverte sur de nouveaux champs de bataille. S’installe au fil de Mais c’est absurde, une relation qui fluctue comme le Cac 40, fragilité et tremblement, désinvolture et colère, stabilité et rigueur.
Mais c’est absurde, un texte écrit avec les yeux de la jeunesse sociale pour une interprétation artistique à huis clos. Nicolas Guillemot, l’anonyme, est un homme presque bien sous tout rapport qu’un rien peut très vite ébranler. Il alterne les phases de reconstitutions de personnalité à la façon d’un marin qui navigue avec la houle. Qu’est-il venu chercher chez ce psy, joué par Ronan Pécout ? Un thérapeute qui dérange les pièces du puzzle, qui improvise comme il respire, qui se révèle aussi labyrinthique que son cabinet sans porte.
Les comédiens se donnent sans compter. Ils domptent l’espace sans enfreindre les limites, lesquelles sont imperceptibles à l’œil et imaginables selon les mises en situation qui se succèdent à une cadence infernale. L’absurde se fond dans l’espace et inversement, le temps avance à l’intensité des énergies en présence. Le public est emporté dans cette création car la mise en scène de Manon Boudou et Mélissa Gardet est construite à partir des imprévus révélés par la condition humaine. Nicolas Guillemot et Ronan Pécout les déconstruisent dans un jeu où le fondamental glisse vers l’absurde et c’est ce qui fait l’intérêt de cette pièce comme des précédentes.
Philippe Delhumeau
14/07/2014

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