




Examen
de collectif (commande de textes à dix auteurs allemands, dix auteurs français)
Mise en scène de Michel Didym
Avec Elèves comédiens du Conservatoire régional du Grand Nancy, élèves de l’Université de Lorraine
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Du 09/04/2014 au 18/04/2014
Lycée Henri Poincaré
2 rue de la Visitation
54000 NANCY
Cinq minutes de démonstration pour le meilleur et pour le tragique. Dans le cadre des Rencontres internationales des Nouvelles Générations (Ring) de Nancy.
Un président de jury, Michel Didym, des examinateurs pris dans le public, un jury par salle d’examen. Examen, un spectacle interactif qui met en situation des candidats pour un entretien d’embauche face à des examinateurs. Une douloureuse expérience à laquelle il est difficile d’échapper dans un parcours professionnel. Le postulant, à peine la porte d’entrée franchie, n’est plus tout à fait lui-même. Les regards posés sur sa personne ne rassurent pas, l’équation est irrationnelle, il y a surnombre. Parler de soi à des inconnus, un déshabillage psychologique auquel il faut se préparer en amont devant une glace. Le jour venu, le discours de la méthode fond comme suée sous les néons. Expliquer ses motivations pour un supposé poste, une biographie livrée à crue dès lors qu’il y a peu ou prou d’expérience professionnelle mentionnée sur le sésame universel, le C.V.
Le destin tient de l’avis de personnes qui sont contraintes d’évaluer sans connaitre, écouter et discerner le vrai du faux, juger le candidat sur sa présentation générale. Cinq minutes hitchcockiennes qui décident demain et après-demain, l’espoir ou le retour à zéro, la certitude ou la remise en question, la crise de nerfs dans ses extrêmes.
In situ, les élèves comédiens du Conservatoire Régional du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine interprètent ces jeux de rôles avec le stress qui masque les visages, l’inquiétude qui se devine dans les yeux, la désarticulation des mouvements due à des bras gênants, des vies déclinées entre spleen et mensonges, incertitudes et effronteries. Le naturel est resté sur le pallier de la porte d’entrée, c’est la face B du candidat qui essaie de se vendre pour un emploi, une contre-opinion, un sentiment.
Ces élèves comédiens sont convaincants dans cet exercice qui demande le dépassement de soi sans franchir l’inatteignable. Une élève se détache de cet ensemble, elle porte l’éloquence dans le phrasé, l’élégance dans sa façon d’être. Ses yeux révèlent l’authenticité de son jeune talent, elle montre exigence et impose de sa personne dans ce rôle de postulante. A n’en point douté que Iris Balbastre. mènera une carrière prometteuse comme elle l’est dans Examen. Une magnifique révélation dans ce festival ! A suivre.
Le destin tient de l’avis de personnes qui sont contraintes d’évaluer sans connaitre, écouter et discerner le vrai du faux, juger le candidat sur sa présentation générale. Cinq minutes hitchcockiennes qui décident demain et après-demain, l’espoir ou le retour à zéro, la certitude ou la remise en question, la crise de nerfs dans ses extrêmes.
In situ, les élèves comédiens du Conservatoire Régional du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine interprètent ces jeux de rôles avec le stress qui masque les visages, l’inquiétude qui se devine dans les yeux, la désarticulation des mouvements due à des bras gênants, des vies déclinées entre spleen et mensonges, incertitudes et effronteries. Le naturel est resté sur le pallier de la porte d’entrée, c’est la face B du candidat qui essaie de se vendre pour un emploi, une contre-opinion, un sentiment.
Ces élèves comédiens sont convaincants dans cet exercice qui demande le dépassement de soi sans franchir l’inatteignable. Une élève se détache de cet ensemble, elle porte l’éloquence dans le phrasé, l’élégance dans sa façon d’être. Ses yeux révèlent l’authenticité de son jeune talent, elle montre exigence et impose de sa personne dans ce rôle de postulante. A n’en point douté que Iris Balbastre. mènera une carrière prometteuse comme elle l’est dans Examen. Une magnifique révélation dans ce festival ! A suivre.
Philippe Delhumeau
14/04/2014

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
Comédie Bastille

PARIS





Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
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