




Je dois tout à ma mère
de Philippe Honoré
Mise en scène de Edith Vernes
Avec Philippe Honoré
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Du 05/03/2014 au 19/04/2014
Du mardi au samedi à 21h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Philippe Honoré dresse un portrait tyrannique de sa mère. Une mère qui ne ménage pas ses reproches et ses accusations à François, son fils, jusqu'au jour où...
Cette pièce écrite et interprétée par Philippe Honoré se révèle férocement tendre et cynique. L' écriture teintée d'une pointe d'humour anglo-saxon se retrouve dans la mise en scène d'Edith Vernes. François Frin, un quadra qui mène une existence somme toute tranquille dans son appartement parisien. Humble et peureux, il se range dans la catégorie des personnes effacées, celles qui se fondent dans la foule et ne se remarquent pas.
Un soir, il rend visite à un ami et il lui fait part des incessants reproches de sa mère. La télé allumée distille un programme à la française et l'attention de François s'arrête sur les mots d'une chanson, "Buter sa mère".
"Buter sa mère", une expression qui tourne en boucle dans sa tête. En un tour de mémoire, il revoit son enfance partagée entre une mère qui porte la culotte et un père toujours en arrêt maladie. Enfant, la marge de ses repères est faible tel un phare en bord de mer qui n'éclaire plus. Une mère, qui du matin au coucher le couvre d'humiliations, une mère qui le réfute à la moindre occasion, une mère qui a oubliée d'être la maman chérie.
Adulte, François lui téléphone tous les jours et se borne au rituel du déjeuner dominical chez elle. Rien y fait, elle persévère et signe ses observations désobligeantes et acerbes. Frustré et vexé, François décide de supprimer sa mère. Mais comment procéder, lui qui n'a jamais su rien faire correctement de ses dix doigts. L'idée de trouver un tueur à gages révèle des pulsions auxquelles il n'aurait jamais songé.
L'intensité monte en puissance de scène en scène, des extraits de musique de films policiers s'extraient de la pénombre et sèment sueur et angoisse sur le plateau. François Frin, joué par Philippe Honoré, alterne entre la désinvolture et le doute, l'ivresse et la lie. "Buter sa mère", un rêve ou la réalité ? Il réfléchit, jubile, se renfrogne, tous les verbes de la langue française ne suffiraient pas à décrire ce qu'il ressent.
Philippe Honoré, ce faux doux-rêveur, est simplement subtil de cynisme car il est complètement imprégné du personnage de François. La scénographie épurée invite à imaginer un décor d'envie de meurtre, elle ouvre des brèches dans des murs jamais sondés, le dépassement de soi à réaliser l'impossible.
La mise en scène d'Edith Vernes, un manège à sensation, un grand-huit à trois cents soixante degrés.
Je dois tout à ma mère, c'est tout simplement génial.
Un soir, il rend visite à un ami et il lui fait part des incessants reproches de sa mère. La télé allumée distille un programme à la française et l'attention de François s'arrête sur les mots d'une chanson, "Buter sa mère".
"Buter sa mère", une expression qui tourne en boucle dans sa tête. En un tour de mémoire, il revoit son enfance partagée entre une mère qui porte la culotte et un père toujours en arrêt maladie. Enfant, la marge de ses repères est faible tel un phare en bord de mer qui n'éclaire plus. Une mère, qui du matin au coucher le couvre d'humiliations, une mère qui le réfute à la moindre occasion, une mère qui a oubliée d'être la maman chérie.
Adulte, François lui téléphone tous les jours et se borne au rituel du déjeuner dominical chez elle. Rien y fait, elle persévère et signe ses observations désobligeantes et acerbes. Frustré et vexé, François décide de supprimer sa mère. Mais comment procéder, lui qui n'a jamais su rien faire correctement de ses dix doigts. L'idée de trouver un tueur à gages révèle des pulsions auxquelles il n'aurait jamais songé.
L'intensité monte en puissance de scène en scène, des extraits de musique de films policiers s'extraient de la pénombre et sèment sueur et angoisse sur le plateau. François Frin, joué par Philippe Honoré, alterne entre la désinvolture et le doute, l'ivresse et la lie. "Buter sa mère", un rêve ou la réalité ? Il réfléchit, jubile, se renfrogne, tous les verbes de la langue française ne suffiraient pas à décrire ce qu'il ressent.
Philippe Honoré, ce faux doux-rêveur, est simplement subtil de cynisme car il est complètement imprégné du personnage de François. La scénographie épurée invite à imaginer un décor d'envie de meurtre, elle ouvre des brèches dans des murs jamais sondés, le dépassement de soi à réaliser l'impossible.
La mise en scène d'Edith Vernes, un manège à sensation, un grand-huit à trois cents soixante degrés.
Je dois tout à ma mère, c'est tout simplement génial.
Philippe Delhumeau
17/03/2014

AVIGNON
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Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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