


Une Petite Fille privilégiée
de Francine Christophe
Mise en scène de Philippe Hottier
Avec Magali Hélias
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Du 05/03/2014 au 26/04/2014
Du mardi au samedi à 18h30.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
Juillet 1942, l'enfance volée de Francine, une petite fille à peine âgé de six ans. Un âge dont l'insouciance rime avec étoiles et bonheur jusqu'au jour où le port de l'étoile jaune bouleverse son destin.
Mardi 11 mars 2014. Magali Hélias invite Francine Christophe à la rejoindre sur scène à l'issue de la générale de presse de la pièce, Une Petite Fille privilégiée. Francine Christophe, le buste droit et l'œil pétillant, inspire respect. Le public lui rend hommage de ses applaudissements nourris et répétés jusqu'au moment où la comédienne et l'auteure disparaissent derrière l'épais rideau noir.
18 août 1933. Francine vit le jour à Paris, maman était pianiste et papa historien. La musique est jouée pour être écoutée, appréciée et partagée. L'histoire commence là où la liberté des hommes souffle des vents de vie, d'espoir et d'amour. Un jour, la musique s'interrompt, les partitions sont soufflées par un vent de haine et d'incompréhension. L'histoire s'écrit dès lors à l'encre rouge et le monde de l'enfance s'engouffre aveuglément dans un théâtre noir.
Le texte de Francine Christophe s'écoute de la bouche de Magali Hélias, le cœur serré et les mains jointes comme pour prier. La respiration de Magali Hélias est cadencée par des à-coups provoqués par la narration, ses yeux balaient l'espace comme le condamné qui regarde le ciel avant d'être guillotiné. Les bras et les jambes dessinent une chorégraphie désordonnée. La superficie du plateau imposent ses limites, mais l'histoire de Francine les franchit car les mots cinglent et renvoient à des images que la mémoire collective a appris dans les manuels scolaires, a vu dans des films au cinéma et à la télévision.
Une Petite Fille privilégiée, un texte qui dépasse le cadre théâtral car ce témoignage de vie est une mise en scène d'épreuves, de souffrances, du viol d'une parenthèse de l'existence, d'une mort en suspens.
La barbarie nazie, une ignominie ceinte de barbelés, un pan de l'histoire de l'humanité qui restera à jamais graver sur l'autel des horreurs.
La déportation, onze lettres qui rappellent des noms d'enfants, de femmes et d'hommes écrits sur des murs dressés pour la postérité. La France a livré à l'envahisseur des innocents victimes d'avoir été juifs, tziganes, communistes et la liste n'est pas exhaustive. Pourtant des convois débordant d'êtres sans âme et de vies dissolues roulaient jusqu'aux portes des camps de concentration. L'ultime étape avant le grand bain... de fumée. Que reste-t-il aujourd'hui de l'époque où l'Europe se drapait de noir jusqu'à la libération par l'armée américaine ? Le souvenir de personnes qui ont survécues et ont écrit la grande Histoire en mêlant la leur. Francine Christophe en est, la vie de cette petite fille privilégiée est magnifiquement portée en émotions et en colère par Magali Hélias. Un récit de survie, un témoignage de vie.
18 août 1933. Francine vit le jour à Paris, maman était pianiste et papa historien. La musique est jouée pour être écoutée, appréciée et partagée. L'histoire commence là où la liberté des hommes souffle des vents de vie, d'espoir et d'amour. Un jour, la musique s'interrompt, les partitions sont soufflées par un vent de haine et d'incompréhension. L'histoire s'écrit dès lors à l'encre rouge et le monde de l'enfance s'engouffre aveuglément dans un théâtre noir.
Le texte de Francine Christophe s'écoute de la bouche de Magali Hélias, le cœur serré et les mains jointes comme pour prier. La respiration de Magali Hélias est cadencée par des à-coups provoqués par la narration, ses yeux balaient l'espace comme le condamné qui regarde le ciel avant d'être guillotiné. Les bras et les jambes dessinent une chorégraphie désordonnée. La superficie du plateau imposent ses limites, mais l'histoire de Francine les franchit car les mots cinglent et renvoient à des images que la mémoire collective a appris dans les manuels scolaires, a vu dans des films au cinéma et à la télévision.
Une Petite Fille privilégiée, un texte qui dépasse le cadre théâtral car ce témoignage de vie est une mise en scène d'épreuves, de souffrances, du viol d'une parenthèse de l'existence, d'une mort en suspens.
La barbarie nazie, une ignominie ceinte de barbelés, un pan de l'histoire de l'humanité qui restera à jamais graver sur l'autel des horreurs.
La déportation, onze lettres qui rappellent des noms d'enfants, de femmes et d'hommes écrits sur des murs dressés pour la postérité. La France a livré à l'envahisseur des innocents victimes d'avoir été juifs, tziganes, communistes et la liste n'est pas exhaustive. Pourtant des convois débordant d'êtres sans âme et de vies dissolues roulaient jusqu'aux portes des camps de concentration. L'ultime étape avant le grand bain... de fumée. Que reste-t-il aujourd'hui de l'époque où l'Europe se drapait de noir jusqu'à la libération par l'armée américaine ? Le souvenir de personnes qui ont survécues et ont écrit la grande Histoire en mêlant la leur. Francine Christophe en est, la vie de cette petite fille privilégiée est magnifiquement portée en émotions et en colère par Magali Hélias. Un récit de survie, un témoignage de vie.
Philippe Delhumeau
17/03/2014

AVIGNON
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La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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