EN TOURNÉE
EN FRANCE
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Embrassons-nous Folleville !
de Eugène Labiche
Mise en scène de Pierre Pradinas
Avec Romane Bohringer, Gabor Rassov, Matthieu Rozé, Thierry Gimenez, Xavier Aubert
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Du 16/01/2014 au 17/01/2014
20h30.
Théâtre municipal de Grenoble
4 rue Hector Berlioz
38000 GRENOBLE
04 76 44 03 44
Site Internet
Retour aux sources du vaudeville
Le vaudeville, au XIXe siècle, était un mélange de théâtre et de morceaux chantés. Pierre Pradinas qui est adepte de ce type de spectacle proche de la comédie musicale, dans lequel il s’est déjà brillamment illustré (on se rappelle avec joie son Fantômas revient), opère donc un retour aux origines du genre en nous livrant un Embrassons-nous Folleville ponctué de chants en play-back et de chorégraphies kitsch à souhait. Il insuffle ainsi un peu de nouveauté dans ce classique de Labiche dont l’intrigue a des petits côtés moliéresques. Un père, le Marquis de Manicamp, veut marier sa fille, Berthe (parfaitement interprétée par Romane Bohringer), au caractère "vif", à un certain Chevalier de Folleville, devenu son ami depuis une certaine partie de chasse aux canards. Double problème : Folleville en aime une autre et Berthe n’a pas plus d’inclination pour lui. Elle l’aime encore moins lorsqu'elle se prend de passion pour le Vicomte de Chatenay, qu’elle a souffleté lors d’un menuet parce qu’il ne savait pas le danser correctement.Rien là de bien original, si ce n’est les détails cocasses des rencontres et des goûts des personnages. Rien de nouveau dans la chute ni dans le ton non plus : Labiche, comme Molière, aimait faire la satire des travers des Hommes dans la bonne humeur.Pradinas interprète donc intelligemment le texte, à qui il rend pleinement son caractère burlesque sur la scène. Ses héros sont tous plus ridicules les uns que les autres, et notamment lorsqu'ils chantent en exagérant leurs mimiques à outrance. Leurs conflits sont spectaculaires : pots cassés, bataille de lentilles ou combat d’épées avec perruque à l’envers... La pièce ne mollit jamais. Le public s’esclaffe ainsi régulièrement pendant la représentation.Mais d’où nous vient donc notre réserve ? De la banalité de l’intrigue ? Sans doute pas, car les vaudevilles de Labiche ou de Feydeau savent encore nous tirer des rires aujourd'hui. De la niaiserie des chansons ? Pas sûr, car elle est assumée et à prendre au second degré. Du classicisme du décor ? Non, ce n’est pas le plus important dans un vaudeville qui dépend essentiellement du rythme et du piquant des répliques. Peu importe finalement, si ce Embrassons-nous Folleville n’a pas emporté notre totale adhésion, il n’en est pas moins largement recommandable.
Caroline Vernisse
18/01/2014

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