Deadline
de Patrice Bigel
Mise en scène de Patrice Bigel
Avec Samih Arbib, Mara Bijeljac, Francis Bolela, Sophie Chauvet, Anna Perrin
''Il n’y a rien de mieux que de retourner dans un endroit qui est resté inchangé pour comprendre à quel point vous avez changé'', Nelson Mande'la.
"... Si je bouge, je me déplace. Mais si je ne bouge pas, je me déplace aussi. Pas dans l’espace, mais le temps c’est sûr. Et alors, je ne fais rien d’autre que vieillir et je vais raconter quoi ?"... Patrice Bigel raconte la fuite de l’homme confronté à la démesure physique de l’espace temps. La matière s’empare du vivant pour en faire la composante de son élément, la fusion de la structure avec les racines de l’existence.L’air, le vent, l’eau s’invitent dans des espaces de liberté construit depuis des millions d’années. La fossilisation de ce qui a été continue de susciter études et réflexions. L’homme assis sur une falaise scrute l’immensité de l’horizon ; debout au pied de la même falaise, l’infiniment petit se dresse dans un face-à-face avec la création du monde. Naît de cette comparaison, un vertige parallèle qu’il convient d’adopter.La scénographie de Deadline créée par Jean-Charles Clair, un plateau en plan incliné prolonge la perspective d’un mur érigé de pierres rappelant les strates de la falaise. Nimbée d’une lumière opaline, la scène dévoile les subtilités d’un graphisme fluide et palpable conçu par Valentin Bigel et Alice Gavin.Deadline, une création aboutie à partir d’une note d’intention initiale, le temps. Le texte d’Alison Cosson, les mots rentrent en relation avec les états d’âme, les réflexions percutent la fréquence des sens, les obsessions s’individualisent jusqu'à se confondre dans un exercice collectif où le mot corrige le geste et régule les intervalles.Deadline, une ligne qui ne s’arrête pas, une création instruite sur le mouvement, la cadence, la mécanique organisationnelle. Une observation sur les modes de vie sociétaux étouffés par la pression que chacun s’inflige. Organiser, planifier, prévoir, anticiper : des verbes qui appartiennent aux nouveaux contemporains, une génération domptée par les impératifs urbains, lesquels se déclinent dans les relations professionnelles et privées. Compter sur soi, décompter les autres, compter les heures, décompter les fractions, la certitude d’aller vite, précipiter la fuite en avant et finir par se précipiter dans le néant. Apparaît de nouveau le vertige parallèle qui, à défaut de s’adopter, s’adapte.Les personnages incarnent des fonctionnalités humaines extraites à la répétitivité du présent, lesquels fondent leur identité à un conformisme de groupe. La société fabrique des hommes dynamisés par une synergie contrôlée par la robotique, le monde se conceptualise avec l’irrationnel. La recherche du bonheur s’accorde à la récupération du temps épargné sur les contraintes, un créneau est réservé pour faire l’amour.La solitude encourage les attitudes décalées, l’indifférence infiltre la connaissance et souffle à l’extériorisation la résistance de l’égo. Les yeux suivent le balancier universel, des bouches se figent, d’autres esquissent un sourire, l’élasticité des corps s’harmonisent à la régulation du monde en marche.Samih Arbib, Mara Bijeljac, Francis Bolela, Sophie Chauvet, Anna Perrin relèvent le défi de déjouer le temps dans un ensemble structuré à la matière et à l’environnement. Leurs performances artistiques liées à la générosité de leur jeunesse et la force de leur talent sont humblement magnifiques, comme ils le sont à chaque création de Patrice Bigel."... Si je bouge, je me déplace... Pas dans l’espace, mais à l’Usine Hollander, c’est sûr. Et alors, je ne ferai rien d’autre que voir l’excellent travail de Patrice Bigel et je vais raconter quoi ?"... Venez et vous réaliserez que le temps est Rumeur en leur Compagnie.
Philippe Delhumeau
09/12/2013
PARIS
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Mise en scène de GÉrard Rauber
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