




Entre temps, j’ai continué à vivre
de Jacques Hadjaje
Mise en scène de Jacques Hadjaje
Avec Isabelle Brochard, Anne Didon, Guillaume Lebon, Delphine Lequenne, Laurent Morteau
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Du 20/11/2013 au 02/02/2014
Du mardi au samedi à 21h30, dimanches à 17h.
Lucernaire
53 Rue Notre-Dame des Champs
75006 PARIS
Métro Vavin, Notre-Dame des Champs, Montparnasse Bienvenüe
01 45 44 57 34
"Avec le temps... Avec le temps va tout s’en va, L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie, L’autre qu’on devinait au détour d’un regard, Entre les mots entre les lignes...", Entre temps, j’ai continué à vivre. De Léo Ferré à Jacques Hadjaje, la définition du temps, c’est une écriture entre passé et présent. Des mots qui se lisent entre les lignes comme les souvenirs qui fendent le temps... Ce temps.
Le Lucernaire. Au 53 de la rue Notre-Dame des Champs, artistes et public poussent la même porte, laquelle s’ouvre sur une allée pavée, chargée de rencontres et d’histoires. La rencontre avec un homme de théâtre, metteur en scène et comédien, un dramaturge, Jacques Hadjaje. Une parole prise au détour d’une conversation, "Ce soir, pour la première fois, je vais assister à la première de la pièce que j’ai écrite et mise en scène", confie Jacques Hadjaje. Humble et discret, il glisse dans la foule des gens venus voir Entre temps, j’ai continué à vivre.Juin 2010, Dis-leur que la vérité est belle, pièce du même auteur interprétée par sept comédiens, au théâtre rouge du Lucernaire. La vérité, c’est que la nouvelle pièce de Jacques Hadjaje s’installe sur la scène du théâtre rouge jusqu’au 2 février prochain. Coïncidence.Une histoire déclinée en neuf mises en situation, lesquelles ont en commun "Marie-Christine", le dernier puits d’extraction de charbon dans l’est de la France. Les gueules noires d’hier portent aujourd’hui le costume d’employé de bureau ou la blouse de magasinier. Les femmes ne restent plus à la maison affectées aux tâches ménagères car à l’usine, elles uvrent comme leurs maris. La rue s’agite avec les mouvements de masse populaire, slogans et cris s’accordent dans une polyphonie de voix et de vies ouvrières.Le temps scelle les souvenirs, les amitiés se descellent comme les statues délogées de leur piédestal. Les gens évoqués sont à l’image de leur région, sinistrés par la crise économique.Les pages blanches du cahier d’écriture de Jacques Hadjaje s’ouvrent, se tournent et se referment sur des destins de gens ordinaires, des portes ouvertes sur l’intimité d’anonymes. Le pronom personnel "on" utilisé dans toutes les circonstances.La scénographie, une estrade en plein incliné agrémente le décor des neuf histoires successives. La scénographie épurée d’Anne Lezervant s’harmonise à la dualité, écriture et mise en scène, de Jacques Hadjaje. La création lumières de Franck Pellé, un filtre au jour, des ombres à l’obscurité. Jean-Damien Ratel a créé des effets sonores qui rappellent une époque où bonheur, misère et solidarité allaient de tiers.Les comédiens Isabelle Brochard, Anne Didon, Guillaume Lebon, Delphine Lequenne, Laurent Morteau utilisent le corps et l’esprit pour donner de l’ampleur aux personnages incarnés.
A la caricature facile, ils intègrent la vie de gens ordinaires qui s’expriment avec leurs mots et sentent battre simultanément leur cur et celui de leurs proches. Les relations sont faites de sincérité, de coups de gueule, de bagarres, d’amour et de contrainte. A la mémoire funéraire d’un puits qui ferme, résistent les regards qui retiennent des larmes et les bouches qui s’entrouvrent pour respirer une bouffée d’air.Une bouffé d’air comme l’écriture de Jacques Hadjaje, des mots qui se lisent entre les lignes, des histoires et des rencontres avec des "on" soucieux et volontaires.La mise en scène prolonge l’écriture de ces histoires. L’oubli fuit la réalité, le présent libère le passé, une grammaire existentielle."Avec le temps tout s’évanouit... Avec le temps tout va bien", "Entre temps, j’ai continué de vivre", plaide Jacques Hadjaje. La vérité est belle.
A la caricature facile, ils intègrent la vie de gens ordinaires qui s’expriment avec leurs mots et sentent battre simultanément leur cur et celui de leurs proches. Les relations sont faites de sincérité, de coups de gueule, de bagarres, d’amour et de contrainte. A la mémoire funéraire d’un puits qui ferme, résistent les regards qui retiennent des larmes et les bouches qui s’entrouvrent pour respirer une bouffée d’air.Une bouffé d’air comme l’écriture de Jacques Hadjaje, des mots qui se lisent entre les lignes, des histoires et des rencontres avec des "on" soucieux et volontaires.La mise en scène prolonge l’écriture de ces histoires. L’oubli fuit la réalité, le présent libère le passé, une grammaire existentielle."Avec le temps tout s’évanouit... Avec le temps tout va bien", "Entre temps, j’ai continué de vivre", plaide Jacques Hadjaje. La vérité est belle.
Philippe Delhumeau
26/11/2013

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