


Münchhausen
de Julien Luneau
Mise en scène de Julien Luneau
Avec Jean Barlerin, Clément Beauvoir, Odile Ernoult, Etienne Luneau, Twiggy Mauduit, Marie-Pierre Rodrigue, Joseph Robinne (musique)
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Du 16/10/2013 au 27/10/2013
Du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 17h. Relâches les 18 et 24 octobre.
Théâtre de l'Opprimé
78, rue du Charolais
75012 PARIS
Métro Reuilly Diderot et Dugommier
01 43 40 44 44
Münchhausen, l’imaginaire est puissance quand l’utopie décomplexe la réalité d’images extraites à la vie et à l’amour de la vie.
Quatre colonnes à la une... Un décor de grenier escamotable sert de prétexte à un quadrille de personnages pour danser sur les frasques, mauvaises fortunes et bon cur, du Baron de Münchhausen. Dérives ascensionnelles d’un homme qui est parti à la conquête du monde, d’un monde, le sien au sens propre et au sens figuré. L’harmonie de la scénographie réside avec l’improbabilité des éléments excentrés et juchés sur les promontoires, telles des diptères qui épient le maître des lieux à attendre l’imprévu.Julien Luneau a chaussé sa plume de sept lieues pour réécrire l’histoire de Münchhausen qui défrayait, de par sa faconde, les soirées de beuveries dans les tavernes de Hanovre. Outre Rhin, il aurait pu bretter l’envers d’histoires aiguisées de mots bien à-propos avec un Cyrano de Bergerac ou un Don Quichotte. L’Europe littéraire du XVIIIe siècle contait en ses lignes des hommes de lettres doués pour fantasmer l’absurde en fantaisie.Cacophonie de voix qui se désaccordent de l’instrumentalisation catapultant des résonances promptes à briser la cadence clownesque des joyeux drilles. Le temps se démultiplie à la narration de l’histoire de la rencontre du baron avec le roi de la lune. La scène vit et vibre sous les impulsions du majordome Karl et des fanfarons, lesquels jouent à guillemets ouverts devant un public conquis à écouter les exploits repris du conteur éponyme. Ses faiblesses se fardent d’improvisation, ses humeurs trinquent avec les délires de l’alcool, son rapport au présent se fige avec la postérité d’exploits vécus dans l’imaginaire édifié tel un jeu de cubes montés pour être démontés.Carrefour d’approximations existentielles, l’irrésistible baron fait fi de ses mensonges car ils sont le rempart de ses troubles psychologiques. Les images se succèdent sur un rythme effréné et livrent en l’état la force qui est sienne, celle de l’imaginaire associé à sentiment de solitude.La mise en scène d’Elsa Robinne, un Calypso navigant sur les eaux perverses d’une fiction définie au pluriel. Point d’artifices et encore moins d’effets spéciaux, exceptés les jeux de lumière qui projettent une vérité, le monde de Münchhausen. Les formes d’expressions du langage artistique, in situ, les chansons, la danse, la pantomime, la narration, donnent beaucoup de cachet au spectacle.La scénographie, un ensemble synonyme de construction et de déconstruction, lequel s’adapte aux récits mis en situation.Les comédiens, Jean Barlerin, Clément Beauvoir, Odile Ernoult, Etienne Luneau, Twiggy Mauduit, Marie-Pierre Rodrigue, dosent Münchhausen d’une profonde humanité imprimée de tendresse et de sensibilité. Généreux, drôles, impliqués, ils se donnent la réplique dans un jeu de farces et d’imprévus qui ne laissent rien deviner la représentation évoluant. A ces excellents interprètes, Joseph Robinne à l’accordéon et à la batterie propose une musique extraite au cabaret... Le cabaret des songes comme l’est le Baron de Munscchausen.
Philippe Delhumeau
20/10/2013

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
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Solitude d'un ange gardien
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