Aragon ce livre ouvert
de Louis Aragon
Mise en scène de Alain Paris
Avec Alain Paris, Stéphane Puc (accordéon)
"Je m'échappe indéfiniment sous le chapeau de l'infini, Qu'on ne m'attende jamais à mes rendez-vous illusoires", extrait du poème Les Débuts d'un fugitif signé Aragon.
Le spectacle se détourne de l'uvre du poète et Alain Paris emmène le public à la découverte des mondes inconnus d'Aragon. Tel un manuscrit oublié sous une pile poussiéreuse de brouillons et autres ébauches littéraires, il a ouvert un pan méconnu de la vie du poète et en a extrait un souffle synonyme de vérité.La réalité naît de l'imagination accordée au travail documentaire réalisé pour concevoir Aragon ce livre ouvert. Aragon, c'était un artiste parmi d'autres issus du courant surréaliste et Max Ernst les avaient immortalisés en 1922 sur une toile intitulée "Au rendez-vous des amis".
Le minimalisme de la scénographie s'identifie à l'intimité de l'homme dévoilée avec décence. Ce qui semble être le refuge d'Aragon dans les moments de doute et de réflexion a été dressé sur la scène. La projection des lumières sur la structure crée un effet d'ivresse et de désordre selon les passages existentiels de l'auteur évoqué.Les répliques du texte s'instrumentalisent avec le ballonnement de l'accordéon, les touches nacrées libèrent des sons pris sur l'air du temps. Dans un souci de concordance technique et scénique, le plateau se feutre d'une semi obscurité prompte à évaluer la distance artistique entre le narrateur et le musicien, le poète et la vie.La douleur rime avec espérance, l'amour rime avec famille. L'écho des amours s'écrit sur un mur ébranlé de tendresse et de maladresse, les allusions faites à la grand-mère qui éleva Aragon mûrit l'homme vieilli par les rides de l'enfance.Le miracle se produit dès qu'Alain Paris soulève des vents de souvenirs chantés dans l'empreinte d'Aragon. Les chansons composées par Ferrat, Ferré et Léonardi, un authentique lyrisme formé par le duo Alain Paris- Stéphane Puc. Alain Paris a pris le risque de s'aventurer sur les terres d'Aragon. D'avouer que le chemin tracé entre ciel et terre mérite d'être emprunté par tous ceux qui pensent que Le poète a toujours raison...
Le minimalisme de la scénographie s'identifie à l'intimité de l'homme dévoilée avec décence. Ce qui semble être le refuge d'Aragon dans les moments de doute et de réflexion a été dressé sur la scène. La projection des lumières sur la structure crée un effet d'ivresse et de désordre selon les passages existentiels de l'auteur évoqué.Les répliques du texte s'instrumentalisent avec le ballonnement de l'accordéon, les touches nacrées libèrent des sons pris sur l'air du temps. Dans un souci de concordance technique et scénique, le plateau se feutre d'une semi obscurité prompte à évaluer la distance artistique entre le narrateur et le musicien, le poète et la vie.La douleur rime avec espérance, l'amour rime avec famille. L'écho des amours s'écrit sur un mur ébranlé de tendresse et de maladresse, les allusions faites à la grand-mère qui éleva Aragon mûrit l'homme vieilli par les rides de l'enfance.Le miracle se produit dès qu'Alain Paris soulève des vents de souvenirs chantés dans l'empreinte d'Aragon. Les chansons composées par Ferrat, Ferré et Léonardi, un authentique lyrisme formé par le duo Alain Paris- Stéphane Puc. Alain Paris a pris le risque de s'aventurer sur les terres d'Aragon. D'avouer que le chemin tracé entre ciel et terre mérite d'être emprunté par tous ceux qui pensent que Le poète a toujours raison...
Philippe Delhumeau
09/10/2013
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien