Iris
de Philippe Decouflé
Mise en scène de Philippe Decouflé
Avec Kaori Ito, Miya Kim, Muriel Corbel, Alexandra Naudet, Yang Jiang, XinYu Lu, Fei Bo, Christophe Waksmann, Olivier Simola, Stéphane Chivot, Masahiro Kohama, Jean-Baptiste André
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Du 26/11/2003 au 31/12/2003
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 15 heures.
Chaillot - Théâtre National
1, place du Trocadéro
75116 PARIS
01 53 65 30 00
Site Internet
Cette dernière création d’art visuel de Philippe Decouflé ouvre un regard entre deux civilisations et illumine Chaillot
Les danseurs sont japonais, chinois et français, les pitreries des clowns bien gauloises. Découflé lui est magicien d’un autre monde, toujours le même et pourtant à chaque fois si différent. Iris, sa dernière création d’art visuel ouvre un regard entre deux civilisations et illumine Chaillot.Mais il règne un autre enchanteur dans l’univers Découflé, son maître de danse pendant dix huit ans, Alwin Nikolais surnommé -Nik l’Enchanteur-, dompteur de la lumière et de l’espace dont il reproduit dès le début du spectacle la technique savante de stratagèmes visuels et de mirages optiques métamorphosant la scène en un kaléidoscope vivant, cet élément de la post modern danse que Nikolais affectionne particulièrement et applique dès 1955 dans son spectacle intitulé… Kaléidoscope ! Dans Iris, les mouvements lents d’une danseuse, puis d’un danseur sont alors savamment décortiqués, projetés démultipliés, pliés et dépliés à la façon d’un origami.Découflé culotté, et même déculotté comme le premier personnage apparaissant sur scène pour se dévêtir immédiatement sans raison apparente, sans doute pour distraire et mettre le public dans le bain... mais c’est lui qui va s’y plonger ! Gonflé aussi cette façon de jeter une illade insistante sur l’anatomie d’un jeune danseur et l’inclure dans le kaléidoscope.Mais comme il faut avoir l’il partout, devant, derrière, dessus, dessous, pas question de négliger les actions plus pudiques celles-ci qui se passent dans la petite maison japonaise à l’ancienne installée sur l’un des côtés de la scène dont les pans principaux ont été abattus. Elle sert de loge aux artistes qui y viennent se changer, se restaurer, se laver, se faire un guili-guili-les-pieds et même un peu plus !Impudeur occidentale, pudeur orientale : le choc des cultures est ainsi révélé, mais admirablement et poétiquement mis en scène. La sensualité quant à elle est universelle, charnellement interprétée dans les chansons ardentes de Claire Touzi, s’accompagnant à la guitare, qui n’hésite pas par son râle, son souffle, ses susurrements, à implorer que son voisin vienne lui tourner sept fois la langue dans sa bouche.Découflé s’appuie une fois de plus sur un principe de création sans aucun dogmatisme, enfreignant certaines consignes un danseur est sur pointes classiques fluo dans un tableau, volant la vedette à une danseuse habillée plus classiquement en homme. La chorégraphie rendue ainsi asexuée surprend admirablement.Chorégraphe, danseur, fusionnant la danse, l’acrobatie, le mime, le cirque, comme il sait si bien le faire, il semble cependant que Découfflé s’intéresse de plus en plus à la vidéo un peu trop cependant dans cette création allant même faire voyager des caméras microscopiques à l’intérieur des organes. Il semble déjà que son regard se pose sur un autre monde. Nul ne retient un magicien.
Martine Berthomeau
22/12/2003
Notez-le. Le spectacle a été créé le 11 octobre 2003 au Festival International des Arts de Kanagawa - Japon.

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