




L’Homme qui rit
de Victor Hugo
Mise en scène de Christine Guênon
Avec Christine Guênon
-
-
Du 19/03/2013 au 05/04/2013
La Cartoucherie - Théâtre de l'Aquarium
La Cartoucherie
Route du Champ de Manœuvre
75020 PARIS
Métro Château de Vincennes
01 43 74 99 61 du mardi au samedi de 14h à 19h
Site Internet
Deuxième volet de Bourreaux d'enfants. En tout rire, sommeille la face de l’homme.
L’adaptation du roman de Victor Hugo, L’Homme qui rit, par Christine Guênon se traduit avec ses impressions exprimées en amont : "C’est un vieil homme notre Totor quand il écrit L’homme qui rit... Certain, bien moins talentueux qu’au XIXe et oublié aujourd’hui, a osé dire qu’il coûte de le lire et qu’il pourrait déshonorer intellectuellement la vieillesse d’un homme qui n’a pas su se taire à temps... Pour Dumas, c’est un souffle surhumain, pour Claudel, le chef-d’œuvre de Victor Hugo et j’aime Claudel d’aimer cette uvre... C’est mon livre et je dépose d’un geste sur scène car je suis saltimbanque, je ne suis qu’une voix qui encourage à la lecture... Les chanceux qui ne l’ont pas lu, les heureux qui veulent y retourner."Lire Victor Hugo est toujours une première fois. Sa biographie, un conte des mille et une histoires calligraphié de liberté, de passion et d’exil. Sa bibliographie s’élève sur le panthéon des grands écrivains, lesquels jouissent avec la langue française en la couchant en vers et en prose.Agé de 67 ans et toujours consigné à Jersey au moment de la publication de L’Homme qui rit, Hugo chronique le misérabilisme de la nature humaine. L’homme condamné par les difformités physiques devient objet de convoitise, bête de foire, monstre à exposer sur les places publiques en échange de menues pièces.La faveur des chanceux n’est pas d’être de contre-façon, mais de pouvoir se moquer ouvertement des estropiés de la vie. Au silence des mots, la méchanceté d’un regard se veut une menace blessante et oppressante. Aux malchanceux, l’exil et l’errance sont les fers de l’intolérance et du rejet.L’Homme qui rit revient sur la scène de L’Aquarium après y avoir été présenté en 2010 et interprété par Christine Guênon. Tour à tour adaptatrice, metteuse en scène et comédienne, Christine Guênon lève le voile sur un roman sombre à faire pâlir la face du monde. Dans une scénographie épurée, les miroirs ébréchés d’une coiffeuse renvoie la pudeur du texte à l’intensité de la narration exprimée par la comédienne. Elle a l’intelligence d’être un visage parmi plusieurs visages sans occulter le désir de découvrir l’histoire du jeune garçon.Le misanthrope Ursus recueille dans sa roulotte deux enfants abandonnés dans le froid et la neige : une petite fille aveugle et un garçon horriblement défiguré par des trafiquants d’enfants : Gwymphaine, au visage tailladé d’un rictus ineffaçable, devient rapidement le célèbre "Homme qui rit", vedette incontestée des foires de la vieille Angleterre... jusqu’au jour où il apprend qu’on l’attend à la Chambre des lords !...Le saltimbanque se glisse en autant de personnages à parodier qu’il en rencontre en chemin. Il regarde le monde avec désintérêt car après son passage, il ne reste rien ou presque. Christine Guênon vagabonde entre les lignes du roman de Victor Hugo en dosant avec subtilité la narration de poésie et de romantisme. Elle marche à bonne allure sur l’histoire de Gwinphaine en lui restituant justesse et vérité. Ses murmures ressemblent à des cris désespérés, ses joies feignent des souffrances vécues de l’intérieur, ses yeux pétillants dessinent une esquisse dépourvue de couleurs.Bien plus qu’un roman, L’Homme qui rit raconté par la comédienne s’écoute comme un conte. Christine tient de corps en bouche les sens artistiques propres aux grands interprètes. Le drame de l’histoire de cet enfant violenté s’ouvre sur les pages d’une autre histoire écrite en caroline.De malheur de rire, réside le rire farceur avec l’acceptation de la différence par les chanceux. Une feinte à l’ironie des hommes magistralement interprétée par Christine Guênon.
Philippe Delhumeau
25/03/2013

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME

AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe