




La Contrebasse

de Patrick Süskind
Mise en scène de Vincent Marguet
Avec Gilles Hoyer
Entre Sarah et moi, ça a été un véritable coup de foudre ! Enfin surtout de mon côté, du sien ça risque d’être plus progressif. Elle sait même pas que j'existe...
C’est l’histoire d’un contrebassiste qui se confie avant de se rendre à l’Orchestre national pour intégrer son pupitre. Tout commence comme si ce musicien allait donner une conférence sur son art et surtout sur son instrument. Il fait tout pour mettre en valeur la contrebasse disant que c’est l’instrument le plus important d’un orchestre. On sent une profonde tristesse dans le regard et le sourire de ce musicien qui va enfin se dévoiler et parler de lui, de ses amours, de son appart, de la musique, de la psychanalyse...Et puis, ce contrebassiste, interprété par Gilles Hoyer, part en plein délire. Il nous raconte tout ce qu’il a sur le cur. Grâce à une mise en scène très fine et épurée, le texte et l’interprétation en deviennent très drôles. Le monologue compte différents niveaux de compréhension. Le jeu hilarant et souvent en second degré se révèle en réalité plein d’émotions. Des émotions sur le statut humain de l’artiste, sur l’amour, la solitude...L'interprétation est tout simplement magistrale.. Le chef d'orchestre, ici, n'est autre que ce pauvre contrebassiste qui tient le public en haleine pendant plus d’une heure et qui joue avec la configuration du petit théâtre de la Comédie Tour Eiffel, n’hésitant pas à ouvrir la porte qui donne sur la rue pour aller exprimer sa folie de musicien refoulé, s'amusant ainsi avec les passants, les voitures, les cyclistes...Gilles Hoyer et la mise en scène sont irrésistiblement déjantés. Et dire qu'ill faudra attendre quelques années avant de revoir cette mise en scène... Les droits sont rachetés par la production qui met en scène Clovis Cornillac pour ce même texte, privant du même coup tout autre artiste de la possibilité d’interpréter le texte de Patrick Süskind... Et nous qui pensions que l’art était une liberté et que chaque artiste avait le droit de s’exprimer sans censure. Visiblement pas !
Olivier Maraval
03/02/2013

PARIS
Théâtre La Pépinière
de Virginie Berling, Christine Murillo, Charles Tordjman
Mise en scène de Charles Tordjman
Une chaise et une table en bois ordinaires trônent au milieu de la scène face au public. Une petite boîte en carton est en évidence sur la table. Le décor est planté. Christine Murillo arrive, simple et souriante. Elle s'installe. Le spectacle peut commencer. Elle va nous raconter la...
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Théâtre La Pépinière
PARIS





PAULINE & CARTON
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Café de la Gare
le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
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MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
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