


Love
de Murray Schisgal
Mise en scène de Jean-Laurent Silvi
Avec Julia Duchaussoy, Jean Adrian, Jean-Laurent Silvi
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Du 15/05/2012 au 30/06/2012
Du mardi au samedi à 21h, samedi à 15h.
Théâtre du Petit Saint-Martin
17 rue René Boulanger
75010 PARIS
Métro Strasbourg Saint-Denis
01 42 02 32 82
Site Internet
Un soir de blues sur le trottoir, une errance qui tourne au cauchemar, lui ce qu’il veut c’est en finir, sa vie n’a pas la douceur du cachemire.
Murray Schisgal est un auteur new-yorkais reconnu par la personnalisation de son style pour un théâtre avant-gardiste et absurde. Love créée en 1963 restera comme la pièce phare de son répertoire. Montée à Londres et à Broadway, elle sera plébiscitée par la critique internationale. Séduit par cette théâtralité qui réforme le vaudeville en un nonsense provocateur, Laurent Terzieff l’adapte sur la scène du Théâtre Montparnasse en 1965 et Michel Fagadau de la reprendre quelques années plus tard. La plume de Murray Schisgal s’étend à l’écriture de scénarii pour le cinéma et la télévision. Il est d’ailleurs l’auteur d’un film culte des années quatre-vingt, Tootsie, réalisé par Sydney Pollack, avec Dustin Hoffman dans le premier rôle.Love s’inscrit dans le registre des murs de la société américaine véhiculant les rêves et ses opposés, l’amour et la détresse, l’argent et la misère et mise en scène tant au théâtre, qu’au cinéma.La pièce a pour cadre une ville des Etats-Unis, un pont pour toile de fond noyé dans un camaïeu dégradé des clairs-obscurs de la nuit. Harry Berlin décide de fuir le temps qui fut sien, lequel l’a amené à la désocialisation. Une dernière envie, se jeter dans le vide, une façon de se noyer dans le néant. Homme sans âme, âme sans homme, les liens de la personnalité sont désunis. Que lui reste-t-il maintenant, vivre pour survivre, respirer pour s’asphyxier, voir sans être vu ? A la bonne heure, un de ces anciens copains de l’université arrive par hasard et lui évite l’irréparable. Milt Manville incarne la réussite et la prétention, l’élégance et la vulgarité, l’égo coincé sur un isthme d’indifférence et de fidélité.Les deux amis se rappellent à leurs bons souvenirs et se confient leurs histoires de cur. Milt, pervers et suspicieux, réfléchit à se débarrasser de sa femme, Ellen. Ne va-t-il pas tenter de la pousser dans les bras de Harry. Si la fin justifie les moyens, l’amitié ne justifie pas les trahisons. Love, quatre lettres qui se détachent dans le firmament et illuminent les esprits les plus velléitaires.Love est avant-tout une comédie qui prête à rire sous haute tension. La subtilité se lie à la dimension mesurée sur le triptyque de la profondeur scénique, artistique et humaine. Jean-Laurent Silvi remonte un par un tous les rouages de la pensée de l’auteur. Une mécanique réfléchie et articulée autour des valeurs fondamentales de la société américaine, l’homme décliné dans un ensemble social et familial. Un équilibre ajusté sur le rêve et la matérialisation des choses. Philosophie existentielle qui s’accroche à tous les niveaux de l’échelle humaine. Sentiments de lourdeur et d’apesanteur, la pression est optimale, frustration et désillusion virent au rouge.Jean-Laurent Silvi mise sur les codes de l’absurdité et cela n’est pas pour déplaire. Bien au contraire. Julia Duchassoy, Ellen Manville, est ouverte sans être facile, belle sans être contrainte. Jean Adrian, Harry Berlin, un rôle exigeant interprété avec pudeur et profondeur, sincérité et générosité. Jean-Laurent Silvi, Milt Manville, le subtil self made man qui idéalise ses attentes, immerge sans se noyer, chute sans s’égratigner. Silvi, un brillant metteur en scène doté d’une belle présence de comédien.Le décor, un lampadaire, un banc, une poubelle, des éléments de mobilier urbain anonymes et témoins un soir du mal-être d'un homme décidé à en finir avec la vie. En aval, un pont, une structure métallique qui s’élève dans l’obscurité. Le décor d’Agostino Pace ouvre les perspectives de l’imagination, un pont suspendu sur la souffrance d’âmes en déshérence de sentiments, le trottoir des pas perdus qui se heurte au parapet du dernier espoir. La lumière s’égare dans la profondeur de la nuit. Les étoiles brillent quand l’amour donne rendez-vous à l’intemporel. Elles s’effacent par pudeur quand l’amour devient détresse. Eric Milleville n’a pas son pareil pour éclairer de son talent une pièce de théâtre. Pascale Bordet a conçu des tenues qui donnent de l’ampleur aux trois personnages, selon leurs positions, in situ. Une jolie note pour Michel Winogradoff, des airs de jazz qui subtilisent l’instant présent et décochent les étoiles.
Philippe Delhumeau
21/05/2012

PARIS
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Mise en scène de Julie Allainmat
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