Shrek
de Jeanine Tesori, David Lindsay-Abaire
Mise en scène de Ned Grujic
Avec Nathalie Lhermitte, Grégory Amsis, Guillaume Beaujolais, Charlotte Hervieux, Michel Lerousseau, Julien Plantier, Alexandre Bernot, Mathilde Libbrecht, Julien Salvia, Fabrice Pochic, Maureen Diot, David Koenig, Ludovic-Alexandre Vidal, Fred Colas, Sophie Boucheron, Lucie Riedinger, Tess Hédreville, Bastien Jacquemart, Benjamin Conil
Tout le monde connait l’histoire de Shrek, cet ogre vert qui va défier le dragon, Lord Farquaad, l’âne et bien d’autres personnages pour sauver la princesse Fiona.
En France, on nous annonce le musical made in Broadway au Casino de Paris. On nous fait même croire qu'il s'agit de la version qui a eu du "succès à Londres et Outre-Atlantique". La production française, aux moyens nettement inférieurs, utilise les mêmes supports de communication. Mais LV Show nous met de la poudre au yeux, en nous invitant à venir voir "la plus grande comédie musicale de l'année 2012".Le spectateur s’attend à découvrir le musical qui se joue à Londres ou à Broadway, comme le fait si bien Stage Entertainment France avec Zorro, Le Roi Lion, Cabaret ou encore Mamma Mia. Mais, entre nous, mieux vaut prendre l’Eurostar et applaudir Shrek au Drury Lane Theatre. Les décors et l’orchestre sont grandioses. Les numéros de danse, de claquettes, le passage du pont à la Indiana Jones, le marais, la cabane de Shrek et le dragon sont tout simplement extraordinaires, tant il sont impressionnants. Tout est travaillé avec minutie, réalisme et avec une réelle envie de plaire au public. Pas étonnant que le spectacle remporte des prix outre-Atlantique et à Londres.La version française de LV Show n’est pas à la hauteur. La seule récompense que cette version pourrait avoir serait le Molière du musical le plus... catastrophique. Le décor, très minimaliste, se résume à deux pendrions à cour et à jardin. Des toiles en fond de scène représentent tour à tour la cabane de Shrek, le château de Duloc ou encore un ciel étoilé. Autrement dit, les artistes ne jouent pas dans mais devant un décor qui semble être réalisé au dernier moment, par manque de moyen. A moins que ce ne soit par habitude de la production qui crée ses spectacles au dernier moment.A Londres, le passage du pont est impressionnant de réalisme : un vrai pont en suspension avec des cordages et des planches de bois, et des effets spéciaux à vous couper le souffle pour la lave. A Paris, il est traité avec un énorme manque d’attention : quatre piquets reliés d’une corde ! Quant à la lave, elle est simplement suggéré par un (très faible) jet de fumée et un tissu rouge agité par les comédiens. Le même procédé est utilisé pour imager, plus tard, un feu de bois : un comédien agite de haut en bas un petit tissu rouge... Navrant.Et le dragon... Le Parisien est, certes, une belle et grande marionnette, mais celui de Londres est nettement plus imposant et beaucoup plus réaliste. Alors qu'à Londres, il vole et parait très aérien, à Paris, les comédiens peinent à donner vie à cette marionnette. De plus, la complicité entre l’âne, le dragon et leur histoire d’amour ne sont pas évoqués dans la version parisienne. Quant au groove londonien du dragon, il est quasi-absent au Casino de Paris.Concernant les personnages, les masques de Shrek et de Fiona ne sont pas aboutis. Celui de Shrek, doté de sourcils énormes, ne ressemble pas vraiment à l'original et ne donne aucune possibilité d’expression du visage. Le comédien est confiné dans ce masque. Ce n'est pas Shrek, mais un comédien dans le costume du personnage... L’âne, pourtant si drôle et si énergique à Londres, manque de voix et de présence scénique. Quant à Pinocchio, il est tout sauf délicat lorsqu’il active la machinerie pour allonger son nez : ça fait peine à dire, mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure !Le seul à tirer son épingle du jeu, est Guillaume Beaujolais dans le rôle de Lord Farquaad. Rôle qu’il tient à merveille. Il est débordant d’énergie et partage avec le public son bonheur d’être sur scène.Il y a vraiment trop à dire sur cette version du Casino de Paris. Si les créateurs du spectacle venaient la voir, sans doute exigeraient-ils de la part de LV Show d’arrêter immédiatement les représentations, tellement c’est un carnage ! Comment peut-on prétendre offrir à la France la version du Westend de Shrek en proposant un spectacle aussi catastrophique et une telle contrefaçon ? On nous vend un vrai show made in London ou Broadway, et on nous sert, pour le même prix, un spectacle en toc ! Une honte !
Olivier Maraval
19/02/2012
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
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