




Dialogues de sourds
de Christophe Truchi
Mise en scène de Christophe Truchi
Avec Christophe Truchi, Marjolaine Humbert, Valentin Papoudof
-
-
Du 06/01/2012 au 18/02/2012
Du mercredi au samedi à 21h.
L'Auguste Théâtre
6, impasse Lamier
75011 PARIS
Métro Philippe Auguste (ligne 2)
01 48 78 06 68
Site Internet
Pour s'exprimer, il faut jouer sur scène. Pour jouer avec les mots de la langue française, il faut s'exprimer. Les Alcoolytes invitent le public à s'abreuver d'un cocktail de sketches frappés... Consommez sans modération, il n'y en aura pas pour tout le monde !
La nouvelle vague de comédiens humoristes de la scène française recèle de talents férus d'inventivité et de générosité. Ils n'ont rien à envier aux Inconnus ou au duo Laspales et Chevalier. A la façon des grands couturiers, ils stylisent leur spectacle sur des patrons taillés sur mesure. Mannequins d'une mode avant-gardiste, leurs défilés sont générateurs de rires intergénérationnels.Dialogues de sourds, un spectacle interactif qui prend à partie le public d'entrée de jeu. Tohu-bohu sur le plateau et en régie. Une voix annonce que le spectacle sera improvisé par des comédiens de fortune car les vrais sont bloqués dans les bouchons sur le périph. Un trio composé d'une jeune femme et de deux hommes investissent la scène et cherchent par quoi commencer. Désaccord oblige sur le choix des sketchs à interpréter, impasse sera faite sur celui déclinant l'anorexie. Complices jusque dans l'il, les deux acolytes fixent le physique de leur amie. Vous comprendrez et les rires fusent déjà dans la salle.Le premier sketch situe l'action dans un bureau de poste à l'heure de la fermeture. Nul besoin de comprendre le générique, les répliques se suffisent à l'oreille. Pour une nouvelle, c'est une bonne nouvelle. Avec Les Alcoolytes, on a tous à y gagner. Un slogan qui résonne en prélude d'une soirée riche en surprises et en invités de prestige.Parodie de la soirée des Césars présidée par un certain Fabrice Luchini. Est nominé Christophe Truchi pour son rôle d'imitateur dans Dialogues de sourds. Si la scène avait été plongée dans l'obscurité, il aurait été permis au public de se méprendre. Un grand Monsieur Luchini peut cacher un excellent Christophe Truchi. Que dire des imitations de Laspales et Chevalier, plus vraies que les originaux.Le petit écran s'allume à l'heure du journal télévisé. Zapping de présentateurs et de présentatrices, Marjolaine Humbert est divine dans l'interprétation de... Venez et vous découvrirez une adorable perle. Laquelle n'en commet pas d'ailleurs car point de prompteur pour l'écouter déambuler dans une actualité loup... phoque.Valentin Papoudof n'est pas personnage sur lequel on s'attriste. Il marque la scène de sa présence, un style personnel qui s'accommode allégrement à ce spectacle burlesque. Un Alcoolyte qui se gargarise le palais de mots tournés dans le sens contre-indiqué. Cela plait beaucoup, les spectateurs s'en amusent à gorge déployée.Pour tout décor, trois chaises alternent le jeu des comédiens. En régie, le technicien participe aussi à la comédie.Est-il besoin d'en écrire davantage à propos de Dialogues de sourds ? Il convient simplement de saluer la prestation de Christophe Truchi, Marjolaine Humbert et Valentin Papoudof comme il se doit. De l'avis personnel du chroniqueur, Les Alcoolytes n'ont pas fini d'alimenter les brèves de comptoirs.
Philippe Delhumeau
03/02/2012

PARIS
Comédie Bastille
de Alexandre Delimoges
Mise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini
Comédie Bastille

PARIS





Le Radeau de la Méduse
de Alexandre DelimogesMise en scène de Alexandre Delimoges
En 1818, Géricault démarre sa plus célèbre toile "Le radeau de la méduse" et fait scandale autant sur le plan artistique que sur le plan politique. Il devient le maître du romantisme comme Hugo avec ses "Misérables". Il critique la Restauration et son nouveau roi Louis...
L'avis de Joseph Agostini