EN TOURNÉE
À PARIS
À PARIS
Le Destin non incroyable d’une fille presque ordinaire
de Christophe Chalufour
Mise en scène de Valentin Capron
Avec Hortense Belhôte, Valentin Capron, Christophe Chalufour, Sarah Cohen-Hadria, Frédérique Renda
Une pièce de théâtre avec tous les accents du spectacle vivant.
L’auteur de la pièce est un personnage atypique à l’image de ceux qui composent cette parodie déjantée. Christophe Chalufour n’a pas froid aux yeux, il ose une écriture perspicace et extra-polarisée autour des clichés du spectacle vivant. Le texte s’accompagne de mots simples et efficaces, imagés et communicatifs.L’histoire raconte les différentes étapes de la vie d’Emilie. De la naissance à la mort, les parenthèses de son existence sont prises d’assaut par une multitude de personnages extravagants, légitimes et poétiques.Le plateau s’éclaire sur un fatras de sacs "Tati" tous azimuts. Un air de musique des eighties donne le tempo décousu de cette fable contemporaine. L’expression artistique, un joyeux désordre rythmée d’entrefilets anecdotiques.
Emilie, son parcours est une romance plus proche du film d’animation que de la prose balzacienne. Un destin hors du commun dans le commun des mortels. Pour bien comprendre le
destin de cette jeune fille, il faut tendre l’oreille à la narration qui s’articule avant, pendant et après les répliques. Une mise en forme épique et déconceptualisée des créations telles que nous avons l’habitude d’en voir ici et ailleurs.La mise en scène est construite sur les fondements d’un théâtre qui n’existe pas. Valentin Capron apporte sa touche personnelle, il innove dans une scénographie plus proche de la piste de cirque que du cabinet des curiosités. Scène ouverte aux déambulations et performances des saltimbanques. Les comédiens se travestissent sous les yeux du public. Nippes et frusques se mêlent et s’entremêlent sur les corps en fusion. L’essentiel se traduit par les émotions véhiculées sous le maquillage outrancier fardant le visage des comédiens. Les épisodes de vie d’Emilie ressemblent à une ponctuation légère comme la virgule, intemporelle comme les points de suspension, bouleversante tel le point d’interrogation. Une alternance de clins d’il offrant la perspective d’une exclamation générale déclamée
par les cinq comédiens. Une mise en scène est palpitante et subtile, un rien frauduleuse quand le texte glisse des extraits d’uvres de la littérature classique au milieu de répliques incisives.Les thèmes de la vie, la naissance, l’adolescence, l’amour et la mort, sont abordés avec vigueur et divagation, déstructuration et dérision. Chaque étape s’instrumentalise avec des accessoires qui ne sont que des façades balayées par le souffle d’un vent du renouveau. Le public ne s’y trompe pas, plus la scène s’agite et se désempare, s’embrasse et se confronte, plus il rit et s’amuse des rebondissements successifs.Hortense Belhôte, Valentin Capron, Christophe Chalufour, Sarah Cohen-Hadria, Frédérique Renda sont de jeunes comédiens pour lesquels le talent est déjà largement appréciable. Ils manifestent beaucoup d’entrain, de générosité et de spontanéité dans cette pièce habilement écrite et la mise en scène n’est pas sans rappeler le cabaret, le café-théâtre et les arts de la rue. Coup de cur pour Frédérique Renda, sa prestation est ciselée sur le mode de la surprise. Elle est tout simplement éblouissante.Souhaitons que Le Destin non incroyable d’une fille presque ordinaire soit synonyme d’un destin incroyable à ces comédiens pas tout à fait ordinaires. C’est à l’Aktéon théâtre qu’il faut aller les voir et les acclamer.
Emilie, son parcours est une romance plus proche du film d’animation que de la prose balzacienne. Un destin hors du commun dans le commun des mortels. Pour bien comprendre le
destin de cette jeune fille, il faut tendre l’oreille à la narration qui s’articule avant, pendant et après les répliques. Une mise en forme épique et déconceptualisée des créations telles que nous avons l’habitude d’en voir ici et ailleurs.La mise en scène est construite sur les fondements d’un théâtre qui n’existe pas. Valentin Capron apporte sa touche personnelle, il innove dans une scénographie plus proche de la piste de cirque que du cabinet des curiosités. Scène ouverte aux déambulations et performances des saltimbanques. Les comédiens se travestissent sous les yeux du public. Nippes et frusques se mêlent et s’entremêlent sur les corps en fusion. L’essentiel se traduit par les émotions véhiculées sous le maquillage outrancier fardant le visage des comédiens. Les épisodes de vie d’Emilie ressemblent à une ponctuation légère comme la virgule, intemporelle comme les points de suspension, bouleversante tel le point d’interrogation. Une alternance de clins d’il offrant la perspective d’une exclamation générale déclamée
par les cinq comédiens. Une mise en scène est palpitante et subtile, un rien frauduleuse quand le texte glisse des extraits d’uvres de la littérature classique au milieu de répliques incisives.Les thèmes de la vie, la naissance, l’adolescence, l’amour et la mort, sont abordés avec vigueur et divagation, déstructuration et dérision. Chaque étape s’instrumentalise avec des accessoires qui ne sont que des façades balayées par le souffle d’un vent du renouveau. Le public ne s’y trompe pas, plus la scène s’agite et se désempare, s’embrasse et se confronte, plus il rit et s’amuse des rebondissements successifs.Hortense Belhôte, Valentin Capron, Christophe Chalufour, Sarah Cohen-Hadria, Frédérique Renda sont de jeunes comédiens pour lesquels le talent est déjà largement appréciable. Ils manifestent beaucoup d’entrain, de générosité et de spontanéité dans cette pièce habilement écrite et la mise en scène n’est pas sans rappeler le cabaret, le café-théâtre et les arts de la rue. Coup de cur pour Frédérique Renda, sa prestation est ciselée sur le mode de la surprise. Elle est tout simplement éblouissante.Souhaitons que Le Destin non incroyable d’une fille presque ordinaire soit synonyme d’un destin incroyable à ces comédiens pas tout à fait ordinaires. C’est à l’Aktéon théâtre qu’il faut aller les voir et les acclamer.
Philippe Delhumeau
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de Alexandre Delimoges
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