Actrices E.R.
de Josep Maria Benet i Jornet
Mise en scène de Yves Pignot
Avec Danièle Evenou, Hélène Arié, Julie Ravix, Rosalie Symon
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Jusqu'au 31/07/2003
Tous les jours à 20h15.
Théâtre du Rempart
56 rue du Rempart Saint Lazare
84000 AVIGNON
09 81 00 37 48
Site Internet
Le théâtre est une passion. Une passion dévorant ses enfants qui se dévorent entre eux. Les plus faibles n’y résistent pas. Seuls survivent ceux qui ont, chevillé au corps, l’impérieux besoin du théâtre au point de tout lui sacrifier jusqu’à, même, écraser tout ce qui peut entraver leur route.
C’est pourquoi, les comédiens – les comédiennes plus encore ? – ne sont pas tout à fait des êtres comme les autres. Leur vie est le théâtre et le théâtre est leur vie. Alors, vérités et mensonges n’ont plus grande importance puisque la réalité n’a d’intérêt que dans sa représentation.
ACTRICES E.R. parle de tout cela, sérieusement et avec humour.
Trois actrices, aujourd’hui à la maturité de leur âge, ont la chance d’avoir eu pour professeur et mentor la célébrissime Empar Ribera, monstre sacré des planches. Une jeune comédienne doit auditionner pour le rôle de la grande E.R. dans un film qui lui sera consacré. Pour s’accorder toutes les chances, elle décide de rencontrer chacune de ces trois femmes afin de recueillir leur témoignage. Autant de personnalités, de trajectoires différentes, de vérités aussi. Car, pour tenir le spectateur en haleine, l’histoire recèle un Mac Guffin, comme dirait Hitchcock. Et, notre jeune Candide aux dents longues, au fil de son enquête, va recevoir une leçon de théâtre qu’aucun conservatoire n’aurait pu lui dispenser.
C’est vraiment une très belle pièce qu’a signée là l’auteur catalan Josep Maria Benet i Jornet. Elle fut d’ailleurs couronnée du Prix National du Théâtre en 1995.
La mise en scène fluide d’Yves Pignot se plie volontiers aux contraintes du lieu et privilégie le jeu de ses comédiennes.
Car, il faut saluer l’ingéniosité de la distribution. Hélène Arié, d’allure altière et semblant tout droit sortie d’un film d’Almodovar, incarne avec pénétration le rôle de la tragédienne qui a su mener carrière.
Et, qui d’autre que Danièle Evenou aurait pu interpréter, avec l’énergie qu’on lui connaît, Assumpta, la vedette du petit écran. L’entendre, elle, prononcer quelques phrases définitives sur la télé est un plaisir qui, à lui seul, vaut le déplacement.
Julie Ravix joue avec finesse le rôle de Maria, personnage en demi-teinte, tendre et acerbe, qui n’a pas voulu – qui n’a pas pu – succomber au strass des devants de la scène.
Rosalie Symon, la jeune enquêtrice, pétille d’intelligence en fausse ingénue, elle est de celles dont la fraîcheur apparente dissimule à peine la détermination. Laquelle de ses trois ainées deviendra-t-elle ? Qu’importe. Car le théâtre est un amant qui, lorsqu’il vous prend jeune, ne vous quitte ensuite jamais.
C’est pourquoi, les comédiens – les comédiennes plus encore ? – ne sont pas tout à fait des êtres comme les autres. Leur vie est le théâtre et le théâtre est leur vie. Alors, vérités et mensonges n’ont plus grande importance puisque la réalité n’a d’intérêt que dans sa représentation.
ACTRICES E.R. parle de tout cela, sérieusement et avec humour.
Trois actrices, aujourd’hui à la maturité de leur âge, ont la chance d’avoir eu pour professeur et mentor la célébrissime Empar Ribera, monstre sacré des planches. Une jeune comédienne doit auditionner pour le rôle de la grande E.R. dans un film qui lui sera consacré. Pour s’accorder toutes les chances, elle décide de rencontrer chacune de ces trois femmes afin de recueillir leur témoignage. Autant de personnalités, de trajectoires différentes, de vérités aussi. Car, pour tenir le spectateur en haleine, l’histoire recèle un Mac Guffin, comme dirait Hitchcock. Et, notre jeune Candide aux dents longues, au fil de son enquête, va recevoir une leçon de théâtre qu’aucun conservatoire n’aurait pu lui dispenser.
C’est vraiment une très belle pièce qu’a signée là l’auteur catalan Josep Maria Benet i Jornet. Elle fut d’ailleurs couronnée du Prix National du Théâtre en 1995.
La mise en scène fluide d’Yves Pignot se plie volontiers aux contraintes du lieu et privilégie le jeu de ses comédiennes.
Car, il faut saluer l’ingéniosité de la distribution. Hélène Arié, d’allure altière et semblant tout droit sortie d’un film d’Almodovar, incarne avec pénétration le rôle de la tragédienne qui a su mener carrière.
Et, qui d’autre que Danièle Evenou aurait pu interpréter, avec l’énergie qu’on lui connaît, Assumpta, la vedette du petit écran. L’entendre, elle, prononcer quelques phrases définitives sur la télé est un plaisir qui, à lui seul, vaut le déplacement.
Julie Ravix joue avec finesse le rôle de Maria, personnage en demi-teinte, tendre et acerbe, qui n’a pas voulu – qui n’a pas pu – succomber au strass des devants de la scène.
Rosalie Symon, la jeune enquêtrice, pétille d’intelligence en fausse ingénue, elle est de celles dont la fraîcheur apparente dissimule à peine la détermination. Laquelle de ses trois ainées deviendra-t-elle ? Qu’importe. Car le théâtre est un amant qui, lorsqu’il vous prend jeune, ne vous quitte ensuite jamais.
Didier Dahan
24/07/2003

AVIGNON
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de Michael Morpurgo
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Juste le titre entraîne la question "Pourquoi" ?Oui pourquoi le grand violoniste Paolo Levi refuse de jouer du Mozart et aussi pourquoi se braque-t-il en entendant du Mozart même dans la rue. Si un journaliste, un reporter lui pose la question interdite, le Maître se ferme, se fâche,...
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