


Nadie lo quiere creer
de Paco de la Zaranda
Mise en scène de Paco de la Zaranda
Avec Gaspar Campuzano, Francisco Sanchez, Enrique Bustos
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Du 08/11/2011 au 10/11/2011
Théâtre Sorano
35 allées Jules Guesdes
31000 TOULOUSE
Métro Carmes ou Palais de Justice (ligne B)
05 34 31 67 16
Site Internet
Personne ne veut le croire, la patrie des spectres. Spectacle en espagnol surtitré en français.
Cette semaine, le Théâtre Sorano accueille la compagnie andalouse La Zaranda, théâtre instable de Basse Andalousie, qui a reçu, en 2010, le prix national du théâtre en Espagne. Cela fait aujourd'hui plus de trente ans que la troupe s'est formée et travaille sous un processus de création en communauté autour, notamment, de la question de l'engagement existentiel, avec une esthétique propre.Nadie lo quiere creer l'illustre bien et, c'est avec humour noir que La Zaranda nous plonge tout droit dans un tableau de vanités du XVIIe siècle. A l'entrée du public, les personnages sont là, immobiles et pâles. Pas de musique, seul un cri de vautour récurrent, on sent le rapace au-dessus de leurs têtes et on a tout le temps de se questionner sur l'identité de ces êtres macabres.Tout au long de la pièce, la mort est présente, tant dans les gestes et les corps blancs presque squelettiques des personnages qui semblent se décomposer sous nos yeux, que dans l'utilisation symbolique des objets : une horloge cassée envisagée comme cercueil donne une belle allégorie du temps qui passe et s'arrête. La répétition des mouvements et des phrases nous évoque La Classe morte de T. Kantor, et pose une ambiance d'attente beckettienne. Alors, pour mieux passer le temps et oublier cette triste condition d'êtres mortels, on s'adonne au divertissement pascalien. "Jouons au loto !", propose plusieurs fois l'un des personnages.Enfin, dans une mise en abîme avec le théâtre et la question de représenter les choses d'une manière "incomparable", Nadie lo quiere creer, au-delà des questions philosophiques et existentielles, nous renvoie à la triste réalité que peut être la situation d'une vieille dame que l'entourage dépouille et enterre avant même qu'elle soit morte. Triste ou absurde réalité que celle de vouloir se débarrasser de quelqu'un pour en toucher l'héritage au plus vite ?
Caroline Lerda
09/11/2011

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
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Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
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