




Corteo
de Guy Laliberté
Mise en scène de Daniele Finzi Pasca
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Du 04/11/2011 au 18/12/2011
Mardi, mercredi, jeudi à 20h, vendredi et samedi à 16h et 20h, dimanche à 15h et 19h.
Grand chapiteau du cirque du Soleil
Ile Seguin
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
Site Internet
Le Cirque du Soleil présente sa dernière création, Corteo, sur l’Ile Seguin, un havre de découverte, entre Seine et piste.
Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, et Daniele Finzi Pasca, metteur en scène, invitent le public d'Ile-de-France et d'ailleurs à voir et admirer le spectacle Corteo. Un spectacle où le temps jongle avec la magie.Le chapiteau dresse fièrement sa pointe dans le ciel parisien et adresse un clin d'il à la Tour Eiffel. Sous la voute striée aux couleurs célestes, le regard est abasourdi par les deux toiles impressionnantes élevées en front de scène. Une farandole de personnages baroques, inspirés des grands peintres tels Picasso, Velez et Tiepolo, s'amusent dans une ambiance de fête foraine. La circularité de l'espace scénique permet au public, qui se fait face, d'apprécier amplement l'évolution des numéros présentés.Jean Rabasse est un maître en son domaine. La conceptualité des décors, telle une uvre muséographique grandeur nature, s'accorde à la scénographie influencée par le lyrisme de Corteo. Martin Labrecque, un ingénieux lighting designer, son art se manifeste par la puissance de jongler avec les effets de lumière. C'est impressionnant et beau de réalisme dans cette cathédrale où les arts du cirque sont magnifiés sur l'autel du fantastique.Que dire des costumes crées par Dominique Lemieux, un carnaval de couleurs mis en valeur sur les bustes athlétiques des artistes. En attendant l'entrée de Monsieur Loyal pour annoncer l'ouverture des festivités, le public s'esclaffe des pitreries des clowns déambulant entre les gradins.La fête commence, les deux imposants rideaux disparaissent comme par enchantement. La scène se fait jour sur un lit où repose le clown. Une procession d'hommes et de femmes entonnant un chant mélodieux vient saluer la mémoire de celui qui les a tant aimés. Des anges dansent avec volupté dans les airs. Ils veillent au bonheur ultime du clown parmi les siens avant sa montée vers les cieux. L'auguste joue de la situation pour faire comprendre que le temps n'est pas aux larmes. La mort chez les saltimbanques s'accueille entre rires et gaité. Ce n'est pas une fin en soi, l'esprit est à la sagesse, ce que le cur est à la poésie et l'existence à la philosophie.Fanfaronnades et résonances rythment les performances qui s'enchainent dans une mécanique finement articulée par la qualité artistique présentée. La musique libère des notes emportées dans un souffle de contemporanéité et de légèreté.Dans les airs, les trapézistes défient l'espace en réalisant des figures à faire pâlir d'émoi les spectateurs époustouflés. Les quatre dernières amours du clown dessinent la grâce accrochées aux trois lustres conséquents. Une façon de lui dire adieu avec l'élégance du cur.L'imagination galope sur le plateau à l'arrivée des deux chevaux... équins en apparence. Les acrobates suivent la partition des cerceaux en esquissant sur la piste des fresques géométriques. La chorégraphie est très belle à suivre.Le public s'agite au moment où la "clownesse" suspendue à quatre ballons gonflés à l'hélium s'envole et elle s'amuse de cette agréable sensation d'apesanteur. Les jongleurs s'adonnent à des exercices d'adresse mêlant vitesse et fusion avec l'objet. Les éléments sont en parfaite symbiose avec la main de celui qui les propulse en l'air. Un ange tournoie et attend le moment opportun pour lancer une myriade d'étoiles scintillantes. Des étoiles rappelant celles qui défilent sur la scène car elles sont plus brillantes les unes que les autres.La fluidité de Corteo se définit par le caractère exceptionnel de la mise en scène de Daniele Finzi Pasca. A mi-chemin entre baroque et contemporain, les arts du cirque in situ évoquent la fusion de l'imaginaire et du merveilleux. Le rêve s'étale dans un univers où l'illusion esquive la réalité, la sensualité caresse le temps.Le Cirque du Soleil n'en finit pas de séduire et d'envouter les spectateurs de par le monde avec des créations mêlant génie et féerie. Corteo, l’authenticité d’un souffle nouveau des arts circassiens ainsi mis en piste.
Philippe Delhumeau
09/11/2011

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