


Il y a foutrement longtemps
de Michel Morizot
Mise en scène de Rui Silva
Avec Pierre-André Ballande, Romain Châteaugiron, Cyril Chauvin, Elsa Morizot, Amélie Robert
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Du 05/01/2011 au 05/03/2011
Du mercredi au samedi à 22h.
Guichet-Montparnasse
15, rue du Maine
75014 PARIS
Métro Montparnasse
01 43 27 88 61
Site Internet
Il y a foutrement longtemps, un concentré loufoque des Chevaliers de la Table Ronde de la série télévisée Kaamelott, pimenté de l'esprit déjanté des Monty Python.
L'affiche de ce spectacle, une fanfaronnade de personnages échevelés sis dans un château médiéval en ébullition. Un grain de folie exorcise ce rectangle pictural d'où émerge, comme par magie, Berlin l'enchanteur, allumant une mèche... La mèche d'une aventure héroïco-magique à tendance nettement burlesque.
Amateurs, amateuses de sensations décalées, installez-vous confortablement sur les banquettes et laissez-vous guider entre rires et larmes de plaisir.Il y a foutrement longtemps, une fresque hautement historique écrite en son temps par Michel Morizot, que les moins de cent ans ne peuvent pas connaitre. Pièce humoristique de fantaisie contresignant le burlesque au second degré.Les éléments du décor, deux panneaux en particules de bois d'arbres facilement escamotables et portant des inscriptions emplumées à la caroline. Pas de doute, vue la calligraphie, le contexte de la pièce se déroule au Moyen-Age. L'histoire raconte l'enlèvement d'une princesse en un temps où les cabines téléphoniques servaient de cabine d'essayage, une époque où les rhinocéros faisaient la corne de brume aux vapeurs de fumée dégagée par les dragons. Cette folle épopée a été réalisée à partir d'une succession de scènes distribuées en sketches. De chute, il n'y a point, juste une virgule. La volonté de couper certains passages pour aller directement au suivant donnent de la profondeur au sujet, dans lequel la narration se désarticule au milieu d'un méli-mélo d'images grotesques. La voix off maquille l'entrée du fidèle chevalier couvrant de protection la princesse. Cette voix off s'annonce comme un générique interactif donnant la réplique aux protagonistes.La réutilisation permanente des comédiens, alternant en partage vingt-cinq rôles, constitue l'une des bases de l'humour déjanté de la comédie. Les personnages se montrent à la fois généreux et brouillons, téméraires et insouciants, fidèles et grivois.Pierre-André Ballande, Romain Châteaugiron, Cyril Chauvin, Elsa Morizot et Amélie Robert dynamisent de leur jeunesse ce conte médiéval travaillé pour faire rire et amusé le public. Ils sont éblouissants d'inspiration dans leurs excès de zèle. Cela plait au public qui rit des loufoqueries manifestées dans le scénario. "Le son" de burlesque au royaumes des chevaliers. Une mise en scène de Rui Silva soignée pour dérider les zygomatiques et lever les écluses des canaux lacrymaux.La Compagnie des Enfants de la Nuit mérite d'être soutenue car elle a l'audace de jouer une pièce d'un registre théâtral absent de la scène parisienne. Un registre qui rappelle les grandes heures des Flying Circus et Les Robin des bois. Encore une fois, le Guichet-Montparnasse a vu juste en programmant une création au style novateur et osé. Pour la petite histoire... contemporaine, les comédiens de cette joyeuse troupe se produisent dans Cuisine et Dépendance à la Comédie des trois bornes. Une autre bonne pièce à voir avec toujours un il nouveau.
Amateurs, amateuses de sensations décalées, installez-vous confortablement sur les banquettes et laissez-vous guider entre rires et larmes de plaisir.Il y a foutrement longtemps, une fresque hautement historique écrite en son temps par Michel Morizot, que les moins de cent ans ne peuvent pas connaitre. Pièce humoristique de fantaisie contresignant le burlesque au second degré.Les éléments du décor, deux panneaux en particules de bois d'arbres facilement escamotables et portant des inscriptions emplumées à la caroline. Pas de doute, vue la calligraphie, le contexte de la pièce se déroule au Moyen-Age. L'histoire raconte l'enlèvement d'une princesse en un temps où les cabines téléphoniques servaient de cabine d'essayage, une époque où les rhinocéros faisaient la corne de brume aux vapeurs de fumée dégagée par les dragons. Cette folle épopée a été réalisée à partir d'une succession de scènes distribuées en sketches. De chute, il n'y a point, juste une virgule. La volonté de couper certains passages pour aller directement au suivant donnent de la profondeur au sujet, dans lequel la narration se désarticule au milieu d'un méli-mélo d'images grotesques. La voix off maquille l'entrée du fidèle chevalier couvrant de protection la princesse. Cette voix off s'annonce comme un générique interactif donnant la réplique aux protagonistes.La réutilisation permanente des comédiens, alternant en partage vingt-cinq rôles, constitue l'une des bases de l'humour déjanté de la comédie. Les personnages se montrent à la fois généreux et brouillons, téméraires et insouciants, fidèles et grivois.Pierre-André Ballande, Romain Châteaugiron, Cyril Chauvin, Elsa Morizot et Amélie Robert dynamisent de leur jeunesse ce conte médiéval travaillé pour faire rire et amusé le public. Ils sont éblouissants d'inspiration dans leurs excès de zèle. Cela plait au public qui rit des loufoqueries manifestées dans le scénario. "Le son" de burlesque au royaumes des chevaliers. Une mise en scène de Rui Silva soignée pour dérider les zygomatiques et lever les écluses des canaux lacrymaux.La Compagnie des Enfants de la Nuit mérite d'être soutenue car elle a l'audace de jouer une pièce d'un registre théâtral absent de la scène parisienne. Un registre qui rappelle les grandes heures des Flying Circus et Les Robin des bois. Encore une fois, le Guichet-Montparnasse a vu juste en programmant une création au style novateur et osé. Pour la petite histoire... contemporaine, les comédiens de cette joyeuse troupe se produisent dans Cuisine et Dépendance à la Comédie des trois bornes. Une autre bonne pièce à voir avec toujours un il nouveau.
Philippe Delhumeau
07/02/2011

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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UNE HEURE A T'ATTENDRE
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