


Sans la gaité, sans les amours, tristement vous passez vos jours
de Henry Monnier
Mise en scène de Patrice Bigel
Avec Matthieu Beaudin, Mara Bijeljac, Sophie Chauvet, Karl-Ludwig Francisco
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Jusqu'au 30/01/2011
Jeudi, vendredi, samedi à 20h30 dimanche à 17h.
Usine Hollander
Cie La Rumeur
1 rue du Docteur Roux
94600 CHOISY-LE-ROI
01 46 82 19 63
Site Internet
Sans la gaité, sans les amours, tristement vous passez vos jours..., une satire humaine à l'eau-forte.
Henry Monnier, contemporain du XIXe siècle, ami de Balzac, mal-aimé de Baudelaire, s'est illustré pour ses lithographies à la plume, des caricatures présentant l'embonpoint de la nature bourgeoise. A la plume, il s'est initié à l'écriture de pièces de théâtre. Parcours d'auteur alterné entre succès et déboires. Le style d'Henry Monnier, une évasion en bien des égards des exigences théâtrales de son époque. Une aquarelle de mots qui tracent des formes non conventionnelles, il dénonce avec ironie la bêtise humaine sur la lie du ridicule.Dans ses lithographies, la solitude des personnages s'apparente à un clair-obscur en relief usurpant toute empreinte du bonheur à la réalité... bourgeoise et ouvrière. Des mines blafardes, des allures grotesques, des gens dégingandés, la misère sociale exprimée à l'encre noire. Emotions vives irriguées de tristesse, imprégnées de spleen suivent l'esprit d'observation de Monnier.Les personnages des Scènes populaires, un regard caustique et amer sur les gens de la campagne, leur façon de vivre et de s'exprimer dans un patois coulant du terroir, à la limite de la compréhension. Le vieux françois tel que l'employait Molière dans ses pièces, se comprenait d'aise dans les cours des fermes et des suites royales.Henry Monnier écrit comme il dessine. Acteur de sa vie, il le devient dans celle de ses contemporains. Il regarde, furette, écoute, prend des notes, relèves des indices visuels. Il s'invite dans l'intimité sensorielle du moment des gens croisés de-ci, de-là. Si le ridicule ne tue pas, il n'en demeure pas moins que le mettre en scène s'avère être un jeu drôle, un jeu de rôle.Patrice Bigel, le metteur en scène, en adaptant différents morceaux d'une édition de 1935, a essayé de ressusciter un Henry Monnier perdu, ad vitam aeternam, dans le commun des mortels. Juxtaposition de Scènes populaires entrebâillées par des murs mouvant, tels des paravents définissant les limites entre les petits bourgeois de la cité et le peuple des campagnes. Une incision dans le parler bien à-propos en chemise blanche et le jargon dialectique usé comme un fond de culotte. Un défilé de personnages fantasques, grotesques, des visages défaits par la misère ou le trop plein de petits riens accumulés. La musique lance des notes vives et pointues sur le plateau où l'angoisse se veut persistante et obstinée. Les effets de lumière échafaudent la trame, consistant à mystifier toute notion tangible du bonheur, pour éclairer de mille feux la vision pessimiste de la pièce.Patrice Bigel a brillamment ressuscité un Henry Monnier, désormais retrouvé, ad vitam aeternam, dans le commun des vivants. Les comédiens ont été d'excellents interprètes car l'exercice de style et de langage n'était pas facile. Leur évolution dans les différentes scènes a apporté une modularité esthétique au décor. Générosité dans l'effort car ils ont été force de persuasion lors des changements de rôle, in situ.L'Usine Hollander de Choisy-le-Roi, un ancien site industriel converti en lieu de résidence pour la compagnie La ... Rumeur dit que le public y est très agréablement accueilli. La rumeur dit vrai. A l'étage de ce bâtiment restauré avec travail, goût et passion, le public... bourgeois et ouvrier pourra découvrir et admirer de très belles lithographies de l'auteur éponyme.Sans la gaité, sans les amours, tristement vous passez vos jours... Avec la gaité, avec les amours, heureux vous viendrez faire un tour.
Philippe Delhumeau
11/01/2011

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