La Nuit les brutes
de Fabrice Melquiot
Mise en scène de Roland Auzet
Avec Anne Alvaro, Clotilde Mollet
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Du 06/10/2010 au 22/10/2010
Du mardi au samedi à 20h30, dimanche à 16h30.
Les Célestins
4 rue Charles-Dullin
69002 LYON
Métro Bellecour
04 72 77 40 00
Site Internet
Un bel écrin... vide
La Nuit les brutes met en scène deux femmes liées par un lourd secret, deux vieilles filles aigries (ou traumatisées ?), perverses, sadiques (ou blessées ?), qui séquestrent un homme dans une sorte d’immense cage vitrée exposant sa nudité à tous les regards. La scénographie est superbe : plateau immergé, comédiennes les pieds dans une eau qui, lorsqu’elle est calme, reflète parfaitement leurs images, une cage aux panneaux savamment éclairés de l’intérieur et deux chaises Starck pour seul décor. En outre, un dispositif sonore met en valeur la musique de l’accordéon présent sur scène (Pascal Contet) et les voix des comédiennes qui, parfois, résonnent à nos oreilles. Tout cela pourquoi ?On ne sait pas bien ; c’est là que le bât blesse. L’élaboration de cette mise en scène semble creuse. Le texte lance plusieurs pistes, abordant les thèmes du sadisme, du voyeurisme, de la cruauté des rapports entre les êtres humains, qui se torturent les uns les autres. Mais nous ne comprenons jamais vraiment qui sont ces femmes, ni ce qu’elles cherchent. Leurs répliques sont trop elliptiques et trop décousues pour qu’on adhère au propos. La pièce s’offre comme une succession de tableaux, esthétiques certes, mais qui semblent privés de signification. Certaines phrases subitement nous tirent de notre torpeur car elles sonnent juste ou parce qu’elles sont poétiques, mais l’ensemble du texte ne convainc pas.Les comédiennes elles-mêmes, Anne Alvaro et Clotilde Mollet, pourtant toutes les deux confirmées au théâtre comme au cinéma, ne semblent pas convaincues par cette histoire improbable. Leur phrasé reste détaché du texte et froid, peut-être pour renforcer le sadisme des personnages, peut-être pour respecter un parti pris de distanciation par rapport à la fiction ; en tout cas, leur jeu ne contribue pas à capter l’attention des spectateurs jusqu’au bout (et le spectacle ne dure pourtant qu’1h15). Rien n’y fait, même le renfort de la musique et du chant car l’homme séquestré, incarné par Jean-Claude Sarragosse, est aussi un chanteur lyrique qui fait entendre sa voix par moments (on ne sait pas pourquoi non plus). Tous les efforts déployés aux niveaux dramaturgique, scénique, scénographique restent vains. Dommage !
Caroline Vernisse
12/10/2010

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