




Frida
de Céline Bernat
Mise en scène de Stéphane Batlle, Céline Bernat
Avec Céline Bernat
-
-
Du 23/09/2010 au 09/10/2010
Du mercredi au samedi à 20h30.
Grenier de Toulouse
Centre culturel Le Moulin
14 av. de la Gare
31120 ROQUES-SUR-GARONNE
05 62 20 41 10
Site Internet
D’après l'oeuvre de l’artiste-peintre Frida Kahlo (1907-1954).
Frida : 'Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée."
Frida : 'Même dans un cercueil, je ne veux plus jamais rester couchée."
Aussi immobile qu’un morceau de bois, l’artiste-peintre Frida Kalho a passé la majorité de sa vie avec un corps charcuté. Elle est née, contre son gré, pour souffrir. Elle peint cette souffrance et trouve sa joie de vivre dans son combat pour survivre. L’âme d’une combattante, même si toute la misère s’abat sur elle, elle trouve sa force de vivre dans l’amour de la vie et dans l’amour de sa vie, le peintre Diego Riveira auquel elle voue un amour éternel. Le fait de penser à lui soulageait toutes ses blessures.Elément principal de la mise en scène, un lit immense représente sans doute les racines de Frida et plus encore son échafaud. Elle a souffert dans un lit, avorté dans un lit, joué et même peint dans un lit... pratiquement atrophiée...Presque toute sa vie alitée, toujours à la verticale, l'allegria de Frida se traduit ici par l’utilisation de deux draps suspendus avec lesquels la comédienne Céline Bernat réalise des numéros de voltige. Ces tissus aériens donnent une légèreté et une pureté à ce corps meurtri, baignant souvent dans le sang.La force qu’il faut pour réaliser ces petits numéros circassiens, sont peut-être l’image de toute la force morale de Frida. Tour à tour ils suggèrent une camisole, un hôpital, un cocon, une prison. Ils évoquent la légèreté et l’envol vers ce qui pourrait être le paradis pour Frida : la mort, qu’elle redoutait tant.Ses tableaux représentent la douleur de son être. On s’étonne alors de ne voir aucun élément faisant référence à la peinture. Stéphane Battle et Céline Bernat ont sans doute voulu mettre en scène la douleur de Frida et non sa représentation picturale. Ici on s’attache au personnage, à sa vie et à sa souffrance. Dans cette mise en scène, la souffrance est transmise non pas par la peinture mais par l’esprit de l’artiste. Le spectacle est comme une ekphrasis de toute la douleur peinte dans les différentes uvres de Frida.Qui voyons-nous sur scène ? Frida ou son l’esprit ? Que représente cette poupée qui lui ressemble tant ? A quoi correspond cette danse avec le squelette ? On assiste peut-être à la dernière folie de Frida, à ses derniers instants, à ses derniers souffles, à son dernier souffle qui meurt de trop souffrir et qui crie Viva la vida.Car si malheureuse et tortueuse qu’était sa vie, Frida voulait rire de la mort. Elle qui a passé sa vie clouée au lit par la maladie, le metteur en scène Stéphane Battle et Céline Bernard lui offrent la mort qu’elle aurait peut-être souhaitée... Comme un ange, elle s’envole avec légèreté, enfin débarrassée de son corset pesant, de ses piqures et de son fauteuil roulant... Frida s’élève comme une icône de la vie.Céline Bernat, qui a adapté à la scène les correspondances de Frida, est d’une exceptionnelle sincérité et spontanéité dans l’incarnation de ce personnage. Son côté juvénile donne beaucoup de fraîcheur et d’émotion au spectacle. On ne peut pas parler d’interprétation, Céline Bernat est Frida. Elle vibre Frida, elle souffre Frida, elle pleure Frida. Même si on s’émeut et se prend de compassion pour cette miraculée de la vie, la mise en scène de Stéphane Battle et Céline Bernat donne une relative légèreté à l’enfer qu’a vécu la peintre.C’était un véritable défi de porter à la scène la douloureuse vie de Frida. C’est très réussi et on s’émeut face à cette tragique destinée et ce spectacle voltigeant. C’est fort, émouvant, léger et profond.
Olivier Maraval
26/09/2010

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME

AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe