La Mouette
de Tchékhov
Mise en scène de Virgil Tanase
Avec Iona Craciunescu, Denis Barré, Alain Granié, Albert Bourgoin, Luc Sonzogni, David Legras, Caroline Verdu, Margaux Delafon, Pierre Azéma, Catherine Mongodin
Le jeune Treplev déprime à la campagne auprès de sa mère, une actrice connue vieillissante, maîtresse du talentueux écrivain Trigorine. Il s’essaie aussi à l’écriture, mais essuie les moqueries de sa mère, qui veut rester le centre d’intérêt. Elle n’empêche cependant pas son jeune amant de s’intéresser à Nina, que son fils aime et qui veut faire du théâtre... Des années plus tard, Nina a un enfant de Trigorine qui les a abandonnés pour revenir vers la mère de Treplev, qui continue à écrire laborieusement.
Si l’histoire est tragique, la mise en scène de Virgil Tanase met en relief les situations drôles du quotidien des personnages de Tchékhov, sans gommer les drames qu’ils traversent.
Des scènes sont particulièrement touchantes, notamment celle des retrouvailles de Nina et de Treplev, lorsqu’elle ne cesse de dire qu’elle est "une mouette", et qu’elle revit en boucle le passé comme pour essayer désespérément de le changer. La présence de tous les comédiens sur la scène, alors que seuls deux d’entre eux jouent permet de suggérer des sentiments ou des pensées qu’ils pourraient avoir pour les autres : la pensée de Nina pour Trigorine est exprimée par un geste attentionné sur le front de l’absent.
La pièce est portée par des comédiens énergiques et complètement dans leur rôle alors même que la pièce a déjà été jouée à Paris il y a deux ans. Une lecture intelligente de Tchékhov qui colore ses "héros" d’une psychologie intéressante.
Si l’histoire est tragique, la mise en scène de Virgil Tanase met en relief les situations drôles du quotidien des personnages de Tchékhov, sans gommer les drames qu’ils traversent.
Des scènes sont particulièrement touchantes, notamment celle des retrouvailles de Nina et de Treplev, lorsqu’elle ne cesse de dire qu’elle est "une mouette", et qu’elle revit en boucle le passé comme pour essayer désespérément de le changer. La présence de tous les comédiens sur la scène, alors que seuls deux d’entre eux jouent permet de suggérer des sentiments ou des pensées qu’ils pourraient avoir pour les autres : la pensée de Nina pour Trigorine est exprimée par un geste attentionné sur le front de l’absent.
La pièce est portée par des comédiens énergiques et complètement dans leur rôle alors même que la pièce a déjà été jouée à Paris il y a deux ans. Une lecture intelligente de Tchékhov qui colore ses "héros" d’une psychologie intéressante.
Hélène Chevrier
14/07/2003
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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