L'Illusionniste
de Sacha Guitry
Mise en scène de Tristan Petitgirard
Avec Philippe Stellaire, Sandra Valentin, Cybèle Villemagne, Tristan Petitgirard, Lucie Bataille, Hervé Rey, Christophe Canard
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Du 09/05/2010 au 27/06/2010
Du mercredi au samedi à 21h, dimanche à 17h.
Théâtre Ranelagh
5 Rue des Vignes
75016 PARIS
Métro Muette (9) / Passy (6)
01 42 88 64 44
Site Internet
Un jeu de foulards comme des flammes qui chatoient et dans le geste du thaumaturge pyromane disparait tel un feu follet sa partenaire de jeu. L’illusionniste se montre ainsi en arrière plan de la scène et soudain tout bascule dans l’illusion de Guitry qui n’est plus celle d’une scène de théâtre mais belle et bien les illusions du théâtre de la vie.
Le 28 novembre 1917 était donnée pour la première fois la pièce L'Illusionniste de Sacha Guitry au théâtre des Bouffes Parisiens avec, dans les rôles principaux, Sacha Guitry, Yvonne Printemps, Madeleine Carlier etc.. Ce n’est que 72 ans après, soit en 1989 que la pièce sera à nouveau à l’affiche du même théâtre, mise en scène par Jean-Luc Moreau avec Jean-Claude Brialy, Alain Feydeau, Jacques Ramade, Corinne Le Poulain, etc.. Nous voici donc vingt et un ans après amenés à revoir au théâtre du Ranelagh L’Illusionniste dans une mise en scène de Tristan Petitgirard tout à fait esthétique avec des décors à la hauteur de l’uvre.La proportion homme/femme est respectée dans la distribution : quatre rôles à part de genre égaux. Ce qui ne l’est pas, c’est la vision machiste faisant de Teddy Brooks un véritable fumiste qui fait passer la femme pour une candide prête à se faire duper. Deux femmes tombent donc dans le jeu de l’illusionniste démasqué par l’une d’elle à la fin.La mise en scène de Tristan Petitgirard respecte la situation historique de l’uvre en inscrivant bien les faits dans les Années Folles. Philippe Stellaire a les allures du bellâtre voulu par Guitry dans le rôle titre. Nuance toutefois quant au jeu des comédiennes. On notera là la très mauvaise prestation de Cybelle Villemagne incarnant une miss Hopkins certes voulue sotte par Guitry mais néanmoins pas hystérique comme c’est là le cas. Les spectateurs n’hésitent malheureusement pas à rire de ce mauvais jeu plutôt que du comique de l’uvre, ce qui est navrant.Si vous souhaitez redécouvrir l’architecture intérieure du théâtre du Ranelagh, c’est l’occasion. Pendant ce temps, vous oublierez les maladresses des comédiens. Si le scénario de Guitry est bien freluquet, la verve et la langue française sont servies sur un plateau et la thématique du fade, du presque rien à vivre est le caviar de la gastronomie du verbe où Sacha Guitry fait voyager ses lecteurs. Peu de fantaisie donc dans la légèreté et le jeu des comédiens. Ils sont mal à l’aise et l’un d’eux porte des manches de chemise déboutonnées qui dépassent de sa veste.Les détails maladroits se cumulent. Toutefois, faisant preuve d’abnégation ou voulant trouver des circonstances atténuantes aux comédiens ce soir-là, on recommandera quand même cette pièce trop rare sur la scène.
Yves-Alexandre Julien
20/05/2010

PARIS
Café de la Gare
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot
Café de la Gare

PARIS





le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy ManesseMise en scène de Ludivine De Chastenet
Ils ont rendez-vous dans un bar, où il y a plein de monde. Ils se trouvent.... se jaugent.... Et tout va vers le pire. Faut dire que la serveuse n'y met pas du sien. Le patron a des soucis.....Et c'est........................... Quatre comédiens talentueux, se déchaînent. C'est...
L'avis de Geneviève Brissot