Moby Dick ou le chant du monstre

de Jonathan Kerr
Mise en scène de Erwan Daouphars
Avec Amala Landré, Laurent Malot, Jonathan Kerr, Margot Varret, Myriam Serfass (harpe), Johanne Mathaly (violoncelle), Crystel Galli (accordéon)
Une épopée musicale à la recherche de Moby Dick, la baleine légendaire.
Le Péquod prend le large. A son bord, toutes sortes de marins, et autant d'idéaux à poursuivre. A leur tête, le Capitaine Achab et sa jambe d'acier. Personne ne l'a encore vu sur le pont à part Ismaël, jeune recrue. Avec sa détermination, ses discours enjôleurs et ses chants guerriers, Achab va envoûter son équipage et les mener à l'ultime combat contre celle qui lui a pris sa jambe, celle qu'il admire tant et qu'il ne craint plus : Moby Dick.
La note d'intention d'Erwan Daouphars, metteur en scène.
Cette histoire est née d’avant, d’il y a bien longtemps peut-être. Mais c’est une rencontre tout à fait inattendue avec Jonathan Kerr au Festival d’Avignon 2009 qui a fait ressurgir en moi le "mythe" de Moby Dick. Lorsque j’ai assisté à la lecture de son texte, je suis retourné immédiatement dans mon adolescence. Moby Dick est certainement un des plus grands romans de la littérature américaine, mais aussi un des premiers que j’ai lu ! Heureux hasard ! Il fallait, me semble-t-il, une bonne dose de courage et d’insouciance de la part de Jonathan pour s’attaquer à ce "Monstre" si j’ose dire ! Résultat, cette libre inspiration est tout à fait surprenante, pertinente dans sa rigueur de style, et dans l’incroyable qualité des compositions musicales. Naturellement, c’est avec le plus grand enthousiasme que j’ai décidé et en accord avec Jonathan de m’embarquer à bord.Aujourd’hui donc, je veux partager, mettre au jour ces vieux rêves ou cauchemars que nous portons tous depuis toujours dans nos mémoires. Ne sommes-nous pas aussi, comme le Capitaine Achab, en lutte permanente avec nos propres démons ? C’est en cela que ce sujet me semble universel et accessible à tous.Pour moi, ce spectacle doit être féérique, romantique et mélancolique. Le texte original d’Hermann Melville étant un des fleurons de la littérature américaine, il me semble important de rendre hommage à l’épopée qu’elle suscite mais aussi par lien de parenté, au théâtre élisabéthain en travaillant sur des conventions scéniques fortes, où tout est signifié, délimité par un espace précis, où les comédiens et les musiciens sur scène ont pour responsabilité de nous transmettre "le rêve" avec les moyens du bord ! Ils sont, de fait, à même d’interpréter, chanter, danser et jouer de la musique "live". Le tout avec beaucoup de rigueur, d’énergie et de prestance.Le jeu est ludique, emphatique et soudain intimiste. C’est dans le contraste de style que le publique va s’embarquer à bord de ce vaisseau fou ! Comme enivré par la profusion d’émotions fortes et successives ! Cela ne s’arrête jamais jusqu’à la fatalité d’un dénouement couru d’avance mais qui peut encore étonner !Un navire donc, où l’espace scénique est délimité par des plaques en acier : leurs brillances reflètent tour à tour l’eau, le ciel, le soleil et le brouillard. Sur ces plaques, différents modules sur lesquels déambulent les comédiens et musiciens. On suggère ainsi la cabine, le pont et autres parties du bateau. Au centre, la harpe, où l’on peut entrevoir la gueule béante de Moby Dick, tel un spectre qui hante les lieux !L’atmosphère est sombre puis lumineuse, enchantée et funeste. Il est primordial pour moi dans ce spectacle de sous-tendre par des images fortes la densité et la profondeur du texte et des chansons de Jonathan Kerr. Moby Dick ou le chant du monstre est une invitation au voyage vers les contrées les plus obscures et mystérieuses qui nous habitent. Là où l’on est en proie à nos propres démons. Achab comme tous les êtres humains poursuit l’inaccessible depuis des millénaires. Son bateau est le nôtre. Et ses idéaux, nous les admirons quelque part même s’ils nous effraient. Alors comme le Capitaine Achab, n’ayons plus peur et laissons-nous porter tout simplement par cette formidable aventure initiatique... 15/05/2010

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