Le chrysanthème et Sophisme et sadisme

de Robert Pinget
Mise en scène de Jean-Marie Russo
Avec Jean-Marie Russo
Le chrysanthème et Sophisme et sadisme, deux monologues servis par un comédien plein de verve, jamais démuni dans un décor pourtant minimaliste.
Deux textes très différents mais pourtant semblables dans l'intelligence et la maîtrise de l'écriture. Avec des digressions entretenues jusqu'à perdre haleine mais qui n'empêchent jamais le récit foisonnant de retomber sur ses pattes. Deux textes tour à tour émouvants, grinçants ou drôles, qui jonglent habilement avec des sentiments forts.Au-delà du texte, ces deux pièces sont avant tout du théâtre. Un théâtre dénué de fioritures et d'apparats, mais qui n'en demeure pas moins efficace et touchant. Ayant pris le parti du minimalisme du décor, des costumes et même de la mise en scène pour Le chrysanthème, Jean-Marie Russo n'en est que plus impressionnant dans son interprétation. Ce dénuement œuvre à sa façon, à mettre en exergue les traits finement esquissés de deux personnages entiers.Le chrysanthème intrigue et effraie comme une logorrhée venant d'une tombe. Un être coupé du monde et tapi au fond d'un cimetière exhume ses souvenirs dérisoires pour mieux les exorciser en les consignant automatiquement sur une ardoise. Réminiscences et élucubrations ponctuent ce récit désordonné et souvent déroutant. Mettant en perspective l'insignifiance de son humanité retrouvée, ce personnage devient attachant. On l'accompagne tout au long de ce travail inéluctable, qu'il doit réaliser "sous peine de ne jamais mourir".Moins noir, Sophisme et sadisme est tout autant singulier. Un homme raconte l'histoire de trois sujets, à savoir un malade, son confident et le rapporteur de leurs propos. Se jouant de l'ambiguïté des rapports humains, le récitant met en lumière les affres de la nature humaine et l'inanité de toute tentative d’influencer le jugement de l'autre. Petit récit bref et incisif, qui livre une tranche de vie criante de vérité, et dont Jean-Marie Russo sert la cause sans le moindre faux pas.
Jean-Manuel Caparros
21/06/2003

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
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Solitude d'un ange gardien
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AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
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Mise en scène de Antoine Courtray
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Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
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