


A mon âge, je me cache encore pour fumer
de Rayhana
Mise en scène de Fabian Chappuis
Avec Marie Augereau, Géraldine Azouélos, Paula Brunet Sancho, Linda Chaïb, Rébecca Finet, Catherine Giron, Maria Laborit, Taïdir Ouazine, Rayhana
-
-

Du 05/01/2010 au 16/01/2010
Du mardi au samedi à 20h30, samedi à 16h.
La Maison des Métallos
94, rue Jean-Pierre-Timbaud
75011 PARIS
Métro Couronnes
01 47 00 25 20
Site Internet
La Theatrotheque.com tient à condamner sévèrement l'agression indigne dont a été victime Rayhana, l'auteure-comédienne de la pièce A mon âge, je me cache encore pour fumer, sur le chemin du théâtre, mardi 12 janvier, et lui exprime son plus grand soutien.
Neuf femmes au hammam dans l’Algérie des années noires : une écriture crue pour un texte sans tabou
Neuf femmes au hammam dans l’Algérie des années noires : une écriture crue pour un texte sans tabou
Le rideau se lève sur un hammam et la maîtresse des lieux, Fatima, qui savoure sa cigarette, seule. Un long moment de silence pour introduire une pièce montée sur ressorts. Des dialogues musclés, un tempo d’enfer qui tient sur presque deux heures, beaucoup de drôlerie et de tendresse, une langue drue, crue, qui appelle un chat un chat, un vagin un vagin et un intégriste un barbu. Narration de la nuit de noces d’une femme qui devait avoir dix ans ou d’une autre qui a bricolé un hymen intact avec un boyau de poulet, mais aussi émois amoureux de celle qui a tiré le gros lot avec son mari... ici au hammam, on parle beaucoup du corps. On en parle tandis qu’on on le choie, qu’on s’en occupe tranquillement comme on l’entend, sous l’il bougon et maternel de Fatima, la masseuse dont "les mains ressusciteraient même un mort".On se sent bien avec toutes ces femmes, l’impression de les connaître, de les reconnaître ; d’une certaine façon, bien que l’action se passe en Algérie à la fin des années noires, avec en toile de fond, la terreur quotidienne, on les a, ces neuf femmes, toutes croisées. Ce sont presque toujours elles qui vous aident à porter la poussette dans les escaliers du métro, ce sont celles aussi parfois à qui on a envie de dire : mais enlève donc ce voile ! car dans la galerie de portraits brossés par Rayhana, il y a la jeune intégriste. Toutes pourtant, y compris cette dernière, y compris l’immigrée en France venue chercher une épouse à son fils, y compris la chieuse de belle-mère, se lèveront pour défendre Myriam, le petite de seize ans qui va accoucher et que son frère poursuit pour la punir, "Je te tuerai toi et ton bâtard", la petite qui a fauté à moins qu’elle n’ait "attrapé le ventre" en s’asseyant chez les hommes...Des rôles épatants donc pour des comédiennes qui ne le sont pas moins. Mention spéciale pour Rébecca Finet, soit Nadia la jeune divorcée étudiante, qui joue de ses rondeurs avec une belle sensualité rieuse. Et son contraire, et néanmoins copine, la très rigolote Samia, interprétée par Linda Chaïb, sensément trop maigre pour trouver un mari mais qui ne pense qu’à ça et, en attendant de le trouver, fait dans le self-service, s’éclipsant dès qu’elle peut pour aller chatouiller sa zigounette ou quelque chose d’approchant dans la formulation !Certes, Rayhana ne fait pas dans la dentelle, les hommes en prennent plein leur musette "ils n’aiment qu’eux-mêmes et leur mère" et ils ne sont présents que par les traces qu’ils laissent dans le hammam masculin où "ils se branlent, se vident". Certes, le propos est parfois un peu didactique, mais le tout est emporté par une rage, une santé contagieuses. Et un humour corrosif : à sa belle-fille qui se vante d’avoir pris la pilule deux ans de suite, Aïcha, calculant le nombre de petits enfants pas nés, lance : "Un véritable génocide" ! Car rien n’est sacré sous la plume de la dramaturge, et surtout pas Dieu ! Et, plus transgressif peut-être encore, pas même la mère quand elle perpétue l’asservissement sexuel des filles l’épisode terrible du piment dans le vagin d’une fillette pour la punir est, Rayhana nous le confirme de vive voix, parfaitement authentique.Alors ça marche. Forcément. On rit, on est ému. Sans doute les femmes se sentent-elles en connivence car même si on n’a jamais connu la violence sexuelle, on sait, ataviquement peut-être, ce que c’est. Et sans doute les hommes se sentent, de la même façon, en compassion. Du très bon théâtre.NB : malgré la chaleur du hammam, la salle était ce soir-là glaciale, couvrez-vous !
Dane Cuypers
14/01/2010

PARIS
Théâtre Essaïon
de Julie Allainmat
Mise en scène de Julie Allainmat
Un bar ! Et problème politique. Le maire veut raser le bar pour y créer un parking ! Malheureux !! Tous les habitués, y compris le personnel se liguent contre cette décision. Et vont se suivre les magouilles, les passe-droits, les fausses ventes...etc.. Un spectacle sympa, plus proche du...
L'avis de Geneviève Brissot
Théâtre Essaïon
PARIS

Chez Raymonde
de Julie AllainmatMise en scène de Julie Allainmat
Un bar ! Et problème politique. Le maire veut raser le bar pour y créer un parking ! Malheureux !! Tous les habitués, y compris le personnel se liguent contre cette décision. Et vont se suivre les magouilles, les passe-droits, les fausses ventes...etc.. Un spectacle sympa, plus proche du...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Café de la Gare
le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
Café de la Gare
le pire premier rencart de l'histoire
de Jérémy Manesse
Mise en scène de Ludivine De Chastenet
PARIS
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian
Théâtre La Pépinière
MARION MEZADORIAN - CRAQUAGE
de Marion Mezadorian
Mise en scène de Mikael Chirinian

