Le Songe d'une nuit d'été
de William Shakespeare
Mise en scène de Stephan Druet
Avec Adrien Bienvenu, Véronique lechat, Noémie Landreau, Laurent Grappe, François Briault, Andréa Brusque, Paul Karsenti, Emma Fallet, Antoine Berry Roger, Guillaume Clérice, Simon Caillaux, Stéphane Eloy, Ivan Cori, Philippe Mambon, Maud Baecker, Ivan Cori, Stephan Eloy
Deux couples d'amoureux, une querelle entre le roi et la reine des fées, un breuvage qui s'en mêle et une compagnie de pseudo-comédiens qui préparent une pièce pour le mariage d'un prince, tous vont se croiser parfois même sans se voir, dans cette forêt étrange, un peu magique, le temps d'une nuit d'été ensorcelante qui ressemble à un rêve.
Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream) est une comédie de William Shakespeare dont la date de création et de rédaction demeure inconnue. Selon certains historiens, cette pièce en cinq actes aurait peut-être été écrite entre 1594 ou 1595 et la première inscription de la pièce au registre des libraires le 8 octobre 1600. C’est une histoire complexe dont l’action se déroule en Grèce et réunit pour mieux les séparer, deux couples de jeunes amants, Lysandre, Démétrius, Hélène et Hermia. Hermia veut épouse Lysandre, mais son père, Egée, la destine à Démétrius, lui-même poursuivi par Héléna. Lysandre et Hermia s’enfuient dans la forêt, poursuivis par Démétrius, lui-même poursuivi par Héléna. Pendant ce temps, Obéron, roi des fées, a commandé à Puck de verser une préparation magique sur les paupières de sa femme, Titania. Il entre dans la forêt avec Puck. Pendant la nuit , la confusion règne. La scène phare est l’apparition de Bottom, qui porte une tête d’âne, avec Titania qui, par la magie de Puck, en est tombée amoureuse.La nuit vient de tomber dans la cour d’honneur du magnifique Hôtel Gouthière abritant le conservatoire du Xe arrondissement de Paris et sous nos yeux, va naître la féerie.
Burlesque et baroque à la fois, la mise en scène de Stéphane Druet peut sans nul doute faire penser à un son et lumière. Le lieu s’y prête merveilleusement, c’est l’été, les éclairages ajoutent dans la scénographie un mouvement de couleur tel un habit de lumière.Telle le pêché originel, à l’instar de la physionomie baroque et du jeu de chaises musicales entre le proprement correct et le trivial dans lesquels se mue l’intrigue, la mise en scène de Stéphane Druet n’y va pas de mains mortes à grands coups d’effets : costumes aux couleurs primaires, rondes burlesques en chorégraphie, courses poursuites, bagarres dans une mare allant jusqu’au déshabillage, toute cette énergie déployée est bien là pour corroborer l’exaltation violente de la sexualité que sous-tendent les cinq actes de cette uvre théâtrale.Un ras-de-marée festif comme du lait qui boue, laisse le spectateur sans répit excité, exalté de ce mirage théâtral. La cour d’honneur de l’hôtel de Gouthière résonne sous les ovations d’un public conquis et hypnotisé par la magie de Shakespeare sous un ciel étoilé.
Burlesque et baroque à la fois, la mise en scène de Stéphane Druet peut sans nul doute faire penser à un son et lumière. Le lieu s’y prête merveilleusement, c’est l’été, les éclairages ajoutent dans la scénographie un mouvement de couleur tel un habit de lumière.Telle le pêché originel, à l’instar de la physionomie baroque et du jeu de chaises musicales entre le proprement correct et le trivial dans lesquels se mue l’intrigue, la mise en scène de Stéphane Druet n’y va pas de mains mortes à grands coups d’effets : costumes aux couleurs primaires, rondes burlesques en chorégraphie, courses poursuites, bagarres dans une mare allant jusqu’au déshabillage, toute cette énergie déployée est bien là pour corroborer l’exaltation violente de la sexualité que sous-tendent les cinq actes de cette uvre théâtrale.Un ras-de-marée festif comme du lait qui boue, laisse le spectateur sans répit excité, exalté de ce mirage théâtral. La cour d’honneur de l’hôtel de Gouthière résonne sous les ovations d’un public conquis et hypnotisé par la magie de Shakespeare sous un ciel étoilé.
Yves-Alexandre Julien
28/07/2009
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
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