EN TOURNÉE
À PARIS
À PARIS





Ah !
de Bernard Azimuth
Mise en scène de Patrick Dray
Avec Bernard Azimuth
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Du 16/02/2009 au 15/06/2009
Café de la Gare
41, rue du Temple
75004 PARIS
Métro Hôtel de Ville
01 42 78 52 51
Ah ! j'ai ri, elle a ri, ils ont ri, nous avons ri, vous avez ri, et
je ris encore.
Rien qu'au souvenir de cette soirée, d'avant-hier,
lundi, au Café de la Gare, tellement de monde, la cour pleine, si, si,
en écrivant ceci, je souris, ma respiration se fait plus ample, ma
tension baisse, je me découvre joyeux, j'aime. Tiens, la concierge me sourit aussi, passant devant ma fenêtre. Je l'ouvre. Elle aussi : "Ah, vous avez l'air de bonne humeur, ce matin.""Mais comment pouvez-vous me dire cela, chère madame ?, lui retorquè-je la taclant du tac au tac. Me vîtes-vous hier ? Et avant ? Quel est le dernier matin où nous nous croisâmes ? Quelle humeur avais-je ? Si vous ne vous en souvenez pas, pourquoi comparer ? Ou plutôt feindre de comparer ? Ce "ce" est bien étrange, avouez... Sous-entendriez-vous que c'est exceptionnel ? Que d'habitude, je vous fais le visage ? Pourquoi me dites-vous cela ? Que vous ai-je fait, alors que j'ouvrai gentiment la fenêtre pour vous dire gentiment bonjour... Pourquoi cette agression brutale ? Ce "ce" en plein visage ?! De trop petites étrennes, c'est cela ? Eh bien l'année prochaine, j'y réfléchirai à deux fois !! Et même quatre ! Et ce sont des chiffres qui divisent, ce qui veut dire de 25 à 50 % si vous voyez ce que je veux dire !!! Ah ! Non mais !!!"Et je claque la fenêtre ! Péripatécienne toi-même ! A toi de faire le visage, maintenant ! Bon sang ! Maison close de bon sang de bonsoir !!! Soir ! Ah oui, soir... C'est vrai, quelle bonne soirée. La dernière que j'ai ri autant tout du long d'un spectacle vivant, et aussi longtemps, c'était il y a deux ans, quand j'allai revoir Gustave Parking pour la quatrième fois. Et maintenant que j'ai découvert Bernard Azimuth, je ne vais plus le lâcher, j'ai enfin retrouvé le sens de la désorientation.Ah ! la la ! le combat incessant de ce petit bonhomme (je parle du personnage, l'acteur semble être presqu'aussi grand que moi mais sans yeux verts), son combat contre le langage, oui, voilà, cette bagarre contre les mots, les accords, les lettres, les consonnes, les voyelles, le sens, le signifiant lacanien lui-même ! C'est vous dire, je vous dis, aimez-vous que je vous dise ?Bon, c'est vrai, que je suis un lecteur que Kafka fasse rire. Azimuth, c'est pareil : il déchire le sens de la vie en permanence, le traque dans le sens de la phrase, la plus petite, jusqu'à l'absurde, l'absurdité du son... et de l'existence même du langage. Bon, allez-y, ce n'est pas possible de le raconter, je ne peux rien vous dire, sans vous priver déjà, c'est trop de surprises tout le temps. Allez-y même avec des enfants. Il y en avait quatre devant nous, de 8 ans environ, quel plaisir de les entendre rire autant, de bon cur, devant ce drôle d'adulte, aussi piégé qu'eux, que nous, par la sensibilité, l'intelligence, les mots, les non-dits, les interdits... tant d'esprit tellement au-delà de toutes ces déliquescences animées des matins cathodiques, ah ! D'ailleurs, mon grand, beau, drôle et magnifique rédac'chef avait déjà apprécié cet Ah-là à Avignon. Et deux critiques de la même pièce sur La Theatrotheque.com, c'est presque aussi rare qu'un humoriste aussi drôle.
lundi, au Café de la Gare, tellement de monde, la cour pleine, si, si,
en écrivant ceci, je souris, ma respiration se fait plus ample, ma
tension baisse, je me découvre joyeux, j'aime. Tiens, la concierge me sourit aussi, passant devant ma fenêtre. Je l'ouvre. Elle aussi : "Ah, vous avez l'air de bonne humeur, ce matin.""Mais comment pouvez-vous me dire cela, chère madame ?, lui retorquè-je la taclant du tac au tac. Me vîtes-vous hier ? Et avant ? Quel est le dernier matin où nous nous croisâmes ? Quelle humeur avais-je ? Si vous ne vous en souvenez pas, pourquoi comparer ? Ou plutôt feindre de comparer ? Ce "ce" est bien étrange, avouez... Sous-entendriez-vous que c'est exceptionnel ? Que d'habitude, je vous fais le visage ? Pourquoi me dites-vous cela ? Que vous ai-je fait, alors que j'ouvrai gentiment la fenêtre pour vous dire gentiment bonjour... Pourquoi cette agression brutale ? Ce "ce" en plein visage ?! De trop petites étrennes, c'est cela ? Eh bien l'année prochaine, j'y réfléchirai à deux fois !! Et même quatre ! Et ce sont des chiffres qui divisent, ce qui veut dire de 25 à 50 % si vous voyez ce que je veux dire !!! Ah ! Non mais !!!"Et je claque la fenêtre ! Péripatécienne toi-même ! A toi de faire le visage, maintenant ! Bon sang ! Maison close de bon sang de bonsoir !!! Soir ! Ah oui, soir... C'est vrai, quelle bonne soirée. La dernière que j'ai ri autant tout du long d'un spectacle vivant, et aussi longtemps, c'était il y a deux ans, quand j'allai revoir Gustave Parking pour la quatrième fois. Et maintenant que j'ai découvert Bernard Azimuth, je ne vais plus le lâcher, j'ai enfin retrouvé le sens de la désorientation.Ah ! la la ! le combat incessant de ce petit bonhomme (je parle du personnage, l'acteur semble être presqu'aussi grand que moi mais sans yeux verts), son combat contre le langage, oui, voilà, cette bagarre contre les mots, les accords, les lettres, les consonnes, les voyelles, le sens, le signifiant lacanien lui-même ! C'est vous dire, je vous dis, aimez-vous que je vous dise ?Bon, c'est vrai, que je suis un lecteur que Kafka fasse rire. Azimuth, c'est pareil : il déchire le sens de la vie en permanence, le traque dans le sens de la phrase, la plus petite, jusqu'à l'absurde, l'absurdité du son... et de l'existence même du langage. Bon, allez-y, ce n'est pas possible de le raconter, je ne peux rien vous dire, sans vous priver déjà, c'est trop de surprises tout le temps. Allez-y même avec des enfants. Il y en avait quatre devant nous, de 8 ans environ, quel plaisir de les entendre rire autant, de bon cur, devant ce drôle d'adulte, aussi piégé qu'eux, que nous, par la sensibilité, l'intelligence, les mots, les non-dits, les interdits... tant d'esprit tellement au-delà de toutes ces déliquescences animées des matins cathodiques, ah ! D'ailleurs, mon grand, beau, drôle et magnifique rédac'chef avait déjà apprécié cet Ah-là à Avignon. Et deux critiques de la même pièce sur La Theatrotheque.com, c'est presque aussi rare qu'un humoriste aussi drôle.
Philippe Dohy
15/06/2010

AVIGNON
L'ORIFLAMME
de Aude De Tocqueville
Mise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME

AVIGNON



Solitude d'un ange gardien
de Aude De TocquevilleMise en scène de Séverine Vincent
La direction veut mettre Tony à la retraite, il a presque 70 ans. Mais lui ne veut pas, il aime son métier, gardien d'immeuble, il aime ses locataires, il aime les potins. Que ferait-il sans cet environnement ? Alors il refuse, et pour asseoir sa décision, il nous raconte sa vie avec les...
L'avis de Geneviève Brissot
AVIGNON
Théâtre du Roi René
LES GARCONS DE LA BANDE
de Mart Crowley,adaptation : Antoine Courtray
Mise en scène de Antoine Courtray
Théâtre du Roi René
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AVIGNON
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe
Théâtre du Chêne Noir
UNE HEURE A T'ATTENDRE
de Sylvain Meyniac
Mise en scène de Delphine De Malherbe