Riverside drive
de Woody Allen
Mise en scène de Vincent Puysségur
Avec Romaine Friess, Alain Gandy, Vincent Puysségur
Hommes, femmes : mode d’emploi
On connaît la verve de Woody Allen, extrêmement talentueux dans l’écriture des dialogues de ses films, mais aussi dans ses nouvelles et ses pièces de théâtre ; eh oui, pour ceux qui ne le savaient pas, il possède toutes ces cordes à son arc. Ses "traits" sont aiguisés et tapent toujours en plein dans le mille. Les hommes, les femmes, l’amour, le sexe, la trahison, l’adultère, la lâcheté, le meurtre ou, du moins, l’hypothèse du meurtre, le scénario du crime parfait (pour se débarrasser d’une maîtresse gênante, par exemple), voilà les thèmes qui traversent inlassablement son œuvre, cinématographique et littéraire, et que l’on retrouve dans Riverside drive.Cette courte pièce, en un acte, qui fait partie du recueil Adultères, est sobrement et justement portée à la scène par Vincent Puysségur. Sur un plateau tapissé de caillebotis, symbolisant un quai, au bord de l’Hudson, se rencontrent deux hommes : un écrivain, scénariste à succès (tiens, tiens, mais qui peut-il nous rappeler ?) et un clochard illuminé. La veulerie de l’un va petit à petit se dévoiler face à la lucidité quasi prophétique de l’autre. L’honnête homme, comme vous l’aurez compris, n’est pas forcément celui que l’on attendrait. Grâce à l’intimité du face-à-face, l’écrivain va laisser tomber le masque de l’époux modèle et se confier au clochard psychologue et érudit. Au cours d’un dialogue savoureux, parsemés de bons mots comme Woody Allen en a le secret, les deux hommes nous livrent un discours cynique sur la nature humaine, sur la faiblesse des hommes en particulier. Cependant, face à eux, la maîtresse de l’homme de lettres, qui fait une brève apparition sur le quai, n’est pas vraiment là pour racheter la race féminine. Pas très loin de celle des moralistes du siècle classique, la femme selon Woody Allen est, en effet, une coquette vénale. Heureusement que tout s’énonce avec humour (noir, bien sûr) ! Et heureusement que les comédiens, Vincent Puysségur et Alain Gandy, interprètent leur partition avec précision et pertinence. Toute la saveur du texte nous est ainsi restituée (même s’il s’agit d’une version traduite). La flèche "allennienne" atteint son but : le rire (jaune, bien sûr).
Caroline Vernisse
23/11/2008
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